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Interventions sur "étudiant"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...es jeunes soient susceptibles de signer des contrats à temps partiel très courts, donc très précaires, nous sera à coup sûr présenté comme une mesure sociale destinée à leur permettre de mener de front études et travail salarié pour financer leurs études. Mais comme mesure sociale, c'est un peu court Ne serait-il pas plus ambitieux d'organiser les conditions d'une allocation d'autonomie pour les étudiants ? C'est une des propositions du Front de gauche, elle aurait le mérite de permettre à tous, quelle que soit la situation sociale de leur famille, de poursuivre des études. Quoi qu'il en soit, nous pensons que la première partie de cet alinéa suffit, car les deux autres l'amoindrissent. Tel est le sens de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...ne concerné doivent travailler en moyenne plus de vingt-quatre heures par semaine en même temps qu'il poursuit ses études, puisque c'est une des raisons principales d'échec, mais quand il n'est pas aidé par ses parents, je ne sais pas comment il peut vivre avec 600 euros, se loger et financer ses études. J'ai déposé avec M. Sebaoun un amendement complétant l'alinéa 10 et qui propose que pour les étudiants, la possibilité de refuser de travailler vingt-quatre heures ou plus soit de droit, mais il faudra que l'employeur ait tout de même l'obligation de leur en faire la proposition comme à tous les autres salariés. Qu'il n'y soit pas obligé, c'est étrange et ce n'est, j'en suis quasiment certain, pas conforme à ce qu'ont voulu faire les signataires de l'ANI. Certes, chacun aura compris que cet artic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Nous sommes évidemment d'accord avec le rapporteur pour supprimer la seconde phrase de cet alinéa 9. C'est en effet assez incongru de rédiger une telle phrase à destination des étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Sur le premier point de votre argumentaire, monsieur le ministre, consistant à dire qu'il faut épargner aux étudiants d'avoir à demander des dérogations en fonction de leur situation personnelle, je vous rassure tout de suite : en réalité, je souhaite simplement transférer une phrase à un autre endroit du texte la phrase supprimée à l'alinéa 9 par l'amendement n° 1595 étant réintroduite, sous une autre forme, à l'alinéa 10, par l'amendement n° 1596, que nous allons examiner un peu plus tard : si un étudiant d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Une fois n'est pas coutume, je voudrais apporter mon soutien aux propos pleins de bon sens des deux ministres. Nous avons tous, ou presque tous, été étudiants, et nous sommes trouvés dans la situation de rechercher un emploi salarié afin de financer une partie de nos études. Chacun de nous sait donc qu'à l'évidence, dans la plupart des cas, un emploi d'une durée hebdomadaire de vingt-quatre heures serait particulièrement compliqué à mener de front avec la poursuite d'études universitaires. L'accord national interprofessionnel a prévu ce qu'il a prévu,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

L'amendement dont nous débattons me paraît pour le moins curieux. Il a fait l'objet d'une discussion assez hard en commission. La disposition qu'il est proposé de supprimer vise à protéger les étudiants qui ont besoin d'exercer une activité salariée pour financer leurs études, ce qui est le cas de bon nombre d'entre eux en France. Assistant hier après-midi à l'inauguration d'une grande entreprise lors de laquelle, je le rappelle, Martine Aubry m'a confié qu'elle considérait que ce texte était mauvais , j'ai discuté avec une serveuse, qui m'a confié que son travail lui était nécessaire pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

J'avoue avoir un peu de mal à comprendre le débat. Le fait de supprimer la deuxième phrase de l'alinéa 9 pour passer directement à l'alinéa 10 suffit à rétablir très clairement la possibilité pour le salarié, qu'il soit étudiant ou non, selon les différentes contraintes qui sont les siennes, de demander à travailler moins de vingt-quatre heures par semaine. Je ne vois pas en quoi cela pose un problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Cavard :

Je comprends, monsieur le ministre, que vous vous inquiétiez du devenir des étudiants qui pourraient être concernés par la modification de l'accord qui est proposée. Cependant, dès lors qu'est prévue la possibilité de déroger, au moyen d'une demande écrite, à la durée minimale de vingt-quatre heures, je ne vois pas où est le problème. En voulant maintenir l'exception s'appliquant aux étudiants, on risque de les stigmatiser. Sans doute vous êtes-vous un peu emporté, monsieur le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...arler de la disposition entraînant, en cas de dérogation à la durée minimale de vingt-quatre heures, le regroupement obligatoire du temps de travail sur des journées et demi-journées. Nous souhaitons tous, également, assurer la protection des jeunes salariés. Il faut que les employeurs soient obligés de leur proposer des contrats d'une durée hebdomadaire supérieures à vingt-quatre heures, si les étudiants le souhaitent, mais ils doivent aussi avoir la possibilité d'obtenir un emploi dont les horaires soient compatibles avec leurs études. C'est pourquoi, monsieur Vercamer je vous le dis afin que vous puissiez y réfléchir je déposerai un amendement qui viendra après l'alinéa 13, aux termes duquel, par dérogation à l'article L. 3123 14 4 nouveau du code du travail, un temps de travail hebdomadai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Je ne suis pas certain d'avoir bien compris où se situerait l'amendement. Ce que je voulais dire tout à l'heure, c'est qu'il est nécessaire de maintenir une exception générale en faveur des étudiants, et ce pour une autre raison que celle qui a été avancée. Beaucoup d'étudiants ont recours à des jobs, peut-être à l'excès : il conviendrait certainement de s'interroger sur les raisons pour lesquelles tant d'étudiants ont besoin d'y recourir. Cela étant dit, toutes les études faites sur le sujet prouvent qu'il faut éviter que les étudiants travaillent plus de quatorze heures par semaine. Il y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...z puisque cette expression vous est familière que nous puissions nous exprimer : un élément nouveau est survenu, un nouvel amendement a été rédigé et le ministre s'est de nouveau exprimé. Je pense que le groupe UMP n'abuse pas de son temps de parole dans ce débat. On assiste à une sorte de tour de passe-passe : il y a eu entre le Gouvernement et le rapporteur un désaccord sur la question des étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...publique prétend entraîner dans notre pays un « choc de simplification » pour faciliter la vie des salariés et des entreprises, je crois que vous êtes en train de faire exactement le contraire. La position de Jean-Patrick Gille est beaucoup plus raisonnable : il suffit de maintenir le texte dans sa rédaction actuelle et d'indiquer que la durée minimale de vingt-quatre heures ne s'applique pas aux étudiants. Le reste n'est que complication pour masquer les incertitudes internes à la majorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

Sans surprise, le groupe SRC votera cet article. Je conteste ce qui a été dit sur les bancs du groupe GDR : actuellement, il n'y a pas de minimum ! Il a été question de 20 heures, ou de 21 heures, mais ce n'est pas un minimum ! Le présent texte en instaure un, fixé à 24 heures, et nous avons posé des conditions précises aux dérogations qui peuvent être faites dans le cas des étudiants : concentrer les heures sur des demi-journées, assurer une régularité par exemple. C'est un énorme progrès. Des conceptions assez différentes se sont exprimées des deux côtés de l'hémicycle. Certains pensent que, pour créer du travail, il faut qu'il n'y ait plus de règles ; il faut que certaines personnes, souvent des femmes, majoritairement victimes du temps partiel subi, n'aient plus de vie, ...