Interventions sur "étudiant"

272 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

...herche, c'est important, c'est nécessaire pour faire avancer les connaissances, mais il y a aussi la transmission de ces connaissances par l'enseignement, la valorisation, le transfert de technologies, le service à la société, la médiation scientifique, la diffusion et la médiation de la culture scientifique, tout ce qui concerne les relations internationales. Toutes ces tâches effectuées par des étudiants chercheurs et des chercheurs, que je tiens à saluer dans cet hémicycle, doivent être évaluées. Je terminerai par une anecdote. Il y avait à l'Université de Lorraine un chimiste qui était maître de conférences. Il était conscient d'avoir la capacité d'être un grand vulgarisateur, il se surnommait d'ailleurs lui-même le « camelot des sciences ». Il allait dans toutes les expo-sciences, dans toute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...par rapport au milieu, c'est aussi une faute politique. C'est la raison pour laquelle nous sommes défavorables à la création du Haut Conseil. Nous souhaiterions que l'AERES soit maintenue parce qu'elle a contribué dans un certain nombre de cas à améliorer le système. Je ne sais pas comment les choses se sont passées pour les évaluations mais, lorsque nous les avons interrogées, les organisations étudiantes nous ont dit beaucoup de bien de ce que mettait en place l'AERES. Encore une fois, un certain nombre de parties prenantes ont eu des jugements extrêmement positifs, et j'ai donc la faiblesse de penser que votre regard est peut-être un petit peu biaisé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

Il me semble qu'il manque deux missions à l'évaluateur en matière d'enseignement supérieur, la première étant l'évaluation des enquêtes d'insertion professionnelle des universités. Je sais que l'insertion professionnelle n'est pas la priorité de ce texte, mais chaque étudiant qui s'inscrit dans l'enseignement supérieur souhaite avant tout savoir quel sera le débouché de son diplôme. On a demandé aux universités de faire des enquêtes d'insertion professionnelle. Elles sont désormais obligatoires, mais elles sont déclaratives et l'on ne dispose d'aucune méthodologie vraiment normée sur le territoire sur ces enquêtes. On ne sait donc pas quelle en est la valeur. Je pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...a été créée la prime d'excellence pédagogique et qu'a été prévue l'obligation, pour ceux qui souhaitent obtenir la prime d'excellence scientifique, d'assurer un minimum d'enseignement, justement pour qu'il y ait davantage de mixité et que la question de la pédagogie soit au coeur de l'enseignement. Je suis extrêmement surpris. Mme Pécresse a défendu un amendement prévoyant la possibilité que les étudiants évaluent les enseignements, nous avons présenté d'autres amendements très concrets et opérationnels, mais vous rejetez ce genre de propositions. Il y a un discours et une réalité. Vous avez, madame la ministre, cité à plusieurs reprises la circulaire « Licence » : regardez ce que dit cette circulaire, qui met justement l'accent sur la question. Dire qu'avant était l'ombre et qu'aujourd'hui est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...omposition proposée est la suivante : neuf chercheurs, ingénieurs ou enseignants-chercheurs, nommés sur proposition des instances d'évaluation compétentes en matière d'enseignement supérieur et de recherche ; huit chercheurs-ingénieurs ou enseignants-chercheurs proposés par les présidents et directeurs d'organismes de recherche et les conférences des chefs d'établissement ; deux représentants des étudiants, ce qui constitue une nouveauté ; neuf personnalités qualifiées, françaises ou étrangères, dont au moins deux issues de la recherche privée et trois appartenant à des agences d'accréditation ou d'évaluation étrangères ; et deux parlementaires, un député et un sénateur. Outre la parité qui sera respectée au sein du conseil de cette nouvelle autorité administrative, on peut se féliciter de la par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Cet amendement vise à renforcer les missions de l'Observatoire de la vie étudiante pour lutter contre les inégalités sociales dont sont victimes les étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Nous avons déjà débattu en commission de l'endroit où insérer les mots qu'il s'agirait d'ajouter. En l'occurrence, je propose de compléter par les mots « et de renforcer l'autonomie des étudiants » le premier alinéa de l'article L. 821-1 du code de l'éducation. L'alinéa serait donc ainsi rédigé : « Elle privilégie l'aide servie à l'étudiant sous condition de ressources afin de réduire les inégalités sociales et de renforcer l'autonomie des étudiants. » J'espère que cette nouvelle rédaction vous sied et j'en profite pour vous rappeler la proposition 39 de François Hollande : « Je créerai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Je peux, madame la ministre, monsieur le rapporteur, développer les argumentaires des quatre amendements successifs qui concernent les étudiants étrangers en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Nous avons consacré trois heures à parler de la place du français, mais, je l'ai dit, le vrai mauvais signal est celui qui concerne les étudiants étrangers. On en a parlé avec Mme la ministre et avec Manuel Valls, ministre de l'intérieur. Celui-ci ne souhaite pas que nous l'abordions aujourd'hui, il préfère un texte global, mais il faut traiter cette question des étudiants étrangers et des conditions d'accueil. On ne peut pas prétendre défendre la francophonie si on n'accueille pas les étudiants étrangers sur notre territoire, et il y a p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous avons eu ce débat hier matin, et, j'ai eu l'occasion de rappeler moi-même, quand nous évoquions la francophonie, tous les mauvais signaux envoyés ces dernières années. Cependant, et le ministère de l'intérieur et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche ont commencé le travail, M. Le Déaut le sait très bien, pour instaurer des visas spécifiques au profit des étudiants étrangers. Nous demandons donc le retrait de ces amendements. À défaut, j'émettrai un avis défavorable. En plus, un calendrier assez précis est prévu, que nous donnera Mme la ministre dans un instant, je pense.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...utre acteur : nos établissements d'enseignement supérieur et de recherche. En effet, lors des échanges que j'ai eus avec les représentants des branches professionnelles, ces derniers m'ont fait part de leur souci de voir les universités développer l'employabilité pour la partie doctorat comme elles l'ont fait pour les licences et les masters en travaillant sur l'insertion professionnelle de leurs étudiants. La valorisation du doctorat doit donc bien s'appuyer sur plusieurs leviers. Pour conclure, au vu des arguments avancés, l'intérêt général me porte à rester sage sur ce sujet et à ne pas persister à reprendre les amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

