31 interventions trouvées.
...la réussite scolaire et inscrire le pays sur une trajectoire de croissance structurelle forte, dans une économie de la connaissance internationale. Il y est dit également que la refondation doit conduire à une réduction de l'impact des déterminismes sociaux et de toutes les inégalités. Or, pour suivre ces perspectives de redressement, notre système éducatif doit s'occuper davantage de l'insertion professionnelle des jeunes. (Les amendements identiques nos 592 et 627 ne sont pas adoptés.)
...is longtemps déjà, trop de jeunes quittent le système scolaire sans formation et éprouvent de ce fait les pires difficultés à s'intégrer sur le marché du travail. La comparaison avec l'Allemagne est éclairante : avec un nombre d'apprentis deux fois supérieur, nos voisins enregistrent un taux de chômage des jeunes nettement inférieur au nôtre. Le précédent gouvernement avait fait de la formation professionnelle une ambition majeure, appuyée sur la volonté de compter rapidement 800 000 jeunes en apprentissage. Aujourd'hui, si ce projet de loi comporte quelques articles proposant un simple toilettage des dispositifs existants et des mesures abrogeant des dispositifs en place, il ne témoigne pas pour autant d'une volonté claire de faire de l'apprentissage et de la formation professionnelle une priorité nat...
Monsieur le ministre, nous pensons que cet amendement est essentiel. D'abord parce qu'il réaffirme l'importance de la voie professionnelle, comme voie de réalisation et d'accomplissement social, personnel et professionnel, pour les jeunes. Il porte également un enjeu qui les dépasse, qui est un enjeu d'ordre économique. Même s'il ne s'agit pas d'assujettir l'éducation nationale aux besoins de l'économie, on ne peut pas les ignorer. Je voudrais évoquer ici le cas des industries et des métiers de la mécanique, fondamentaux pour la ré...
Je souhaite que l'on s'attarde un peu sur cet amendement. Je pense sincèrement que la voie professionnelle peut être une voie d'excellence. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Mais, pour cela, il ne faut pas que les enfants subissent une orientation forcée ni qu'ils aient le sentiment que cette voie professionnelle soit une voie de garage destinée aux élèves en difficulté.
Vous approuvez, mais que dit votre amendement ? Précisément que cette voie doit permettre « aux jeunes en difficulté dans les filières dites généralistes de trouver rapidement une solution leur assurant un avenir professionnel ». Cela revient à dire que cette filière professionnelle, elle est faite pour les élèves en difficulté ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) (L'amendement n° 842 n'est pas adopté.)
Parler de chacun et de tous, c'est bien, mais, ce faisant, nos collègues de l'opposition semblent faire abstraction du bilan de la droite ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Face à la situation que nous connaissons actuellement les classes surchargées, la formation professionnelle tronquée, les inégalités sociales , il me paraît nécessaire de remettre l'enseignant, l'élève, l'apprenant, au coeur du débat. (Mêmes mouvements.)
Cet amendement a pour objectif d'aborder la question de l'insertion professionnelle, au coeur des préoccupations de nos concitoyens. Lorsque l'on interroge les familles sur le devenir de leurs enfants, le sujet qui revient de façon récurrente est bien celui-là. Pour qu'elle soit une réalité, il est important de faire en sorte que le système éducatif joue tout son rôle, non pas en prenant directement en charge cette question, mais en l'intégrant dans ses orientations. Nous le de...
Cette précision me semble en effet importante et en cohérence avec ce que je disais plus tôt sur les orientations de ce projet de loi. Monsieur le ministre nous a dit que nous avions en France un véritable problème de chômage chez les jeunes, ce qui est vrai, et que nous devions donc tout mettre en oeuvre pour le faire diminuer de façon significative : cette question de l'insertion professionnelle doit être d'autant mieux présente et prendre toute sa place dans les orientations de la loi que nous sommes en train d'adopter.
Que leur proposons-nous ? Une véritable formation professionnelle qui va leur permettre d'être armés devant les élèves, de faire véritablement leur métier d'enseignant. D'ailleurs, le retour de la formation a entraîné une recrudescence de candidats aux concours de recrutement.
...maintenant ce que vous n'avez pas pu faire durant les dix dernières années. Vous parlez de M. Darcos et de sa loi de 2008 sur le socle de compétences. Vous présentez de nombreux amendements sur ce socle de compétences qui a été mal expliqué, qui est appliqué par seulement 50 % des collèges en France, et qui est aussi une cause de rupture de l'élève qui ne peut pas y adhérer. Quant à l'insertion professionnelle, ce projet de loi de refondation de l'école en parle. Il y est question du parcours professionnel du jeune, de l'apprenant, et de la nécessité de ne laisser personne au bord du chemin. Pour conclure sur le statut des enseignants, rappelons que ceux-ci ont quand même été maltraités, malmenés au cours des dernières années.
... de travail. Ensuite, cela passe par la formation, initiale et continue. J'insiste sur les deux. Les enseignants doivent pouvoir bénéficier tout au long de leur carrière des progrès de la recherche pédagogique, d'un apport de connaissances nouvelles. Ce qui est proposé dans le projet de loi, et je m'en suis déjà réjouie, c'est à la fois une formation de haut niveau universitaire et une formation professionnelle, avec les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. C'est le début d'un parcours, a dit M. le ministre. Il a aussi fait allusion à ma proposition d'organiser le plus rapidement possible un véritable pré-recrutement, permettant de conduire le maximum de jeunes vers ces métiers. Mais c'est aussi la revalorisation du métier lui-même. Je ne reviendrai pas sur les citations qui ont été fai...