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...on », et la section I « Les principes de l'éducation ». Ces amendements proposent donc que le goût de l'effort et le respect de l'autorité fassent partie des principes de l'éducation : cela ne me semble pas totalement inopportun ni superflu, pour reprendre les termes curieux employés par Mme la ministre. M. le rapporteur nous a répondu que cela allait de soi ; or cela est vrai également de « la réussite de tous », de « la participation des parents » ou de « la coopération entre tous les acteurs de la communauté éducative ». Soit tout cela va de soi, soit rien ne va de soi : dès lors que l'on considère opportun d'« enrichir » cet article avec ces phrases supplémentaires, il ne paraît pas inopportun d'attacher une importance particulière au respect de l'autorité et au goût de l'effort, et donc de ...
L'avant-dernière phrase de l'alinéa 5 de l'article 3 A dispose que « Pour garantir la réussite de tous, l'école se construit avec la participation des parents, quelle que soit leur origine sociale. » Les débats en première lecture au Sénat ont mis en exergue la volonté de mieux impliquer les parents dans l'école. Il est important de donner un sens à cette implication en indiquant que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. On ne peut pas considérer qu'il existe une éga...
...de l'autorité n'avaient pas leur place dans la section I « Les principes de l'éducation » du chapitre Ier « Les principes et missions de l'éducation » de l'article 3 A. Maintenant, c'est au tour des parents, qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants, de ne pas l'avoir non plus. C'est dommage, car ce sont des notions fortes qui ont leur place ici. À mon avis, les termes « Pour garantir la réussite de tous » avaient leur place ailleurs qu'à l'article 3 A. Comme si la réussite de tous était intrinsèquement liée à la participation des parents ! En effet, la « mixité sociale des publics scolarisés » et la « coopération de l'ensemble des acteurs de la communauté éducative » contribuent aussi à garantir la réussite de tous. On perçoit à nouveau le côté verbeux de cet article qui, au total, n'app...
...ts. Il n'y a pas là de contradiction avec l'entrée pédagogique que vous évoquez. Je reviens sur les trois points que vous avez énumérés : formation des enseignants, réforme des rythmes scolaires, priorité au primaire. S'agissant d'abord de la réforme des rythmes scolaires, nous n'allons pas refaire le débat. Il a lieu en ce moment même dans l'ensemble des conseils municipaux et chacun mesure la réussite de votre réforme. Le président de la commission, il y a quelques instants, se félicitait que la ville de Paris s'engage dès 2013 et il avait l'ambition qu'une grande majorité des communes françaises suive Paris pour cette date. Malheureusement, il me semble que quand on regardera la réalité des chiffres, la plupart des collectivités locales feront ce choix en 2014, pas en 2013.
...ement après amendement, que nous avons détruit des postes, voire l'école, etc. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Donc, je vais m'arrêter sur cette question qui, chacun en conviendra, est malheureusement la question centrale des débats sur l'éducation en France depuis trente ans. Depuis trente ans, quand on parle école, on parle essentiellement boutique, moyens, chiffres et non réussite des élèves.
Or toutes les études internationales montrent hélas l'absence de corrélation directe entre les moyens affectés à l'école et la réussite scolaire.
...nts, on parle des enseignants. Très certainement, ce n'est pas de droit constitutionnel que vous avez voulu nous parler. Vous nous avez en fait expliqué que vous n'aviez pas tout à fait la même vision de la refondation de l'école. Pour vous, l'école doit s'adapter à différents publics. Pour vous, l'école se conjugue avec l'autonomie, alors que nous pensons, nous, l'école de la République pour la réussite de toutes et tous. C'est pourquoi le groupe GDR votera contre votre motion de rejet préalable. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR, SRC, écologiste et RRDP.)
