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mais aussi d'une réflexion sur l'aide apportée aux élèves en difficulté,
Cet amendement prolonge la discussion que nous avons eue hier sur le métier d'enseignant. Vous avez, monsieur le ministre, confirmé que, d'ici à la fin de l'année, une réflexion serait entreprise à ce sujet. Une fois n'est pas coutume, je partage une position exprimée par mes collègues de l'opposition. (Sourires sur les bancs du groupe UMP.)
C'est très rare et c'est pourquoi il faut le souligner. Pourquoi ne pas inscrire dans le rapport annexé la nécessité d'une telle réflexion sur le métier d'enseignant, et plus particulièrement sur le rôle du professeur principal, trop peu pris en considération par l'éducation nationale alors qu'il joue un rôle essentiel ? Rôle qui est appelé à se développer si nous allons jusqu'à repenser le collège. Le professeur principal doit être un animateur d'équipe pédagogique. Il doit assurer l'interface avec les familles, que nous voulons él...
... changer. D'autre part, cela obligerait d'aborder tous les statuts : celui du professeur principal, celui de personnes assurant d'autres fonctions pédagogiques. Pour ma part, je considère que son rôle n'a pas à être figé et inscrit dans la loi. C'est pourquoi je vous propose de retirer votre amendement. Nous aurons probablement une discussion sur le rôle des uns et des autres dans le cadre de la réflexion annoncée par M. le ministre sur le métier d'enseignant. Le métier d'enseignant, ce n'est pas uniquement le métier de professeur, c'est aussi le métier de professeur principal et tous les métiers de l'éducation. Il y a matière à une véritable réflexion mais elle n'a pas sa place dans un statut et dans la loi.
pourraient également enseigner le français de la sixième à la troisième. Nous devrions intégrer cette dimension à la réflexion proposée par Mme Pompili par un sous-amendement à son amendement.
Cet amendement du groupe écologiste a deux mérites, à mon sens. Premièrement, il montre bien qu'il faut mener une réflexion sur le métier d'enseignant, ce que nous vous disons depuis le début, monsieur le ministre. C'est un point crucial qui fait défaut dans ce texte. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous considérons qu'il n'y a pas de refondation. Vous voyez bien que nous ne sommes pas les seuls dans l'opposition à vous le dire.
Au groupe UDI, nous estimons que cet amendement est particulièrement pertinent. Et nous aimerions le rectifier en plusieurs points. Premièrement, la rédaction implique que la réflexion sur le métier d'enseignant doit inclure une négociation, qui plus est sur un statut, ce qui ne nous semble pas particulièrement adapté. Nous proposons donc de remplacer les mots « doit inclure une négociation sur », par les mots : « doit contribuer à une nouvelle définition du » statut d'enseignant. Deuxièmement, il est question d'une « éventuelle revalorisation » du statut d'enseignant. Nous pr...
Cet amendement est intéressant et la réflexion qu'il a fait naître mérite d'être un peu approfondie. Il y est question davantage du second degré puisque l'accent est mis sur le rôle essentiel que joue le professeur principal. Il ouvre une porte vers une éventuelle revalorisation du statut d'enseignant, que nous appelons de nos voeux. Vous nous avez indiqué hier soir, monsieur le ministre, que vous souhaitiez ouvrir ce chantier ce que vous ...
...eignant, dès le début de sa carrière, sera susceptible d'être professeur principal ad vitam æternam. Si nous allons au bout de la logique de votre amendement, madame Pompili, qui dit statut dit carrière et concours : envisagez-vous sérieusement un concours de professeur principal ? La préoccupation pédagogique que vous exprimez est parfaitement légitime et elle doit faire partie intégrante de la réflexion sur le métier d'enseignant. Mais vous voyez bien comment le risque de figer la fonction dans un statut entre en contradiction avec l'objectif que vous poursuivez. Ce serait presque un dévoiement par rapport à ce que doit être le métier d'enseignant. Par ailleurs, avec les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, nous avons voulu créer, notamment en première année, une culture commune...
...t qui me paraît essentiel. Je pense que le rôle du professeur principal va bien au-delà d'un rôle strictement pédagogique. Nous voyons bien d'ailleurs qu'en fonction de l'image que les professeurs principaux se font de leur mission, les résultats auxquels ils aboutissent sont complètement différents. Le débat que nous venons d'avoir va figurer dans le compte rendu officiel : cela montrera que la réflexion est engagée. Une avalanche de modifications présentées au débotté n'est pas forcément la meilleure manière de faire la loi. La navette législative nous permettra d'approfondir nos discussions car nous ne sommes pas encore allés jusqu'au bout de nos réflexions. Je retire mon amendement, en espérant que nous pourrons poursuivre cet échange très fructueux. (L'amendement n° 122 est retiré.)
... chacun aura bien compris ce que je sous-entends. Vous demandez au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport. J'aurai tendance à répéter la même chose que tout à l'heure à propos des demandes de rapports. Je vous demande de retirer cet amendement. Mais cette demande n'est pas un refus de ma part. Plutôt qu'un rapport qui, certes, pourrait donner des pistes de réponse, c'est une véritable réflexion qui doit être engagée afin d'apporter des réponses au problème que vous posez.
Le problème que pose M. Apparu est réel. C'est une réflexion fondamentale
qui dépasse même le statut de l'enseignant. La manière dont vous posez le problème le montre. Nous devons avoir une réflexion sur les savoirs, les programmes. Voilà pourquoi il est utile de créer le Conseil national des programmes, qui devra engager cette réflexion. Quand le projet de loi fait évoluer la pédagogie dans les classes avec « Plus de maîtres que de classes », la liaison et les enseignements communs entre l'école élémentaire et le collège, nous enclenchons de fait cette réflexion sur les savoirs, leur périmè...
La proposition de Mme Genevard m'amène à la réflexion suivante : vous approuvez par avance la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation, qui permettra aux maîtres d'être mieux formés, de recevoir une formation pédagogique et professionnelle pour mieux enseigner. La question n'est pas de savoir si on cite « l'effet-maître » dans un texte de loi, mais si les maîtres auront les capacités nécessaires, la formation nécessaire pour...
Dans le droit fil de ce que vient de dire ma collègue, je pense que si on est dans le cadre d'une refondation de l'école, il faut se poser toutes les questions et ne s'interdire aucune piste de réflexion. Hier, monsieur le ministre, j'évoquais un article, paru lundi, sur l'école au Canada.
dans la réflexion sur la refondation de l'école. Permettez-moi donc de revenir sur la question des RASED. Je vous rappelle que pendant les questions-cribles, vous avez eu sans doute un moment d'abandon. (« Oh ! » sur les bancs du groupe SRC.)
...blir, puisque le Conseil supérieur des programmes avait été supprimé à tort par la loi d'orientation et de programmation pour l'avenir de l'école de 2005. L'autre se charge de l'évaluation : son rôle est donc totalement différent. Comme vous l'avez rappelé vous-même ce matin, cette dernière structure doit être indépendante. Ces deux structures ne sont donc pas redondantes, bien au contraire. Une réflexion sur les programmes et les savoirs est nécessaire : nous en avons d'ailleurs parlé ce matin. Chacun de nous l'a bien saisi : nous sommes tous d'accord sur ce point. Le Conseil supérieur des programmes est à cet égard un outil absolument essentiel. D'un autre côté, tout le monde a également insisté sur l'évaluation, vous le premier, monsieur le député ! Il est donc logique d'instituer un Conseil na...