Interventions sur "apprentissage"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

L'augmentation du coût du travail a été votre seule ligne d'action ! Évitez donc de dévier sur ce terrain, restez sur celui de l'apprentissage, allez au fond des choses, et apportez-nous des réponses plus pertinentes que celles que vous avez proposées jusqu'à maintenant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylviane Bulteau :

J'ai rencontré il y a quelques jours un restaurateur qui voulait prendre un jeune en apprentissage à la rentrée. Mais puisque ce jeune n'aura quinze ans que le 28 novembre, il ne pourra pas le prendre ! C'est pour cela qu'à mon avis, nous devrions envisager cette question avec souplesse. On nous laisse entendre qu'il y aurait, peut-être, des possibilités de dérogation. C'est en tout cas ce qu'a évoqué Mme Pau-Langevin au Sénat. Cependant, si l'on met en place un système de dérogations, cela a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...tences : non, c'est tout le contraire ! Affirmer cela, c'est commettre une véritable erreur ! Tout à l'heure, nous avons cité Mme Ségolène Royal, qui s'est affirmée favorable au dispositif du DIMA. Vous avez répondu qu'elle avait mal compris cette question. Cela me surprend un peu : voulez-vous dire par là que Mme Royal, qui est présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes et a en charge l'apprentissage dans cette région, ne saurait pas de quoi elle parle ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Je me permets de dire cela parce que la première partie de nos échanges a permis d'évacuer la question de savoir qui était favorable à l'apprentissage et qui y était opposé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Tel n'était pas le débat. Les explications apportées par le rapporteur et surtout par le ministre ont été claires : ce texte ne supprime pas le DIMA. Reste à savoir à partir de quel âge on peut intégrer un DIMA. La loi Cherpion a avancé l'âge de quinze à quatorze ans. Le DIMA, je le rappelle, n'est pas un contrat d'apprentissage, mais une forme de pédagogie par alternance soit dans des établissements scolaires, soit dans des CFA. Mais cela permet à tout moment de passer du statut scolaire à celui de l'apprentissage. La loi Cherpion a permis à un jeune d'entrer en apprentissage dès quatorze ans. C'est donc vous qui avez eu une démarche idéologique. Il ne doit pas y avoir de faux débats entre nous. Il est, ici, possible d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

...notre pays et qu'il n'était possible de travailler qu'à partir de cet âge. Nous sommes toutefois, je le crois, tous d'accord pour reconnaître l'intérêt des formations faisant appel à une pédagogie de l'alternance. Il convient juste de savoir à partir de quel âge cela peut être envisageable. Le texte de loi précise quinze ans. Cet amendement tend à redonner la possibilité de souscrire un contrat d'apprentissage aux jeunes âgés d'au moins quinze ans au cours de l'année civile s'ils justifient avoir accompli la scolarité du premier cycle, donc à la sortie de troisième. Je suis, pour ma part, favorable à ce que le contrat d'apprentissage, qui est un contrat de travail, ne puisse être signé qu'à partir de seize ans ; mais, sur la pédagogie par alternance, je crois que nous sommes d'accord.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

Vous semblez affirmer, monsieur le ministre, et cela m'interpelle, que, seuls les décrocheurs sont intéressés par l'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

Or, que je sache, un bon élève à la fin de la troisième peut avoir acquis le socle de connaissances entre quatorze et quinze ans et opter pour l'apprentissage. Vous le privez de cette possibilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Leboeuf :

...t les enfants inscrits dans un centre de formation d'apprentis n'auront pas quinze ans le 1er septembre, ont, aujourd'hui, la peur au ventre. On ne peut pas laisser ces enfants et ces familles dans le doute. Nous devons prendre nos responsabilités et ne pas nous cacher derrière une directive européenne. Vous avez précisé, tout à l'heure, que les enfants ne devaient pas s'inscrire dans un cursus d'apprentissage avant d'avoir acquis le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Je partage cet avis. Toutefois, de bons élèves, qui ont suivi un cursus normal depuis la maternelle avec leurs copains et leurs copines, et qui, parvenus en fin de scolarité, optent pour l'apprentissage, trouvent un patron et une école, ne doivent pas être privés de cette possibilité. Revenez à la raison, je vou...