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...ourrait comprendre que la création des ESPE change fondamentalement le système éducatif. Malheureusement, je crains que vos désirs en la matière ne se soldent par un échec. Voilà les trois piliers sur lesquels repose votre texte. Nous ne partageons pas votre vision des choses. Certes, ces trois piliers constituent des avancées qui ne sont pas insignifiantes, mais il ne s'agit pas d'une véritable refondation. Ce sont plutôt les portes et les fenêtres du système éducatif que vous dessinez, bien plus que les fondations de notre école. Pour notre part, nous proposons une vision alternative pour refonder véritablement l'école, qui a besoin de cette refondation. Nous partageons le constat que vous formulez dans l'exposé des motifs de votre texte. Notre école souffre de trois maux principaux, que vous ave...
Enfin, deux points me semblent incontournables pour une véritable refondation, le statut des établissements et celui des enseignants. Nous ne pouvons pas continuer à fonctionner avec une définition du statut de l'enseignant qui date de 1950, à une époque où 50 % d'une classe d'âge atteignaient le collège et 15 % le lycée. La définition du statut de l'enseignant, nous le savons tous, est en France exclusivement disciplinaire et repose sur la transmission de connaissances, a...
...alisée, afin de ne plus traiter un lycée de centre ville comme un lycée de banlieue et une école primaire rurale comme une école primaire de centre ville. Cet élément ne figure pas davantage dans votre texte. On y trouve, je crois, une fois le mot « autonomie », dans le rapport annexé, mais d'orientation, point. Je trouve dommage et décevant que manquent à ce texte de loi les vrais piliers de la refondation, c'est-à-dire une nouvelle architecture scolaire et une véritable ambition de réforme du statut de l'enseignant et de l'établissement. Pour ces raisons, nous nous opposerons à ce texte car nous avons une ambition bien différente pour notre école. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
Ce que je ne comprends pas, monsieur Apparu, c'est que vous nous invitiez, après ce brillant plaidoyer pour la refondation que nous vous proposons, à voter une motion de procédure dont l'objet devrait normalement être de démontrer l'inconstitutionnalité de la loi. Or je n'ai pas entendu dans votre argumentation le moindre motif d'inconstitutionnalité.
...ra d'assurer un avenir meilleur à la nation. En effet, on élèvera le niveau de compétences et de connaissances, et, en parlant de cela, contrairement à ce que vous prétendez, on parle des enfants, on parle des enseignants. Très certainement, ce n'est pas de droit constitutionnel que vous avez voulu nous parler. Vous nous avez en fait expliqué que vous n'aviez pas tout à fait la même vision de la refondation de l'école. Pour vous, l'école doit s'adapter à différents publics. Pour vous, l'école se conjugue avec l'autonomie, alors que nous pensons, nous, l'école de la République pour la réussite de toutes et tous. C'est pourquoi le groupe GDR votera contre votre motion de rejet préalable. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR, SRC, écologiste et RRDP.)
Les Français ont élu François Hollande à la Présidence de la République, avec une priorité inédite et forte : la jeunesse et l'école. La concertation nationale relative à la refondation de l'école a confirmé l'importance de faire vivre un nouveau projet éducatif français, qui doit être aussi un projet de société. Vous avez, monsieur Apparu, participé vous-même aux débats en commission. Vous avez déposé des amendements, vous avez même proposé un texte alternatif au rapport annexé, et, à présent vous venez nous dire que ce rapport annexé n'a pas lieu d'être ! Vous avez proposé de ...
Une refondation qui fait l'impasse sur le collège et l'orientation, qui est aujourd'hui majoritairement subie plutôt que choisie, ce n'est pas une refondation. Parler d'une refondation sans évoquer le lycée, sans faire une première évaluation de la réforme des lycées, du poids des options qui aujourd'hui sont coûteuses dans notre système scolaire, sans apporter véritablement quelque chose, ce n'est pas une refo...
