Interventions sur "priorité"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

Il faut clairement afficher une priorité à la formation. C'est indispensable pour la nation. J'entends parler de supprimer les notes et les classements, mais lorsqu'un jeune arrive dans le monde du travail, il est bel et bien noté ! Lorsque quelqu'un crée une entreprise, il est noté, et même par des gens qu'il ne voit jamais ! Le monde du travail est une compétition permanente et c'est une mauvaise chose que de ne pas vouloir apprendre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ar la culture que chacun pourra donner un sens aux savoirs qu'il aura acquis. L'ajout du mot « culture » au socle commun de connaissances et de compétences, au-delà du débat sémantique, procède d'une ambition : que chaque jeune maîtrise enfin ce dont il aura besoin pour affronter le monde contemporain. La deuxième orientation, comme vous l'avez rappelé, monsieur le ministre, consiste à donner la priorité au primaire. Elle vise aussi à réaffirmer le rôle de l'école maternelle, qui doit devenir une école à part entière. Dans cette optique, en faire un cycle particulier est fondamental. Il faut enfin commencer par le commencement. C'est dans le primaire que tout commence, et, hélas, que tout finit parfois, car c'est là que les inégalités sociales et scolaires se creusent. Donner la priorité au pri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

... ? Je vais m'arrêter un instant sur ce que vous appelez « refondation ». Vous nous avez expliqué il y a quelques jours ici même qu'il ne fallait pas confondre les piliers de l'école avec ses fenêtres ou sa toiture. Vous nous dites vous l'avez de nouveau répété tout à l'heure que la refondation de l'école, pour vous, repose sur trois piliers : les rythmes scolaires nous y reviendrons , la priorité donnée au primaire et la réforme de la formation professionnelle des enseignants via les ESPE, les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Ce sont trois éléments importants de notre système éducatif, mais ils n'en sont en rien les fondations. Les fondations de notre système éducatif sont, nous semble-t-il, composées de trois autres éléments : l'architecture globale du système, le st...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...èves et à chaque enseignant d'adapter sa pédagogie à la sociologie de sa classe. C'est pour cette raison que nous voulons une modification profonde du statut des enseignants et du statut des établissements. Il n'y a pas là de contradiction avec l'entrée pédagogique que vous évoquez. Je reviens sur les trois points que vous avez énumérés : formation des enseignants, réforme des rythmes scolaires, priorité au primaire. S'agissant d'abord de la réforme des rythmes scolaires, nous n'allons pas refaire le débat. Il a lieu en ce moment même dans l'ensemble des conseils municipaux et chacun mesure la réussite de votre réforme. Le président de la commission, il y a quelques instants, se félicitait que la ville de Paris s'engage dès 2013 et il avait l'ambition qu'une grande majorité des communes français...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...availler sur une réforme des rythmes scolaires à condition de l'appliquer en même temps à l'année, à la semaine et à la journée, ou en commençant par l'année scolaire pour pouvoir répercuter les cinquante-quatre heures en question sur l'ensemble de la semaine et de la journée. Voilà une réforme des rythmes scolaires qui pouvait avoir un sens ! Le deuxième pilier de votre réforme vise à donner la priorité au primaire. Sur ce point, nous partageons votre constat et votre analyse : nous devons donner la priorité au primaire. Nous le savons tous, c'est parce que nous n'avons pas su anticiper l'échec scolaire dans le primaire que nous n'arrivons pas à résoudre les problèmes au collège, puis au lycée. Jusque-là, nous sommes d'accord. Le problème, c'est qu'au-delà de l'incantation « priorité au primair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Si je comprends bien, avec 7 000 postes en cinq ans, vous allez faire une révolution pédagogique pour 255 000 classes en France. Il y a une vraie différence entre l'incantation « priorité au primaire » et la réalité. Nous pouvons trouver une solution et aller au-delà de ce que vous proposez. Les moyens que la France consacre à son système scolaire représentent 6,3 points de PIB, contre 6,2 pour la moyenne de l'OCDE. Mais il y a, à l'intérieur de notre système, une répartition inégale entre ce que nous accordons d'un côté au lycée, de l'autre au primaire. Nous dépensons beaucoup pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

