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Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, vous nous parlez de refondation de l'école de la République. Il me paraît que ce texte n'a de refondation que le nom, puisqu'il s'agit essentiellement de créer 60 000 postes d'enseignants en cinq ans. Alors que notre situation budgétaire est catastrophique, vous engagez là une dépense considérable, et surtout durable. Est-ce bien raisonnable ? Ces 60 000 postes supplémentaires alourdiront les comptes publics pendant de longues décennies, alors même que la réalité ne l'imposait absolument pas. En effet, le nombre d'élèves ne cesse de diminuer depuis trente ans. En 201...
...idérurgique de Florange et de Gandrange, j'ai envie de vous demander de continuer et de ne pas freiner. Je suis également maire de Fameck, une commune classée en ZUS et en ZSP. Continuez, et surtout ne faiblissez pas ! Nous avons besoin d'enseignants formés et de qualité. Il est vrai qu'en Lorraine Hervé Féron, Paola Zanetti et Laurent Kalinowski se trouvent derrière moi nous avons perdu des postes. Sur la carte qui avait été publiée, nous étions la seule région en rouge, perdant quelques postes, alors que toutes les autres étaient colorées en bleu. Je le dis aujourd'hui : ceci est très relatif. Les années précédentes, toutes les régions étaient dans le rouge : tout allait mal.
Chez nous, la situation n'est pas si mauvaise que cela. En Lorraine, nous avons perdu 811 postes en 2011, mais nous n'en perdrons que 76 à la rentrée 2013. Par ailleurs, il faut relativiser : nous sommes dans une région de tradition industrielle, avec des lycées professionnels. Des adaptations sont nécessaires : nous les ferons.
« Nous avons fait le choix de donner tous les moyens à l'école et à l'éducation ». Cet engagement majeur du Président de la République transparaît clairement dans ce projet de refondation de l'école. Je ne doute pas que son adoption figurera parmi les plus grandes réformes de cette législature. L'ambition générale du texte se concentre essentiellement sur l'objectif de création de 60 000 postes en cinq ans. Cette programmation pluriannuelle garantit une stabilité des postes d'enseignants dans le premier degré. L'arrivée de moyens humains nouveaux conforte l'idée d'un rétablissement du service public de l'éducation digne de ce nom. Je voudrais rappeler la question de la prise en compte des territoires ruraux, où les espoirs sont énormes. « La proximité de l'école revêt une importance fo...
les suppressions de postes, dont nous connaissons tous l'ampleur, la dépréciation voire le mépris pour le métier enseignant à travers la destruction incompréhensible de la formation des enseignants, les laissés pour compte des élèves en difficultés. Voilà le bilan !
...l ne s'agit pas de changements à la marge, ici ou là, mais bien d'un changement de l'école pensé dans sa globalité. Des objectifs ambitieux sont fixés. Il s'agit de bâtir une école plus juste pour tous et exigeante pour chacun, de faire réussir tous les élèves et d'élever le niveau général de connaissance, en se donnant les moyens de les atteindre : la priorité au primaire, la création de 60 000 postes, les nouvelles pédagogies, les rythmes éducatifs, le service public du numérique éducatif, la formation des enseignants. Je me réjouis d'ailleurs de l'ouverture d'esprit qui a permis, en commission, d'introduire dans les ESPE des modules spécifiques formant les futurs enseignants aux particularités de l'apprentissage du français en milieu créolophone. C'est la première fois qu'une loi de la Répu...
Monsieur le ministre, lors de la discussion générale, un collègue de l'opposition a déclaré que les 60 000 postes annoncés dans cette loi sont en fait une fausse bonne nouvelle. Je ne sais ce qui relève pour ce collègue de la bonne ou de la mauvaise nouvelle mais je peux vous affirmer qu'en tant que parent d'élève, qu'en tant que chef d'établissement, qu'en tant que citoyenne tout simplement, j'ai ressenti ces dernières années, comme beaucoup d'autres personnes d'ailleurs, les 80 000 fermetures de postes com...