...st incapable d'accorder une autonomie suffisante aux établissements, alors qu'on sait que la diversité des réalités territoriales et sociales doit être prise en compte, notamment au travers d'expérimentations évaluées. Notre système scolaire est incapable de faire vraiment confiance aux enseignants, alors que les comparaisons internationales montrent bien que l'effet-maître est primordial dans la réussite scolaire. Notre système éducatif, on le voit, doit laisser davantage de liberté à la communauté éducative : c'est la deuxième exigence à laquelle nous devons nous soumettre. Il doit valoriser beaucoup plus la diversité des élèves et prendre mieux en compte les différences sociales et territoriales. La troisième dérive, enfin, tient au fait que notre école n'est plus, depuis des décennies, porté...
...en faveur d'un renvoi de ce texte en commission. Le rapporteur a vanté les vertus de la grande concertation estivale ; mais nous estimons que le débat doit se prolonger encore dans nos travaux parlementaires, car il y a des silences dans ce projet de loi. Il ne fait quasiment aucune mention de l'autonomie des établissements, de la contractualisation avec le corps enseignant sur la question de la réussite scolaire, de la revalorisation du métier d'enseignant ils sont dramatiquement déclassés aujourd'hui , de la formation continue, du rôle des parents ou de l'individualisation des méthodes d'enseignement. Certains points méritent grandement d'être travaillés, tant les modalités de leur application sont nébuleuses, voire catastrophiques. C'est le cas des rythmes scolaires ainsi que l'articulatio...
...s, aux professeurs et aux professeurs des écoles que nous connaissons désormais, de transmettre et de faire vivre la République, la laïcité, bien sûr, et surtout l'idée généreuse d'une école publique et obligatoire, une et indivisible, offrant sans distinction de territoire ou d'origine sociale la même qualité d'encadrement, et les mêmes moyens, avec pour but non l'excellence de certains, mais la réussite de tous. Mes chers collègues, je pense que nous sommes nombreux, de part et d'autre, à souscrire à cette vision de l'école comme le lieu de la laïcité, de la transmission des savoirs, de l'apprentissage de la citoyenneté, et comme la clé d'une future ascension sociale pour les plus modestes. Pourtant, si nous sommes tous réunis aujourd'hui, c'est parce que notre école ne répond plus à ces exigen...
... je souhaite insister ici sur un certain nombre d'amendements que le groupe RRDP a déposés et qui concernent notamment le cas des élèves intellectuellement précoces. Paradoxalement, les deux tiers de ces enfants sont en échec scolaire. La République n'a pas le droit de laisser tomber ces pépites : le personnel enseignant et non enseignant doit être formé à cette problématique pour participer à la réussite scolaire de ces enfants. Les inégalités se cristallisent très tôt. Les retards accumulés à l'école primaire ne se rattrapent pas au collège, et encore moins au lycée. À la sortie de l'école primaire, un quart des élèves ont des acquis fragiles et 15 % sont déjà en décrochage. De plus, l'écart se creuse entre les élèves en difficulté de plus en plus nombreux et entre ceux qui s'en sortent. En ou...
Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, l'école ouverte à tous et toutes, l'école qui a pour mission la réussite de chacun et chacune est source d'épanouissement pour chaque individu. Elle est aussi au coeur de l'originalité de notre République, dont les avancées sociales et humaines sont essentiellement issues de l'intervention populaire, de la démocratie grâce à l'accès du plus grand nombre aux connaissances. L'école de la République, qui a su offrir à des générations de filles et de garçons la possibili...
Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la ministre, mes chers collègues, nous étudions aujourd'hui un texte fondamental pour l'avenir de notre pays, de notre jeunesse, un texte qui relève le défi de garantir à tous nos enfants réussite et épanouissement au sein de l'école. Je regrette seulement que nos collègues de l'opposition n'aient pas encore une lecture assez lucide de ce projet de loi. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Ces systèmes réduisent en outre les inégalités. Certes, la refondation prendra du temps mais le temps de l'éducation est nécessairement un temps long. La culture de l'école n'est pas celle de l'émotion ou de la précipitation ; elle est celle de la raison et du temps patient et persévérant. L'objectif de la refondation est clair : c'est la réussite de tous les élèves. À travers votre engagement, monsieur le ministre, depuis plusieurs semaines et sur l'ensemble du territoire,
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, alors que l'école depuis la loi Fillon de 2005 était en train de faire sa révolution silencieuse pour permettre la réussite de tous les élèves,
... priorité au primaire, à la formation des maîtres, au temps scolaire, objectifs qu'au groupe UMP nous ne contestons nullement. Mais, disiez-vous, pas question de poser des portes ou des fenêtres, encore moins un toit, ce sera pour plus tard quand les bases seront solides. Et c'est là que nos conceptions divergent car notre école continue d'avancer, avec des difficultés parfois mais aussi avec des réussites formidables, grâce à des enseignants pleinement engagés dans leur noble mission auprès des élèves. Une note de janvier 2013 provenant du Centre d'analyse stratégique du Premier ministre démontre que favoriser le bien-être des élèves est une condition de la réussite éducative. Elle précise qu'aujourd'hui neuf jeunes sur dix se sentent bien à l'école, ce qui est plutôt satisfaisant, mais malheure...
...nes dans une période où les facteurs de division sont légion et où la différence à la naissance tend à primer la volonté d'un destin commun. Voilà donc bien un facteur de cohésion nationale, car le socle vise non seulement à combattre l'échec scolaire mais aussi à permettre la poursuite d'études. Avec le socle commun, la nation voit haut et loin : haut pour l'avenir professionnel et loin pour la réussite de la vie en société. L'article 7 du projet confirme, selon moi, cette ambition, avec l'adjonction de la culture que le rapporteur et Martine Faure ont présentée comme incontournable : soit. Nous restons toutefois sur notre faim : les modalités du socle seront précisées par décret et son contenu comme son articulation avec les programmes seront au menu du nouveau Conseil supérieur des programmes...
L'école est le socle de notre République. Une société qui s'attache à la réussite et à l'épanouissement de sa jeunesse, de ses enfants, est une société porteuse d'avenir. Notre majorité s'est engagée à refonder et protéger notre école. À travers la loi de refondation de l'école, nous en avons l'opportunité : saisissons-la ! Notre volonté à tous, je l'espère, est de permettre à la France d'avancer dans la confiance et de permettre à chaque Français de trouver sa place dans un...
...ouhaite y participer. Dans cet esprit, plusieurs amendements ont été déposés notamment concernant le pilotage qui, selon nous, est trop régionalisé en matière d'offre de formation, menaçant ainsi l'égalité territoriale. De même, nous souhaitons que les parents soient encore mieux associés aux décisions qui concernent leurs enfants. Enfin, nous voulons améliorer encore l'action de l'école pour la réussite des enfants en situation de handicap. Vous connaissez mon attachement à ce sujet. Nous souhaitons que l'école offre davantage de moyens pour ces jeunes et que leurs familles soient beaucoup plus écoutées qu'aujourd'hui. Telles sont, monsieur le ministre, les remarques que je voulais formuler sur votre projet de loi et avant que s'ouvre la discussion des amendements. Je sais votre ambition pour ...
...ole maternelle et primaire, continuer par le collège et le lycée dans cette loi de programmation, la première du quinquennat. Pourquoi l'école primaire est-elle la priorité ? Parce qu'elle donne à l'élève les bases qui déterminent la suite de sa scolarité. C'est sa paupérisation qui a fait prospérer l'échec et le décrochage scolaires. C'est sa renaissance et sa transformation qui conditionnent la réussite de notre système éducatif. La nouvelle architecture que vous présentez, monsieur le ministre, combine le retour à des fondamentaux de l'école républicaine et l'audace d'une nouvelle organisation de la transmission des savoirs. Ce projet de loi met en oeuvre un véritable projet de société. Ce projet repose sur un effort budgétaire sans précédent. Cette réorganisation s'appliquera à tout le parco...