À l'heure où tous les pays occidentaux connaissent des difficultés en matière de maîtrise des déficits publics, et notamment la France, et tant que nous ne prendrons pas en compte cette réalité pour assumer des choix politiques complexes, liés au statut des enseignants, nous ne pourrons pas trouver de solution au problème que vous soulignez, à savoir donner une véritable priorité au primaire. Le troisième pilier de votre réforme concerne les ESPE. Vous affirmez qu'avec ce troisième pilier vous allez révolutionner le système éducatif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Le problème de la réforme du collège, le problème du lycée, notamment de la voie professionnelle, le problème du supérieur avec, il y est explicitement fait référence, le bac-3 et le bac+3 , la réorganisation qui fera forcément, presque mécaniquement, suite à la réforme du primaire, en lui donnant la priorité, c'est dans le texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

Les Français ont élu François Hollande à la Présidence de la République, avec une priorité inédite et forte : la jeunesse et l'école. La concertation nationale relative à la refondation de l'école a confirmé l'importance de faire vivre un nouveau projet éducatif français, qui doit être aussi un projet de société. Vous avez, monsieur Apparu, participé vous-même aux débats en commission. Vous avez déposé des amendements, vous avez même proposé un texte alternatif au rapport annexé, et, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...scours revendiquant l'égalité, notre système éducatif est devenu de plus en plus inégalitaire, les écarts se creusant de plus en plus, au détriment des catégories sociales les plus défavorisées. Qui trop embrasse, mal étreint : l'école ne peut plus pallier toutes les insuffisances de la société, comme elle ne peut plus répondre à toutes ses attentes. Il faut recentrer l'école autour de certaines priorités : c'est la première exigence qui guide notre position dans ce débat sur l'école, j'y reviendrai un peu plus tard. La seconde dérive tient à la trop grande rigidité de notre système éducatif : il souffre depuis des décennies d'un excès de centralisation qui étouffe les initiatives. Notre système scolaire se révèle incapable de prendre en compte la diversité des élèves, alors que l'enjeu, aujourd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Loin d'établir clairement des priorités, ce rapport annexé cherche surtout à ne rien oublier. Mais, comme l'indiquait, il y a déjà plus de vingt ans le Conseil d'État dans son rapport public sur la sécurité juridique : « quand la loi bavarde, le citoyen ne l'écoute plus que d'une oreille distraite ». Quelle oreille les citoyens vont-ils prêter à cette succession d'alinéas, dont chacun, pris séparément, a peut-être sa justification, ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Les experts, nous le savons, sont divisés à ce sujet. Cette généralisation est-elle seulement possible, à l'heure où nous devons faire des choix budgétaires draconiens ? Ce manque de priorité, nous le retrouvons également dans le message que ce texte adresse aux enseignants et aux élèves : un message qui appelle à moins d'exigence. En effet, quel message adressez-vous quand vous dites vouloir supprimer les notations, les redoublements et les devoirs à la maison, sans rien proposer à la place ? Je le répète : si certaines mesures peuvent s'entendre et être débattues, nous ne devons pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...ieur le ministre, nous ne souhaitons pas, comme vous l'écrivez, que le Gouvernement « s'appuie sur la jeunesse pour changer les mentalités ». Un gouvernement n'a pas à changer les mentalités, et il n'a pas à instrumentaliser la jeunesse. Vous le voyez, pour engager l'école sur une nouvelle voie, ce texte doit faire l'objet de travaux complémentaires en commission tant il est loin de formuler des priorités, de libérer les initiatives, et de rassembler autour d'une vision commune et fédératrice. Comme le montre la réforme mal engagée des rythmes scolaires, la méthode pour réformer est importante. C'est pour cela que le groupe UMP vous propose de renvoyer ce texte en commission. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