...hacun s'accorde à reconnaître qu'il faut les modifier. D'ailleurs, un rapport fait par des collègues de la majorité et de l'opposition montre combien la semaine de quatre jours est préjudiciable, particulièrement pour les enfants défavorisés. J'ai entendu l'opposition nous dire que la réforme n'était pas assez ambitieuse, qu'elle n'allait pas assez loin. Quel paradoxe après avoir supprimé 80 000 postes, sacrifié la formation des enseignants et supprimé les RASED par milliers ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Lorsque je vous ai interrogé la semaine dernière, monsieur le ministre, vous vous êtes montré ouvert à cette proposition de lisibilité, à défaut d'un moratoire des fermetures de postes, et je vous en sais gré. Outre la question purement comptable en termes de postes, cela a également un impact sur les éventuels investissements des communes afin d'améliorer la qualité de l'accueil des services de l'éducation. Je sais pouvoir compter sur votre volonté pour accompagner notre démarche. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le ministre, lors de la dernière législature, le gouvernement en place n'a eu qu'une vision comptable de l'école, puisqu'il a supprimé 80 000 postes. Ces ponctions massives ont particulièrement affecté certains départements déjà lourdement meurtris par ailleurs, notamment les départements ruraux. Il apparaît que ces territoires sont arrivés aujourd'hui au seuil en deçà duquel l'égal accès au service public d'éducation n'est plus garanti dans des conditions satisfaisantes. Dans ce contexte, les annonces de pertes d'enseignants au niveau d'un ...
...vôtre, monsieur le ministre, de la priorité donnée à la maternelle et au primaire, avec des moyens supplémentaires. Nous avons toujours dénoncé les calculs internes de certaines organisations, lorsque celles-ci oubliaient l'intérêt des élèves. Nous avons tous dénoncé les attaques profondes contre notre système éducatif, notamment durant les dix dernières années, avec la suppression de milliers de postes et l'abandon de la formation des maîtres. Aussi est-ce avec volontarisme et détermination que nous ambitionnons avec vous de résorber la dette éducative que nous a laissée la précédente majorité. C'est un grand chantier et l'affaire de tous, acteurs du monde éducatif, de la société civile. À nous tous collectivement d'oeuvrer à la réussite des ambitions affirmées par ce projet de loi sur l'école...
Monsieur le ministre, madame la ministre chargée de la réussite éducative, la réforme que vous portez est emblématique de l'action du Gouvernement dans le sens de la justice et de l'égalité. Elle donne du sens à l'action gouvernementale. Donner la priorité au primaire, assurer une meilleure formation des maîtres, renforcer les filières professionnelles, créer 60 000 postes, tout cela va dans le sens de l'égalité et notamment de l'égalité des chances. Nous savons, nous, que, pour les enfants de notre pays, et notamment ceux des milieux les plus défavorisés, tout se joue à l'école. La réforme des rythmes scolaires fait aussi l'objet d'un large consensus. Tous les spécialistes de l'enfance prônent le retour à la semaine de quatre jours et demi et tous ceux qui enseig...
Monsieur le ministre, madame la ministre, chers collègues, nous avons enfin une grande loi pour bâtir une école juste et efficace. Cette loi est la première étape de la refondation de l'école, c'est une première étape riche, à l'image de cet article 1er qui comprend un nombre important de mesures-clés. Nous l'avons déjà dit, mais je pense que c'est un véritable plaisir de le répéter : 60 000 postes supplémentaires, priorité au primaire, formation des enseignants, scolarisation des moins de trois ans, place des parents nous en avons parlé tout à l'heure et je me réjouis à ce sujet de l'adoption d'un amendement que j'ai présenté sur l'aide à la parentalité au collège, là où il y a en général rupture avec les familles. Il était vraiment temps, après dix ans de casse, que l'école ait un aven...
Merci, madame la présidente. Madame la ministre, monsieur le ministre, il y a un an, trente membres du jury d'agrégation de mathématiques démissionnaient, marquant ainsi leur opposition aux conditions d'organisation du concours et à la mastérisation. L'année précédente, seuls 60 % des postes du CAPES de mathématiques avaient pu être pourvus. Aujourd'hui, les concours pour les promotions, qui bénéficieront d'une formation à partir de septembre 2013 connaissent une hausse de 46 % du nombre des candidats.
