Interventions sur "maternelle"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je voudrais dire à Mme Mazetier et à ses collègues signataires de l'amendement que ce problème est réel. Cet amendement ne devrait donc pas susciter les quolibets, ni les insultes que Mme Mazetier a reçues. Je m'exprimerai certes au nom de la commission, mais peut-être plus encore à titre personnel, et je le ferai très franchement. L'école maternelle en France recouvre plus qu'un simple terme : c'est un véritable symbole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

De plus, il suffit de se rendre quelque part dans le monde pour constater que l'école maternelle française est unanimement reconnue, précisément sous ce nom. On nous envie l'école maternelle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

À titre personnel comme au nom de la commission, j'émets un avis défavorable à cet amendement qui touche à un symbole. Je vous demande donc de garder l'expression « l'école maternelle ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Je précise que je m'exprime en tant que mère, car on m'a accusée de vouloir supprimer les mères ! Où va-t-on ? Nous sommes pardonnez-moi cette expression en plein délire ! L'école maternelle renvoie à une vision datée et périmée de l'école, qui relèverait des mères et serait la prolongation de l'éducation familiale ! Or c'est exactement l'inverse ! Il ne s'agit pas d'un jardin d'enfants préscolaire, mais d'une véritable école, essentielle dans l'éducation des enfants. C'est pourquoi nous essayons ici d'améliorer son rôle. Cette école est fondatrice de la scolarité, raison pour laqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je tiens, à titre, personnel, à remercier Mme Mazetier pour ses propos et accessoirement pour le retrait de son amendement. Je la remercie à la fois pour avoir posé le problème et pour la manière dont elle l'a fait. Un jour, peut-être dans un avenir proche, nous donnerons aux écoles maternelles un autre nom, qui correspondra mieux aux évolutions de la société, aux attentes des parents, et à ce que vivent les enfants : c'est tout à fait possible. M. le ministre rappelait tout à l'heure sa propre expérience, et ce qui l'a marqué. Nous avons tous été marqués par ces écoles. Mais notre préoccupation essentielle avec ce projet de loi, c'est de savoir ce que nous allons faire de cette école,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...devons en faire vous avez raison, madame Mazetier, de le dire une école première, la première école à laquelle les enfants vont pour apprendre à vivre ensemble, acquérir les bases du langage oral, se développer sur le plan de la sensibilité artistique ; bref, pour jeter les bases de la réussite scolaire, c'est-à-dire de la réussite dans la vie. Nous sommes donc d'accord sur ce qu'est l'école maternelle. Tout ce que vous avez dit, je le pense moi aussi, profondément. Cependant je doute de l'opportunité de réaliser cette modification par voie d'amendement. Nous avons donc une divergence sur l'opportunité de cette modification, mais certainement pas sur la conception de l'école. Pour cette raison, je vous remercie une nouvelle fois de votre intervention. (Applaudissements sur plusieurs bancs du gr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Si vous allez dans des écoles maternelles, comme certains d'entre vous le font, vous y verrez des papas et des mamans qui viennent chercher leurs enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...out à fait convaincues comme je le suis de la nécessité de se battre pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes. La vie politique montre souvent à quel point c'est une affaire compliquée. Oui, je suis d'accord sur le fait qu'il faut mener ce combat de l'égalité, y compris dans des instances comme la nôtre. Mais franchement, au nom de ce combat, vouloir qu'on débaptise les écoles maternelles, il y a là quelque chose d'irréaliste, d'étrange et d'incongru. Franchement, si le Gouvernement avait accepté votre amendement, c'eût été le plus sûr moyen de discréditer la totalité de la loi aux yeux de l'opinion publique. Vous l'avez dit vous-même : vous avez reçu des menaces. Sans doute cela révèle-t-il que cela touche à quelque chose de profond.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... s'accorder au féminin ! J'ai dit au Premier ministre de l'époque qu'il était difficile, sur le plan du langage, de dire « le ministre est enceinte ». (Sourires.) Il va donc bien falloir apprendre à féminiser les tâches de responsabilité. Pourquoi dis-je cela ? Parce qu'une petite fille qui n'entend parler que des hommes politiques, du ministre au masculin, des députés au masculin, et des écoles maternelles au féminin, se forme ainsi, d'une certaine manière, une certaine idée de la société. Moi, cette idée de la société, je la réfute ! (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR, SRC et écologiste.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Lise Dufour-Tonini :