... scolaire, ne datent pas de ces cinq dernières années et ne sont pas dus aux suppressions de postes et à la suppression de la formation professionnelle. Bien sûr, certaines causes remontent plus loin ; mais acceptez tout de même d'entendre que les suppressions de postes et la suppression de la formation professionnelle n'ont pas amélioré la situation de l'école, bien au contraire. Une loi sur la refondation se doit donc de considérer cette question des moyens pour l'école et de la formation professionnelle des enseignants. Vous dites qu'il existe des causes multiples à l'échec de l'école, notamment le fait que l'école n'est pas assez centrée sur ses priorités. Il faudrait d'abord nous dire quelles sont ces priorités. N'êtes-vous pas en train de nous parler d'un socle commun minimum, alors que nous ...
...ute de son avenir. C'est pourquoi nous devons lui redonner confiance et renouveler la promesse de l'école à nos enfants. C'est ce que nous entendons faire aujourd'hui ! Il s'agit de redonner de l'ambition à l'école, de lui permettre de renouer avec ses missions d'école de la République garante de l'égalité des droits quels que soient les origines des élèves ou les moyens de leurs familles. Cette refondation ne doit pas se limiter à une simple réparation, mais avoir l'audace et l'envergure nécessaires pour faire mieux et autrement. Il ne s'agit pas de donner des moyens sans réformer, ni de réformer sans moyens. Non : investir pour notre jeunesse, c'est construire l'avenir. Sur ce point, je souhaite d'ores et déjà saluer les efforts budgétaires entrepris. Par-delà les moyens, c'est aussi la volonté de...
...t inactif. L'évaluation des compétences en lecture de l'ensemble des jeunes âgés de dix-sept ans effectuée lors de la journée d'appel de préparation à la défense en 2009 a montré que les proportions de lecteurs présentant de grandes difficultés s'élèvent à plus de 15 % outre-mer et atteignent même 25 % en Guyane, contre 5 % en moyenne nationale. J'attends donc beaucoup de ce projet de loi sur la refondation de l'école de la République. Il faudra au moins une refondation pour que l'école respecte enfin pleinement l'engagement républicain d'assurer à chaque élève, à travers la formation scolaire, la transmission des connaissances, des compétences et de la culture nécessaires au plein exercice de la citoyenneté dans la société de l'information et de la communication. De multiples rapports montrent en ...
... permet plus aujourd'hui la réussite de toutes et tous. Notre système est aux abonnés absents d'une véritable démocratisation ! Il n'arrive plus à dépasser les inégalités sociales et territoriales. Le projet de loi qui nous est soumis répond-il vraiment à cette belle ambition ? Monsieur le ministre, vous nous avez mis en appétit par vos interventions et la consultation que vous avez menée sur la refondation. Mais le menu contenu dans votre projet de loi n'est pas entièrement satisfaisant. C'est d'ailleurs la raison de la manifestation nationale pour l'éducation du 6 avril prochain à l'appel de la FSU, dont l'objet est de tenir « les engagements d'un projet ambitieux de l'école maternelle jusqu'à la fin du lycée... » J'aborderai d'abord la question de l'équipe pédagogique pour me féliciter de la cré...
Monsieur le ministre, je tiens à saluer votre détermination et votre engagement en faveur de la refondation de notre école, ouvrant ainsi la porte vers toutes les transformations et tous les possibles pour chacun de nos enfants. Nous pouvons le répéter, refonder l'école de la République, c'est refonder la République par l'école. L'école, et je le dis avec ferveur, est un bien commun, un bien public, une chance, une immense chance pour tous les enfants. Et lorsque l'école avance, dans notre pays, c'est...
L'absence de perspectives, la volonté de ne pas tenir compte des difficultés ont conduit à la défiance et au découragement de l'ensemble de la communauté éducative. C'est la confiance qu'il nous faut aujourd'hui reconquérir. Le présent projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République constitue une étape majeure, décisive et essentielle de la grande refondation de la maison école, de la maternelle à l'université ; c'est une première marche que nous devons franchir, une étape que nous nous devons de réussir. Les attentes à l'égard de l'école sont considérables et les passions souvent exacerbées. Il est donc très difficile de construire du consensus ...
