Interventions sur "étudiant"

272 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission mixte paritaire :

Nous adopterons donc le quatrième texte structurant pour la jeunesse de notre pays. Après la refondation de l'école de la République, les emplois d'avenir et les contrats de génération, nous adopterons enfin aujourd'hui le projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche. Ce texte a trois vocations : la réussite étudiante, avec l'objectif étroitement corrélé avec la lutte contre le chômage de 50 % d'une classe d'âge atteignant le niveau bac+3, l'organisation interne de l'université, notamment à travers les communautés, et le retour d'une stratégie nationale de la recherche. Nous avons également fait évoluer ce texte lors de son examen à l'Assemblée nationale, en apportant un certain nombre de précisions. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...e, de faire l'objet d'une inscription quasi-automatique en classe préparatoire. Les rectorats devront effectuer un travail de repérage de ces élèves et leur rappeler cette possibilité. En commission mixte paritaire, nous avons également trouvé un certain nombre de points d'accord que je me permets de mentionner rapidement. Le premier point concerne la notion de droit opposable au stage pour les étudiants. Nous avons beaucoup discuté, dans cet hémicycle, de la possibilité de faire des stages, de l'encadrement de ceux-ci, de la rémunération et de la protection des stagiaires ; en CMP, nous avons donc trouvé un accord sur ces sujets. Deuxième élément, très important : la qualification, qui a fait l'objet d'un amendement au Sénat. En effet, le Sénat avait, nuitamment, décidé de supprimer la procédu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

...ires à la suite des insuffisances de la loi du 10 août 2007 dite loi LRU, nous avons eu l'occasion de les rappeler. Dans le même temps, des constats s'imposaient : la persistance de disparités trop importantes selon la filière de formation dans laquelle le jeune s'est initialement engagé et le type de baccalauréat qu'il détient ; la trop faible synergie entre lycée et université, qui conduit les étudiants de premier cycle à découvrir un « autre monde » et à se spécialiser trop rapidement ; la lisibilité des offres de formation, devenues trop nombreuses il existe ainsi quelque 10 000 masters. C'est pourquoi ce texte, qui se fixe pour priorités la réussite des étudiants et la valorisation de la recherche, nous agrée, tout comme en première lecture. Nous l'avions d'ailleurs voté, ce qui n'a pas é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...nche, au Sénat vous avez donné votre feu vert à d'autres amendements, notamment celui favorisant les établissements privés à l'article 42, ou encore celui supprimant le CNU, annulé en CMP grâce à la mobilisation. Le vote final du Sénat semble justifier bien des compromis ! L'université et la recherche méritent une autre vision. Vous auriez pu, madame la ministre vous appuyer sur les attentes des étudiants, chercheurs et enseignants, entendre leurs propositions. Vous avez préféré légiférer en urgence. Mais les vraies urgences ne sont pas liées au calendrier parlementaire. Oui, il y a urgence pour les conditions de vie et de réussite des étudiants, urgence pour le rayonnement de l'Université française, urgence pour une nouvelle dynamique de la recherche. Des urgences justifiées par dix années de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Oui, il était urgent de rompre avec une logique mise en place par la droite, dangereuse pour le développement des connaissances et de la pensée scientifique. Malheureusement, votre loi ne donne pas de signes clairs de rupture avec la logique de la loi LRU, au grand dam de la communauté des universitaires, des chercheurs qui manifestent leur mécontentement. Ils sont aujourd'hui rejoints par les étudiants qui, avec leur principal syndicat, expriment leur inquiétude quant à l'évolution de ce texte. Un mécontentement justifié quant au rôle assigné par l'article 4 à l'université et à la recherche : la compétitivité de l'économie. En fondant cette loi sur le « pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi », vous persistez dans votre volonté de substituer à l'essor économique, soci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

... de déstabilisation liée au fait que 19 % de bacheliers sortent de l'université sans diplôme, soit 68 000 par an. Il s'agissait de réagir aussi à la concurrence peu productive de la politique des appels à projets qui a détourné les chercheurs français des programmes européens. Il s'agissait également d'apporter une réponse au manque de reconnaissance des doctorants, d'assurer un cadre à tous les étudiants qui ne doivent pas vivre l'université comme un aléa de l'orientation. Il s'agissait encore de permettre à notre pays de faire face aux enjeux internationaux de la croissance et du développement durable. Autrement dit, il fallait donner à l'université et à la recherche une lisibilité à l'intérieur de notre système et une visibilité à l'extérieur de nos frontières. Il fallait répondre à ces impé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