Le projet de loi permet de rendre à l'école maternelle, au-delà du nom qu'on lui donne, toute sa place nous en avons longuement débattu. Son rôle est très important, notamment dans la réduction des inégalités sociales et de l'échec lié à un certain déterminisme. Cet amendement vise à donner une importance particulière à l'apprentissage et à la structuration du langage oral. La qualité du langage, la richesse du vocabulaire, l'usage judicieux de ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Le débat sur cette question a déjà eu lieu. Cela dit, je pense que la politique et les avancées de la société sont faites de symboles. Il est vrai que la question du nom de l'école première ou maternelle ne porte que sur les mots. Mais la portée symbolique est très forte les réactions le prouvent. Je maintiens donc cet amendement. Comme pour la question du droit de vote des femmes pour lequel il a fallu beaucoup de votes négatifs avant d'arriver à un vote positif encore que la problématique ne soit pas tout à fait identique , allons-y pour un premier vote négatif !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cet amendement vise à insérer, après l'alinéa n° 4, l'alinéa suivant : « Les aides versées au titre du présent fonds pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques ne sont pas prises en compte dans le calcul des dépenses de fonctionnement des classes sous contrat visées à l'avant-dernier alinéa de l'article L 442-5 du code de l'éducation. » Les choses me paraissent claires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Cet article pose un problème à première vue délicat, qui peut néanmoins se résoudre. Il est prévu que les activités périscolaires bénéficient aussi bien aux élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques qu'à ceux des écoles privées sous contrat. Or dans notre pays, en vertu de principes très précis, les aides aux écoles privées sous contrat sont d'une part les aides de l'État au profit des personnels et d'autre part les aides au fonctionnement matériel versées par les communes. Ici, il semble s'agir des deux. Aujourd'hui déjà, un certain nombre de communes organisent d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Avis défavorable, car la mission fondamentale des ESPE est de former tous les enseignants, de la maternelle jusqu'à l'université, ce qui inclut les enseignants-chercheurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Et c'est ce que j'ai fait, que cela vous plaise ou non ! Les langues étrangères doivent s'apprendre une fois que l'on connaît correctement sa langue maternelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Vous le voyez, ce sujet mérite quelques échanges car nous ne sommes pas tous d'accord. Je suis un peu surpris par l'amendement de Mme Bechtel, qui a passé du temps à Strasbourg et a dû voir que nous avons développé sur le territoire alsacien un certain nombre de classes bilingues dès la maternelle, ce qui produit d'excellents résultats. Il en est de même en Bretagne. Cette fois-ci, nous sommes sur la même ligne que le Gouvernement, car les résultats montrent que l'apprentissage précoce des langues étrangères est positif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...ous sommes les derniers de la classe européenne en la matière. Cette situation est un peu gênante et montre bien que notre système comporte deux ou trois choses qui ne fonctionnent pas, et auxquelles il convient de remédier. Enfin, je crois me souvenir qu'il est même prévu, dans le socle actuel de connaissances et de compétences, la possibilité d'une initiation aux langues étrangères dès l'école maternelle. Il est donc indispensable d'aller dans cette voie. Malgré les difficultés, nous sommes susceptibles d'obtenir au moins de meilleurs résultats que ceux des élèves français aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

Dans l'histoire de nos populations, il existe une réalité linguistique. Cette richesse linguistique doit être reconnue. Elle l'est par la reconnaissance des langues et cultures régionales, mais elle ne l'est pas toujours en matière de pédagogie. La mise en place de classes bilingues langue régionale - langue française dès la maternelle est un moyen de mieux appréhender et de mieux maîtriser le français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

À La Réunion, des classes passerelles sont mises en place dès trois ans, donc dès la maternelle. Dans toutes les classes où est dispensé un enseignement bilingue français-créole bien identifié et différencié, l'apprentissage du français par les enfants est plus rapide et plus efficace que lorsque les deux langues ne sont pas distinguées. Apprendre les langues étrangères dès le plus jeune âge constitue donc une richesse. L'enseignement des langues régionales dès les premières années de l'éc...