Il contient des mesures nouvelles innovantes et nécessaires, qu'il s'agisse de la création de 60 000 postes, la priorité donnée au primaire, le fait d'avoir plus de maîtres que de classes, la formation des enseignants, la scolarisation des tout-petits, l'enseignement des langues étrangères dès le CP, le développement du numérique, la fin de la stigmatisation des écoles dans les quartiers populaires, le développement de l'enseignement professionnel, et tant d'autres. Votre motion de renvoi ne démontre finalement qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... de postes et la suppression de la formation professionnelle n'ont pas amélioré la situation de l'école, bien au contraire. Une loi sur la refondation se doit donc de considérer cette question des moyens pour l'école et de la formation professionnelle des enseignants. Vous dites qu'il existe des causes multiples à l'échec de l'école, notamment le fait que l'école n'est pas assez centrée sur ses priorités. Il faudrait d'abord nous dire quelles sont ces priorités. N'êtes-vous pas en train de nous parler d'un socle commun minimum, alors que nous avons aujourd'hui besoin d'une école qui donne un maximum de qualifications et de compétences pour que demain, ces hommes et ces femmes soient capables de maîtriser les enjeux de notre société et d'exercer des métiers qui demandent toujours plus de qualific...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

... réparation, mais avoir l'audace et l'envergure nécessaires pour faire mieux et autrement. Il ne s'agit pas de donner des moyens sans réformer, ni de réformer sans moyens. Non : investir pour notre jeunesse, c'est construire l'avenir. Sur ce point, je souhaite d'ores et déjà saluer les efforts budgétaires entrepris. Par-delà les moyens, c'est aussi la volonté de changement que nous soutenons : la priorité au primaire, le « plus de maîtres que de classes », la réforme des rythmes scolaires, la scolarisation des moins de trois ans dans les zones en difficulté. Nous soutenons toutes ces avancées mais, plus encore, l'urgence de la situation appelle des changements de fond et d'envergure. Monsieur le ministre, soyez assuré que votre réforme rencontre le soutien déterminé des écologistes. C'est dans ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

...école. Cependant, nous avons le devoir de mettre en commun les connaissances, les constats de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas et d'en tirer des leçons partagées et constructives. Certes nombre de préoccupations assaillent chaque jour nos concitoyens : croissance, compétitivité, chômage, sécurité, retraites, pouvoir d'achat... Alors certains s'étonneront, voire critiqueront cette priorité d'action publique. Pourtant, les résultats scolaires qui ne cessent de régresser doivent tous nous alarmer : c'est pourquoi le Président de la République et vous-même, monsieur le ministre, avez choisi d'accorder la priorité à l'école, à la jeunesse, et de leur consacrer des moyens s'inscrivant dans une démarche de raison, de long terme et d'intérêt national. Lorsque toutes les études, national...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

... croissance dans la durée, elle doit élever le niveau de qualification de sa jeunesse vous êtes d'accord avec nous et la préparer à l'économie du XXIe siècle, qui appelle des citoyens capables de communiquer en langue étrangère, de connaître leur histoire, de maîtriser les outils numériques, de travailler différemment, en développant toujours de nouvelles compétences. Nous devons accorder la priorité au primaire, former nos professeurs, améliorer le temps scolaire et le temps éducatif, modifier nos pédagogies, inventer de nouveaux outils pédagogiques, réformer notre système d'orientation, diversifier nos filières, moderniser nos pratiques et nos méthodes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

Aussi, s'appuyant sur une large concertation enseignants, parents d'élèves, collectivités territoriales, lycéens, associations, parlementaires, chercheurs, universitaires et représentants ministériels, y compris le monde économique et professionnel , ce texte entend donc donner la priorité à l'école primaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Monsieur le ministre, votre démonstration en réponse à ma question sur ce sujet, ici même le 27 février dernier, ne m'a pas convaincu. Dans une refondation, avez-vous expliqué, il s'agit de bien poser les bases en donnant la priorité au primaire, à la formation des maîtres, au temps scolaire, objectifs qu'au groupe UMP nous ne contestons nullement. Mais, disiez-vous, pas question de poser des portes ou des fenêtres, encore moins un toit, ce sera pour plus tard quand les bases seront solides. Et c'est là que nos conceptions divergent car notre école continue d'avancer, avec des difficultés parfois mais aussi avec des réussites...