...des diplômés, avec la carrière d'enseignant, nous la devons à la programmation des moyens affichée dans cet article 1er. Il ne s'agit pas, à travers cette programmation, d'apporter une réponse purement arithmétique aux destructions des années précédentes, mais d'orienter les effectifs vers les secteurs, les domaines, qui font de l'école républicaine un outil d'émancipation. En effet, trois mille postes pour la scolarisation des moins de trois ans, c'est la garantie des acquisitions fondamentales et aussi une réhabilitation des objectifs de l'école maternelle. Quatre mille postes contre le décrochage scolaire, c'est s'inscrire dans le projet européen qui vise à réduire le nombre des décrocheurs à 10 % d'une classe d'âge, alors que notre pays dépasse les 12 %. Et ce n'est pas le seul retard, dan...
L'article 1er est essentiel en ce qu'il imprime cette nouvelle marque que nous souhaitons pour l'éducation dans notre pays. En effet, alors que la droite a détruit 80 000 postes en cinq ans, sous votre impulsion, monsieur le ministre, nous avons mis le cap à bâbord. C'est la raison même de cet article, qui programme entre autres la création de 54 000 postes sur le quinquennat. Si cette dépense est une charge pour l'opposition, c'est pour moi un investissement, un investissement pour nos enfants, un investissement pour l'avenir de la France. La nuance est révélatrice des...
Si l'on continue en 2013 à supprimer des postes en Lorraine, monsieur Liebgott, cela veut dire que, pour vous, mesdames, messieurs de la majorité, pour vous, monsieur le ministre, il n'y en a pas eu assez de supprimés en 2012. Tournez le problème comme vous voulez. Pendant la législature précédente, madame Fournier-Armand, le budget de l'éducation nationale n'a jamais diminué. Ces évidences étant rétablies, ce qui est gênant dans cet article...
...article 1er comporte deux alinéas qui y font référence : la place de l'éducation physique et sportive ainsi que des activités sportives y est réaffirmée. Notre collègue prolonge une confusion regrettable entre le sport et l'éducation physique, ce qui n'a pas été sans conséquence au cours des cinq dernières années, au cours desquelles le traitement infligé a été particulièrement drastique : 4 000 postes d'enseignants d'EPS ont disparu, soit 13 % de la profession. En même temps, des services d'animation sportive de l'Union nationale du sport scolaire ont disparu ; 10 % du budget de fonctionnement de l'UNSS a été amputé. Pire, le ministre Luc Chatel, à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, annonçait la suppression de l'ensemble des postes de cadres de l'UNSS, qui organise le...
En réalité, les Français contestent la tromperie qui a prévalu pendant la campagne, comme nous contestons nous-mêmes les tromperies de cet article 1er, dont le contenu indigent se révèle sans lien avec les promesses du titre. Il reprend ainsi les propos démagogiques de la campagne, avec notamment cette création de 60 000 postes dans une administration qui en compte déjà quelque 850 000, alors que nous savons tous que le nombre des élèves diminue depuis une quinzaine d'années. Cela coûtera plus de 2 milliards d'euros par an à notre pays, auxquels il faut ajouter les 250 millions d'euros que vous donnez pour créer le Fonds de compensation de la réforme des rythmes scolaires. Cet argent n'est pas disponible et creusera le...
...ous parlez de refondation de l'école. Quelle désillusion toutefois pour les zones rurales ! Pourtant, 30 % des écoles françaises comptent moins de trois classes. Dans cet article 1er, il n'existe aucune proposition qui tienne compte de l'école rurale et de ses spécificités ; rien non plus sur une vision à long terme de la gestion des effectifs scolaires dans les départements ruraux ; rien sur les postes de direction souvent subis plutôt que voulus dans nos écoles rurales ; rien sur les problèmes relatifs à la faible densité ou aux longues distances ; rien sur le lien entre les écoles primaires et les collèges, lien qui devrait pourtant permettre de constituer un binôme essentiel aux apprentissages ; rien sur les nouvelles technologies en milieu rural nous sommes loin du plan pour l'école numér...