Interventions sur "poste"

62 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Ce n'est pas rien, effectivement, mais juste après ce poste, l'éducation nationale a toujours constitué le premier budget de l'État : ce budget n'a pas diminué.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... la dette, comme l'a dit Jacques Myard. Par ailleurs, la France a un niveau de salaire des enseignants nettement inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE, notamment en milieu de carrière. Il est intéressant de constater que les alinéas visés par nos amendements fixent des objectifs quantitatifs. Vous nous dites qu'il n'y a pas que l'aspect quantitatif, qu'il ne faut pas considérer que les 60 000 postes, mais aussi les mesures d'ordre qualitatif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Nos points de vue divergent cependant sur un point. Nous considérons qu'à l'heure actuelle, la situation de nos finances publiques est dramatique et que, dès lors, il est nécessaire de faire des choix. Je ne comprends pas comment vous pouvez décider aujourd'hui de créer 60 000 postes supplémentaires dans l'éducation nationale, sans vous demander une seconde s'il ne serait pas plus pertinent de procéder à des redéploiements. Il faudrait, pour cela, avoir une vision globale de notre système éducatif, qui comprend le primaire, le collège et le lycée. Si, dans le primaire, les taux d'encadrement méritent d'être relevés, cela pourrait être fait à enveloppe constante, en travailla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Le fait même que vous n'abordiez pas ce sujet et que, de surcroît, vous supprimiez 8 000 emplois Benoist Apparu en a parlé tout à l'heure correspondant à des postes d'enseignants en face des élèves (Exclamations sur les bancs du groupe SRC)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury :

Je ne suis pas certaine que moyens consacrés et résultats soient nécessairement corrélés. On a d'ailleurs évoqué tout à l'heure ce que pouvait représenter, en termes d'amélioration des résultats, la prise en considération de l'évolution du métier ou de la formation. Je peux comprendre la satisfaction que procure le fait d'annoncer la création de 60 000 postes, alors même que le nombre des élèves diminue et qu'il est noté que les moyens consacrés en France à l'éducation sont dans la moyenne des pays de l'OCDE. Mais pourquoi ne pas accéder à notre demande d'engager une réflexion sur la manière de redéployer les moyens engagés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...gnants du secondaire apprécieront ! Tout le monde dit que le collège est le maillon faible, ce qui est à mon avis très excessif. Et, alors que le lycée est censé préparer à l'enseignement supérieur, le problème d'encadrement qui se pose à ce niveau est source d'échecs au cours du premier cycle de l'enseignement supérieur. Est-ce uniquement par redéploiement que l'on réglera le problème des 60 000 postes ? Personnellement, je ne le crois pas. Sur ces 60 000 postes, 27 000 sont affectés à la formation des maîtres. À partir du moment où l'on donne la priorité à la formation, il faut y affecter les moyens et le préciser dès le départ. Que signifierait par ailleurs et c'est aussi un engagement que nous avons pris de ce côté de l'hémicycle la priorité à l'école si nous n'y affections pas, parall...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Hanotin :

Je vous invite à défendre cette position si c'est la vôtre. Cette logique peut s'entendre sur le long terme. Il y a, certes, peut-être, un rééquilibrage à faire entre le primaire et le lycée. Mais si l'on veut que cela soit mis en pratique dès la rentrée prochaine, vous le savez bien, les créations de postes doivent être d'autant plus importantes et des moyens sont nécessaires. Il faut donc qu'il y ait une formation, ce qui implique d'y consacrer malheureusement, comme l'a si justement expliqué le ministre, encore plus de moyens la première année pour un même effet d'un point de vue quantitatif. Telle est la réalité. La qualité a aussi un prix. Et c'est ce que nous assumons avec ce projet de loi. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...nnaissez comme nous le rapport de la Cour des comptes de 2010 qui pointe, par exemple, que le temps par élève et par an est de 12 % supérieur en France à la moyenne de l'OCDE. C'est une marge de manoeuvre considérable. De la même façon, ce rapport pointe le nombre de décharges accordées depuis une vingtaine d'années, qui correspond je crois je n'ai plus les chiffres en tête à 12 000 ou 19 000 postes équivalent temps plein. Nous disposons là de marges de manoeuvre absolument considérables pour donner la priorité au primaire. C'est le premier élément. Deuxième élément, vous avez raison, la réforme du lycée sera compliquée à mener et le redéploiement très difficile à organiser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...professeur est de quinze à dix-huit heures. C'est ce qui fait que nous surinvestissons dans le lycée. C'est la raison pour laquelle l'évolution du statut des enseignants est absolument essentielle si on veut assurer le redéploiement et la maîtrise des dépenses publiques. Troisième élément, vous nous dites en permanence sur ces bancs que nous avons cassé l'école française en supprimant les 80 000 postes en question. J'entends ce vocabulaire qui est politique. Je voudrais vous poser une seule question, monsieur le ministre. Que représentent ces 80 000 postes ? C'est l'application du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Mais, pour respecter les engagements du Président de la République, à savoir créer plus de 60 000 postes et geler la dépense publique en nombre de fonctionnaires, vous se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je n'aurais pas aimé vous avoir comme recteur (Sourires.) Bien entendu, monsieur Hanotin, il y a des hommes et des femmes dans les lycées et, lorsque nous proposons de redéployer du lycée vers l'école primaire, nous parlons évidemment de postes et non pas de personnes, parce que nous avons évidemment aussi une très grande considération pour les personnes. Le point clé, c'est que nous avons le souci de l'ensemble du pays. Or, le Président Hollande l'a dit lui-même, il n'y aura aucune création de postes de fonctionnaires durant le quinquennat. La priorité donnée à l'éducation nationale, avec 60 000 postes de fonctionnaires en plus, a do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Quand on regarde ce que cela représente dans les autres ministères, cela revient à y faire du deux sur trois. Ce que nous souhaitons donc savoir, parce que nous avons besoin de cette information pour avoir une vision claire de ce vers quoi nous allons globalement dans ce pays, c'est le nombre de postes que vous allez supprimer et à quel endroit. Un sur deux, c'était déjà dur. Deux sur trois, ce sera évidemment extrêmement difficile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Peut-être, j'en accepte l'augure. Comme vous le disiez, monsieur Belot, la politique c'est faire des choix. Vous auriez pu faire un autre choix, monsieur le ministre, comme créer moins de postes et valoriser davantage le salaire des enseignants pour les impliquer davantage, par exemple, dans le contrat autour de la réussite de l'élève. C'est le choix que nous aurions fait. Le cancer de l'école, c'est l'échec scolaire, vous le savez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