... de l'ensemble des opérateurs, et ce dans l'intérêt national des territoires et des acteurs, publics ou privés. Agreenium a donc vocation à organiser des relations formalisées et explicites avec les établissements d'enseignement supérieur et de recherche sur le territoire national et notamment avec la communauté universitaire, dans l'objectif, aussi, de renforcer l'attrait du territoire pour les étudiants du monde entier, à tous les niveaux de formation. Cet amendement vise à exclure Agreenium du II de cet article, qui accorde un délai de cinq ans aux trois établissements publics de coopération scientifique et à faire en sorte que cet établissement puisse construire des partenariats puissants avec les établissements d'enseignement supérieur et de recherche à l'échelle internationale, nationale e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

...d'enseignement se reconcentre sur Paris. De fait, nous avons, à Nancy comme à Montpellier, des antennes d'AgroParisTech, ce qui est pour le moins surprenant ! Sous la précédente législature, Agreenium s'est donc reconcentré autour de Paris et de l'Île-de-France. Mon propos est de dire qu'il faut donner à Agreenium le temps de structurer des relations avec les universités locales, pour former nos étudiants. En effet, la plupart de nos étudiants en agronomie ou dans le domaine alimentaire se trouvent malheureusement aujourd'hui dans les écoles d'ingénieurs agricoles qui constituent le réseau Agreenium sur le territoire national, alors que les universités n'en font pas partie. Comme dans les cas de Condorcet ou ParisTech, qui ont des liens avec les universités parisiennes, il faut donner du temps à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'objet de l'amendement n° 286, madame la ministre, est assez simple. Notez que sa rédaction fait référence à l'AERES, car nous souhaitons que celle-ci reste en l'état ; nous aurons l'occasion de développer cet aspect lors de l'examen des articles relatifs à l'AERES. Cet amendement vise à s'assurer que les statistiques qui sont communiquées aux étudiants relatives à l'insertion professionnelle des différentes filières universitaires donnent lieu à un processus de contrôle. Actuellement, l'instance la mieux à même de le faire est l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur. En tout cas, en application des dispositions du 3° de l'article L. 114-3-1du code de la recherche, nous pensons que cette mission incombe à l'AERES. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