...ialisés aux élèves en difficulté seront renforcés dans leurs missions en relation avec le dispositif « plus de maîtres que de classes ». Ce texte assure une passerelle entre l'école et le collège, mettant fin aux transitions brutales ; le conseil « école-collège » permettra aux élèves de CM2 de franchir le palier beaucoup plus sereinement. Ce texte replace aussi l'enseignant au coeur même de la refondation de l'école. Il prévoit le recrutement de 60 000 enseignants supplémentaires d'ici à 2017 et le rétablissement d'une nouvelle formation initiale et continue des enseignants par la création d'écoles supérieures du professorat et de l'éducation, véritables écoles de professionnalisation des métiers de l'enseignement. La qualité d'un système éducatif tient en effet à la qualité de ses enseignants. No...
Ces systèmes réduisent en outre les inégalités. Certes, la refondation prendra du temps mais le temps de l'éducation est nécessairement un temps long. La culture de l'école n'est pas celle de l'émotion ou de la précipitation ; elle est celle de la raison et du temps patient et persévérant. L'objectif de la refondation est clair : c'est la réussite de tous les élèves. À travers votre engagement, monsieur le ministre, depuis plusieurs semaines et sur l'ensemble du t...
surgit, de manière précipitée et brutale, le projet de refondation de l'école voulu par la nouvelle majorité. Ce projet de loi, brouillé par le décret très controversé sur les rythmes scolaires, ressemble plus à un lifting qu'à une nouvelle fondation de l'école. Bref, à y regarder de près : beaucoup de bruit pour pas grand-chose !
Monsieur le ministre, votre démonstration en réponse à ma question sur ce sujet, ici même le 27 février dernier, ne m'a pas convaincu. Dans une refondation, avez-vous expliqué, il s'agit de bien poser les bases en donnant la priorité au primaire, à la formation des maîtres, au temps scolaire, objectifs qu'au groupe UMP nous ne contestons nullement. Mais, disiez-vous, pas question de poser des portes ou des fenêtres, encore moins un toit, ce sera pour plus tard quand les bases seront solides. Et c'est là que nos conceptions divergent car notre école ...
...me, selon moi, cette ambition, avec l'adjonction de la culture que le rapporteur et Martine Faure ont présentée comme incontournable : soit. Nous restons toutefois sur notre faim : les modalités du socle seront précisées par décret et son contenu comme son articulation avec les programmes seront au menu du nouveau Conseil supérieur des programmes. Au-delà des trois piliers sur lesquels repose la refondation, qu'ont largement exposés M. le ministre et M. le rapporteur, où sont les innovations de ce projet de loi, celles qui doivent permettre à nos élèves de progresser et de choisir librement leur orientation au cours de leur scolarité ; celles qui doivent contribuer à réduire le nombre de décrocheurs ; celles qui doivent prendre en compte les aptitudes et les aspirations des élèves et de leurs famill...
N'ayant pas trouvé d'innovation majeure dans ce texte, monsieur le ministre, je vous en propose une, portant sur la gouvernance de l'école et la revalorisation de la fonction de directeur d'école. Les directeurs sont en effet les parents pauvres de ce projet de loi, de cette refondation qui n'en est pas une ! Pourtant, afficher la priorité au primaire constituait l'occasion de donner à ces directeurs les moyens d'exercer pleinement leurs fonctions. Tout comme je crois à « l'effet maître », je crois à « l'effet chef d'établissement ». Selon les termes du décret du 24 février 1989 modifié, un directeur d'école reste un pair parmi ses pairs. Il continue à exercer des responsabilit...
...elle de transmettre les savoirs construits par les hommes précédents aux générations naissantes et de rendre celles-ci capables de continuer le travail. Elle assure la continuité de l'esprit, la permanence de la connaissance, la pérennité de l'histoire comme histoire commune du savoir et de la liberté. Son noyau fondamental est là : la liberté par le savoir, le savoir par la liberté. L'idée d'une refondation ne saurait se penser en dehors de cet équilibre. Mais l'école de la République représente bien plus que cela. Mythe ou réalité, la force de notre pays repose sur une idée fondatrice, une espérance inspirée du rationalisme des Lumières, un élan collectif qui fait de la République une promesse à renouveler sans cesse : l'exigence permanente que la transmission du savoir intègre l'idée de liberté e...