Comment en effet accueillir les étudiants, les enseignants chercheurs des puissances émergentes notamment ? L'article 47 septies fait oeuvre de réparation, mais aussi d'universalité, tout en se plaçant en cohérence avec le travail et les perspectives du ministère de l'intérieur. Un meilleur rayonnement est aussi assuré par la création de grands pôles que seront dans leur appellation définitive les communautés d'universités et d'établis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...nsible. Lors d'une récente réunion de l'EUA, European University Association, la France a été la risée des autres pays, qui ont tout d'abord pensé que la suppression de l'AERES était une farce, une blague lancée par leurs collègues français. Cela montre bien à quel point la difficulté est réelle ! Vous avez refusé la possibilité d'une approche différenciée concernant les droits d'inscription des étudiants étrangers. Vous affirmez ainsi implicitement que le contribuable français, alors que nos finances publiques sont en difficulté, devra payer la scolarité des étudiants étrangers : vision surprenante, au regard de l'état de nos finances publiques d'une part, et de celle de nos établissements d'enseignement supérieur d'autre part ! Vous avez rejeté les différentes possibilités d'expérimentation qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

...sur la formation tout au long de la vie, en préparation, un projet que l'on pouvait supposer global et que l'on pouvait espérer cohérent. Incontestablement, j'ai déjà eu l'occasion de le dire, il y avait là les prémisses d'une démarche prometteuse. Une loi sur l'enseignement supérieur et la recherche devait nécessairement et prioritairement porter cette ambition en visant la réussite de tous les étudiants, dans toutes ses dimensions. Alors pourquoi ne pas lui faire le crédit d'améliorations possibles du dispositif mis en place par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, dite LRU même si cela semble un peu prématuré, cinq années seulement après son adoption, sa durée d'application par les universités étant plus brève encore ? Encore convenait-il de commencer par le com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

...nement supérieur, mais cela ressemble étrangement à un catalogue. La mission de l'enseignement supérieur est désormais constituée d'un patchwork de mots accumulés les uns aux autres, des mots qui sonnent bien, qui font plaisir, qui flattent même, mais qui bavardent, avec des expressions comme la diffusion des connaissances dans leur diversité, la lutte contre les discriminations, la réussite des étudiants, l'attractivité des territoires à l'échelon local, régional et national j'en passe et des meilleures !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

...ute un conseil des membres. Il existe cependant une différence capitale dans la composition du conseil d'administration : outre des représentants des établissements et organismes de recherche, le conseil comprend 30 % de personnalités qualifiées et 40 % de représentants élus, au suffrage direct ou indirect, des enseignants-chercheurs, des enseignants et des chercheurs, des autres personnels, des étudiants. Ainsi, les élus ne sont pas majoritaires au conseil d'administration de la communauté, alors qu'ils le sont nettement dans les conseils d'administration des universités membres. Comment faire coexister ces deux niveaux de conseil d'administration construits sur des principes aussi différents ? C'est en tout cas un pari d'arriver à les faire fonctionner sans blocage. La disparition des spécia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...ve, ne va pas perdre ton temps à l'université ! Nous faisons donc aujourd'hui le choix de l'abstention, tout d'abord parce qu'il y a plusieurs dispositions dans ce texte qui vont dans le sens de l'université telle que nous la défendons. Enfin, nous souhaitons que cette loi ne mette pas un point final à la politique du Gouvernement en matière d'enseignement supérieur et de recherche. La réussite étudiante est censée être au coeur de la loi, mais les mesures annoncées relèvent plus de la cosmétique que d'une réelle réforme. On attend toujours l'allocation d'étude pour réformer le système des aides. Il faudrait absolument que toutes les disciplines aient leur place dans les universités et les laboratoires français. Ce n'est pas le transfert économique à marche forcée qui garantira les résultats de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

