27 interventions trouvées.
...? Soixante-seize propositions. La lutte contre la surpopulation carcérale est une nécessité impérieuse pour maintenir les droits mais aussi la dignité des détenus. Il n'est pas acceptable que notre pays soit condamné par les instances internationales ou européennes, en raison des conditions de détention. C'est un déshonneur pour la France. Monsieur Ciotti, nous nous soucions autant que vous des victimes
à une différence près : vos propos, indignes et inexacts, méprisent les victimes d'anciens détenus mal ou pas accompagnés, mal ou non insérés. La question de la surpopulation carcérale nous interpelle tous et ce rapport doit être le point de départ d'une vaste réflexion que nous devons mener. Celle-ci doit prendre en compte l'intégralité du parcours judiciaire, du début à la fin. Au bout de ce parcours, il y a la réinsertion. Et entre la réinsertion définitive et la sortie...
...es à interpeller et, si nécessaire, à déférer devant le procureur les individus ne respectant pas leurs obligations. Ces mesures apporteraient une plus grande cohérence et une meilleure efficacité pour réformer et améliorer notre système de probation. Ce serait un préambule à la création de la contrainte pénale et cela donnerait du crédit à cette sanction d'abord aux condamnés, puis aux yeux des victimes et de nos concitoyens. Je terminerai cette intervention par la proposition 75 du rapport, qui évoque une corrélation totale entre l'efficacité des peines en milieu ouvert et l'implication de l'ensemble de la communauté autour de ces questions. Aux États-Unis, en Irlande, en Angleterre des pays anglo-saxons, me direz-vous, souvent encore plus « emprisonneurs » que nous , la concertation entre...
Troisièmement, ce n'est pas la sévérité de la peine qui dissuade le condamné, c'est la certitude de la sanction. Et c'est à la certitude de la sanction qu'il faut parvenir, non à la recherche permanente de la sévérité de la sanction. Quatrième observation, sur la question des chiffres. Vous ne pouvez pas affirmer que 50 000 ou 60 000 délits de moins, ce sont 60 000 victimes de moins. À chaque délit ne correspond pas une victime. Qui plus est, nous n'avons aucune mesure chiffrée fiable des phénomènes de délinquance en général, seulement des données partielles, par type de délinquance
Le corps social est très certainement une victime, mais pas dans le sens où vous l'entendez, et nous avons toujours essayé de distinguer la réponse au trouble social de la réponse à la victime. En posant trois niveaux de réponse : un niveau de réponse symbolique, un niveau de réponse efficace et un niveau de réponse en direction de la victime, nous dessinons un programme qui pourrait être celui de la justice de demain. Et cet effort doit être f...