... besoin, d'organiser licences, masters et recherche sans se faire imposer de thématiques par l'université. C'est un vrai sujet, madame la ministre, auquel j'ai été confronté dans mon université. La thématique mise en avant étant alors l'environnement, il a fallu créer des diplômes autour de ce thème dans chaque discipline. Nous avons donc créé un DEA du droit de l'environnement. Mais par manque d'étudiants, nous avons dû proposer une co-habilitation avec une autre université, avant d'être dans l'obligation de le fermer. Alors que nous souhaitions créer d'autres diplômes, plus proches des attentes des étudiants et des préoccupations du monde de l'entreprise, des avocats de notre région. Ce sujet aussi mérite d'être évoqué. On parle toujours de l'autonomie des universités, mais quelle autonomie pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

À l'heure actuelle, trois étudiants sur dix quittent l'université à la fin de la première année de licence, et on peut le regretter. Par ailleurs, le pourcentage d'étudiants qui parviennent à boucler leur licence en trois ans reste insatisfaisant. C'est pourquoi nous proposons de mettre en place dans le respect du droit de chaque bachelier à poursuivre des études supérieures un dispositif d'orientation sélectif. On irait donc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

Quelques mots pour mettre l'accent sur ce qui constitue à mes yeux la priorité des priorités, c'est-à-dire la réussite de tous les étudiants. Vous venez d'ailleurs d'aborder le débat. L'objectif fixé est clair : parvenir à 50 % des diplômés du supérieur dans chaque classe d'âge d'ici 2020. Il s'agit là d'un choix ambitieux, d'un choix d'avenir : celui de la jeunesse, celui de refuser l'échec massif que certains présentent comme une fatalité. J'appuie donc les mesures fortes que vous défendez, madame la ministre, à travers ce texte e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...nd consiste à dire qu'il faut s'inscrire dans un strict continuum entre le secondaire et l'enseignement supérieur. Pour notre part, nous considérons comme essentiel que l'université et l'enseignement supérieur constituent aussi une forme de rupture par rapport aux pratiques de l'enseignement secondaire. D'ailleurs, il est extrêmement important que l'autonomie individuelle et intellectuelle de nos étudiants puisse s'y affirmer. Pour que ce soit le cas, il faut s'assurer que l'université ne soit pas la simple continuation de ce qui se pratique au lycée. L'idée d'un dispositif continu du bac moins trois au bac plus trois me semble très réductrice : cela conduirait à une « secondarisation » de l'enseignement supérieur. Nous y perdrions un élément essentiel : le fait que les enseignants du premier cyc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Chabanne :

...ouhaitées. Deuxièmement, la vision relative à la francophonie et à la place de notre langue dans le monde. Là aussi, mon ami et collègue Pouria Amirshahi a expliqué son point de vue, et je partage en partie ses craintes, même si cela ne m'amène pas à tirer les mêmes conclusions. Enfin, une troisième interprétation peut-être est-ce la plus importante mais la moins débattue vise l'intérêt des étudiants eux-mêmes. Car c'est bien d'eux dont il s'agit avant tout. Avec cette loi, les étudiants pourront étudier en langue étrangère. Je suis convaincue, peut-être parce que j'aurais aimé bénéficier de cette possibilité, que cela est une bonne chose. De très nombreux pays offrent déjà cette possibilité et s'il doit y avoir un aspect positif à la mondialisation, c'est bien cette nouvelle capacité qu'on...