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... Mais cet amendement est périmé avant même d'être examiné puisque l'amendement n° 483 rectifié abaisse drastiquement la sanction à une amende de 1 500 euros, dans le but, clairement indiqué dans son exposé sommaire, d'en faire une contravention. Mais il se trouve que les contraventions relèvent du domaine réglementaire, monsieur le rapporteur. Alors que, tout au long du texte, vous renvoyez au décret des points dont on peut penser qu'ils relèvent du domaine de la loi, ici, vous mettez du réglementaire dans la loi ! C'est à n'y plus rien comprendre. Sans compter certaines ambiguïtés, notamment sur la définition exacte d'une soustraction frauduleuse à l'application du bonus-malus. Cela se limite-t-il à une fausse déclaration sur la feuille d'impôt ? D'autres comportements peuvent-ils entrer da...
D'une sanction initiale de six mois d'emprisonnement et 50 000 euros d'amende, on est passé à une amende de cinquième classe, d'un montant de 1 500 euros. Je répète qu'ainsi, on est passé dans le domaine réglementaire. Quasiment tout, dans ce texte, est renvoyé au décret, sans que cela soit forcément justifié on aurait aimé que davantage de choses soient inscrites dans la loi , mais lorsqu'on arrive à une des rares dispositions qui appartient réellement au domaine réglementaire, on l'écrit dans la loi. Il y a tout de même un souci !
Je ne comprends pas pourquoi on limite les possibilités pour la CRE de demander des renseignements aux fournisseurs d'énergie. Je propose donc de supprimer la limitation au seul territoire métropolitain continental.
Cet article modifie à nouveau la composition du collège de la CRE, deux ans après la dernière modification. Il faut arrêter de jouer au yo-yo législatif avec l'organisation des autorités administratives indépendantes. La CRE a trouvé un équilibre de fonctionnement avec un collège de cinq personnes, laissons-les tranquilles ! Je comprends que vous puissiez souhaiter créer des liens avec la CNIL et avec les consommateurs, mais faut-il pour cela les intégrer au c...
Ce matin, la commission des lois a auditionné Mme Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL. La question de sa possible intégration dans le collège de la CRE lui a été posée. Elle a clairement indiqué la vidéo est à votre disposition qu'elle n'était pas demandeuse et que cela représentait une contrainte supplémentaire pour elle. Je rappelle que la CNIL, c'est tout juste 150 personnes pour un budget de 16 millions d'euros. Avec les missions qu'elle a déjà dans un monde informatique et numérique en perpétuelle évolution, elle a vraiment d'autres cha...
Ce sous-amendement est une reprise mot pour mot d'un amendement déposé sur la loi NOME par le député François Brottes. Il tend à interdire aux anciens membres du collège de la CRE de passer immédiatement au sein d'une entreprise du secteur de l'énergie. Votre amendement initial, monsieur Brottes, date de 2010. Depuis, bien des choses se sont passées sur les questions de déontologie et de conflits d'intérêts, rendant cet amendement encore plus pertinent pour répondre à la demande. Il faut se prononcer sur le principe. On ne peut plus esquiver et renvoyer à d'autres textes ...
...e de l'amendement de M. Brottes, dont l'adoption devrait faire tomber de nombreux autres amendements dont les amendements nos 419 et 424 présentés par mon groupe , je tiens à préciser que, dans la perspective de l'adoption des amendements n° 367, deuxième rectification, donc, et 488 de la commission, nous sommes très heureux du travail mené ensemble sur la composition et sur les missions de la CRE. Les objectifs qui nous paraissaient importants ont bien été pris en compte.
Monsieur le rapporteur, je vous informe qu'on vient de me tweeter : « Good job ! », à propos des deux amendements qui viennent d'être adoptés Le présent amendement vise à rendre publiques les déclarations d'intérêts des membres de la CRE. Ces déclarations ne peuvent en effet pas jouer efficacement leur rôle si elles restent enfermées dans un coffre-fort, donc connues de quelques initiés seulement. Il convient de les publier, disposition qu'il faudrait d'ailleurs prévoir aussi pour les autres autorités que la CRE.
Cet amendement est un épisode d'une longue histoire : celle des commissaires du gouvernement au sein des autorités administratives indépendantes. La suppression du commissaire du gouvernement de la CRE proposée ici fait écho à la tentative du précédent gouvernement que j'avais d'ailleurs contestée , en janvier 2011, de placer un commissaire du gouvernement auprès de l'ARCEP. À cette occasion, le commissaire du gouvernement de la CRE avait été pris pour modèle. Les débats s'étaient révélés quelque peu passionnés, au point qu'il a été difficile d'aborder le fond du sujet. Ces tensions désormai...
Puisque nous en sommes à la composition du collège de la CRE et que nous n'y reviendrons pas avant quelque temps, du moins est-ce à espérer, il pourrait être bon de trancher cette question du commissaire du gouvernement. Personnellement, j'en propose la suppression pour éviter une différence avec l'ARCEP et donc par souci de cohérence. Il semble que la CRE se rendra à peine compte de sa disparition, preuve que ce commissaire du gouvernement ne sert à rien....
Il s'agit de simplifier et de diminuer les frais de raccordement pour les producteurs d'éoliennes qui subissent une double peine : une contribution au titre du raccordement propre à leur installation, ce qui est logique, et une contribution au titre du renforcement du réseau. L'article 4 prévoit l'approbation de la CRE sur les méthodes de calcul proposées par les gestionnaires du réseau pour déterminer la quote-part qui sera calculée sur les ouvrages créés dans la tension de raccordement de l'installation afin de ne pas pénaliser les petites installations. Enfin, le principe d'un partage des coûts entre le gestionnaire de réseau et les producteurs est introduit.