...puis la mobilisation de l'office parlementaire, au mois de décembre, avec les principaux acteurs concernés et les parlementaires, leur donnant l'occasion de s'approprier les principaux éléments du débat. Les propositions des Assises, celles que j'ai faites et celles du rapporteur, Vincent Feltesse, se retrouvent très largement dans le texte final qui nous est soumis aujourd'hui. La réussite des étudiants et leur insertion professionnelle sont au coeur de la priorité définie par le président Hollande pour la jeunesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Il s'agit de répondre mieux aux souhaits d'épanouissement individuel des étudiants, de valoriser leur parcours, de favoriser leur insertion professionnelle, de permettre aux universités de contribuer au développement des compétences tout au long de la vie. C'est l'un des points importants de ce texte. Pour réussir, il est nécessaire d'avoir un accès correct à l'information et à l'orientation, de sorte que chacun puisse définir son parcours. Cela doit profiter tout particulièr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Cet amendement vise à mettre en place un statut de l'élu universitaire. Ce statut doit permettre aux représentants élus dans les conseils des EPSCP et de leurs composantes d'exercer pleinement leur mandat et de concilier les obligations qui en découlent avec leurs activités professionnelles, pour les représentants du personnel, ou avec le cursus suivi, pour les représentants des étudiants et les personnes bénéficiant de la formation continue. Ces mesures d'aménagement peuvent inclure, outre un droit fondamental à l'information, une initiation éventuelle à des connaissances indispensables, et, pour les étudiants et personnes suivant une formation continue, des dispenses d'assiduité ainsi qu'une limitation du nombre d'unités obligatoires d'enseignement capitalisables et transférab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable. Je prendrai quelques minutes pour répondre à M. Hetzel car nous sommes sur l'un des aspects structurants de cette loi. Ayant passé les nombreux articles sur la réussite étudiante, nous en venons à l'organisation ; cela nécessite de s'attarder quelques instants sur le dispositif existant. La loi Goulard de 2006 a instauré le principe des pôles de recherche et d'enseignement supérieur, les PRES, de manière d'ailleurs concomitante avec les pôles de compétitivité dont la philosophie n'est certes pas partagée par tous ! Il y avait en tout cas la volonté d'articuler les cho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...réécriture complète de l'article parce que nous sommes persuadés que ce qui pose problème au sein de la communauté universitaire aujourd'hui, ce n'est pas la création de ces regroupements mais le flou qui entoure leur gouvernance. Je l'ai dit hier : je ne suis pas du tout contre les établissements privés, bien au contraire, ils ont leur raison d'être, existent depuis très longtemps et forment les étudiants correctement. Mais le mot « public » veut-il encore dire quelque chose ? Les mots « diplômes nationaux » ont-ils encore une signification ? Y a-t-il une logique à les faire disparaître ? Peut-être, mais il faut en tout cas de la clarté. La réécriture de cet article se base sur une demande de clarté à l'intérieur de ce qui va devenir les communautés d'universités et établissements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...izaines de députés, et j'ai été tout de même battu. Mais si je vous rejoins sur les intercommunalités, c'est parce que la base électorale représente l'ensemble de la population et que nous sommes vraiment dans le cadre d'une démocratie représentative. Si je ne suis pas ici votre raisonnement c'est parce que la démocratie directe n'émanerait pas forcément de personnes représentatives des corps des étudiants et des professeurs puisque nous savons qu'une des difficultés de notre pays tient au manque d'assise des organisations syndicales. Pour autant, je pense que nous ne sommes pas si éloignés que cela.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...aitons d'abord revenir au système antérieur à la précédente réforme, soit un conseil d'administration où les différents collèges seraient représentés de la façon suivante : 40 % pour les représentants des enseignants-chercheurs et des personnels assimilés, des enseignants et des chercheurs en exercice dans l'établissement ; 20 % pour les personnalités extérieures ; 20 % pour les représentants des étudiants et des personnes bénéficiant de la formation continue ; 20 % enfin pour les représentants des personnels ingénieurs, administratifs, techniques et des bibliothèques, en exercice dans l'établissement. Pourquoi ce retour à des pourcentages ? Tout simplement pour mettre un terme à la surenchère entre collèges, chacun d'entre eux voulant augmenter le nombre de ses membres. Je rappelle en outre que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...t avoir la même pratique que vous, que nous aboutissons à un résultat équilibré. Quant aux personnalités extérieures, nous déplorons tout comme vous leur absence, relative, ou leur faible implication. C'est pour cette raison que nous renforçons leur pouvoir en leur accordant, ce qui est un acte fort, le droit de participer au vote. M. Le Déaut souhaitait même qu'il soit reconnu aux représentants étudiants un statut particulier, mais son amendement n'a pas été accepté. Je comprends bien l'intention de Mme Attard puisqu'il m'arrive de pratiquer ainsi dans ma collectivité : lancer un appel à projet aux volontaires, voire pousser la sophistication jusqu'à organiser un tirage au sort au sein de ce collège de volontaires. Nous avons mené ce genre d'expérimentation dans nos collectivités locales, mais l...