Je comprends que ces créations de postes soient un véritable choc culturel pour vous, mesdames, messieurs de l'opposition. Nous parlons bien en effet, de créer 60 000 postes de titulaires alors que c'est plutôt la précarité que vous aviez augmentée dans les années précédentes, avec des salaires qui font s'interroger sur votre capacité à vanter ici la revalorisation des salaires des enseignants. Je parle des stagiaires de master auxquel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudine Schmid :

C'est un peu un amendement de repli et je ne voudrais pas prolonger la discussion mais il me semble tout de même étrange de prévoir la création de 60 000 postes. Lorsqu'on lit le texte du projet de loi et que l'on entend les arguments développés par le ministre ou par le rapporteur, il semble que toutes les difficultés seront résolues, que tout ira mieux et qu'il n'y aura que du qualitatif (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), avec peut-être du quantitatif pour vous. Je me demande donc pourquoi il faut créer tous ces postes puisque tout sera réso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

Mesdames, messieurs de l'opposition, vous assumez, M. Apparu l'a dit, la suppression de 80 000 postes ; vous assumez la suppression de la formation initiale et de la formation continue ; vous assumez le fait que les enfants âgés de deux à trois ans n'aient pas accès à la maternelle et, aujourd'hui, vous êtes d'accord avec nous pour donner la priorité au primaire, refonder la formation initiale et la formation continue, donner des moyens à l'enseignement professionnel et agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

C'est ce que vous prétendez de façon générale. Mme Genevard explique qu'elle ne comprend pas, mais je ne comprends pas non plus que nous ne puissions pas nous entendre sur les moyens. Alors que vous avez supprimé 80 000 postes, en créer 60 000 pour rétablir une formation continue et remettre devant les classes un nombre de maîtres cohérent, c'est même insuffisant. Cette querelle des moyens, des chiffres, n'a vraiment pas lieu d'exister au moment où nous devons en urgence refonder l'école de la République. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

...nale, c'est un instituteur, un maître d'école, ce n'est pas tout à fait la même chose que les autres fonctionnaires, bien qu'ils soient très importants eux aussi. J'ai bien entendu les explications de M. le ministre. Il veut former les 60 000 maîtres nouveaux, mais je vois pour l'instant l'inspecteur d'académie continuer à se faire autant de souci, à se torturer autant qu'avant pour pourvoir des postes dans nos villages, souvent éloignés, des campagnes et des vallées. Je vous assure que c'est un choc parce qu'un certain nombre de nos concitoyens avaient le sentiment, en votant comme ils l'ont fait aux dernières élections, que c'est quelque chose qui changerait profondément. L'éducation est un élément sacré pour notre pays, et plus encore dans ces territoires qui sont en train de se vider de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Blazy :

Comme mes collègues de la majorité, je trouve très étrange que les députés de l'opposition, à l'instar de Mme Genevard ou de Mme Nachury, s'étonnent que nous puissions vouloir recréer les postes qu'ils ont supprimés. Ils nous tiennent le discours : « Le quantitatif, ce n'est pas important. » Je rappellerai donc des chiffres importants concernant la démographie de notre pays. Nous avons certes constaté une baisse des naissances au milieu des années 1990, où l'on enregistrait 750 000 naissances par an en moyenne, mais nous sommes aujourd'hui à 820 000 naissances. C'est du quantitatif et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...ngt-sept ou vingt-neuf heures en fonction des cas. Si nous travaillons dans ce sens, nous pourrons dégager des moyens pour le primaire, et ainsi garantir la priorité pour ce dernier tout en respectant les enveloppes globales. Je répondrai également à Mme Faure. Il y a un point que je ne comprends pas dans l'argumentation du parti socialiste. Si nous avons « détruit l'école » en supprimant 80 000 postes, pourquoi n'en recréez-vous que 60 000 ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Bien sûr que c'est de la provocation ! Le rapport de M. Durand indique que la suppression des IUFM a entraîné celle de 8 000 postes. Autrement dit, nous avons supprimé 72 000 postes devant élèves. Parmi les 60 000 postes que vous créez, 27 000 le sont dans les ESPE, ce qui signifie que vous ne créez que 34 000 postes devant élèves. Je ne vois pas comment vous pouvez prétendre, avec ces 34 000 postes, réparer l'ensemble des dégâts que nous avons commis. (Rires et applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et G...