Interventions sur "étudiant"

272 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

...rder vers l’avant. Je le disais à l’ancien ministre de l’éducation : comment pouvons-nous parler de la réussite à l’université si nous négligeons l’école maternelle et le primaire ? Mais je parle d’un autre temps, où trop souvent l’excellence avait droit de cité et où tous les moyens convergeaient vers cette idéologie complètement inégalitaire. Aujourd’hui, la priorité essentielle est la réussite étudiante – je m’en réjouis –, ce qui passe par l’objectif d’augmenter significativement le nombre de diplômés du supérieur dans chaque classe d’âge. La réussite de nos étudiants dépend de la qualité des enseignements, d’une bonne orientation, mais aussi des conditions de vie des étudiants à l’intérieur des universités. La pérennisation du dixième mois de bourse, la création de 40 000 logements sur cinq a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ée. Aujourd'hui, cette passion s'exprime autour de la question de la langue française, à l'article 2 du texte. Si nous faisons toujours preuve de passion, c'est parce que, dans notre beau pays, l'université se trouve au coeur de la société, de l'organisation des pouvoirs et de l'excellence française. Au coeur de la société, tout d'abord : rappelons-nous que la France comptait à peu près 250 000 étudiants au début des années 1960, puis 750 000 au début des années 1970, pour atteindre 2,5 millions aujourd'hui. Concernant l'organisation des pouvoirs, il existe bien sûr une concomitance entre l'émergence des universités en France, à Paris d'abord puis à Montpellier, et simultanément à Florence et à Oxford et l'émergence de l'État. Le XIIIe siècle en France ne commence pas seulement par la bata...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

La question de la réussite étudiante n'est pas nouvelle : nous aurons l'occasion d'en discuter avec Mme Pécresse et M. Hetzel, notamment pour ce qui est de l'impact du plan Réussite en licence. Nous proposons pour notre part d'aller plus loin sur ce sujet, en établissant une liaison entre ce que nous appelons, de façon un peu barbare, le « bac 3 », à partir de la seconde, jusqu'au « bac + 3 », à partir de la licence. Ce continuu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...et pas simplement par des crédits extrabudgétaires ou par des appels d'offres. Au travers de nos amendements sur la résorption de la précarité ou sur le Livre blanc, la question que nous posons est la suivante : quel financement pérenne imaginer pour l'enseignement supérieur et la recherche en France alors que notre déficit ne respecte pas l'objectif des 3 % du PIB, que les crédits consacrés par étudiant en France sont légèrement inférieurs à la moyenne des pays de l'OCDE et qu'il règne une certaine inégalité dans leur ventilation ? Pour conclure mon propos, je souhaite brosser rapidement trois pistes. Des amendements seront d'ailleurs déposés à ce propos, visant surtout à ouvrir le débat. Première piste : le crédit d'impôt recherche, qui représente 6 à 7 milliards d'euros par an. Nous ne le re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...ciété tout entière. Je suis convaincu que la plupart des grandes questions auxquelles nous sommes confrontés trouveront leurs réponses dans les découvertes de nos chercheurs et leur discussion dans l'espace public. Disposer d'un enseignement supérieur et d'une recherche de qualité est nécessaire pour notre jeunesse, pour élever le niveau de formation de notre pays, pour favoriser la réussite des étudiants. C'est l'une des priorités du présent projet de loi. Disposer d'un enseignement supérieur et d'une recherche de qualité prend enfin tout son sens si la recherche fondamentale et technologique peut être transférée et trouver ses débouchés dans le développement de notre économie, de notre industrie. La recherche sert ainsi le développement et la compétitivité des entreprises et permet une meilleu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

Le texte vise à améliorer la réussite des étudiants, à simplifier les structures, à programmer la recherche en fonction d'un agenda stratégique et à renforcer les moyens destinés à établir un continuum entre la recherche et l'économie. Notre commission a été saisie pour avis du titre VI qui tend à redonner à l'État un rôle de stratège en matière de recherche. L'article 11 en amont pose un cadre. La stratégie nationale de recherche obéira à huit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

La commission des affaires sociales s'est saisie pour avis de l'article 22 du projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche soumis aujourd'hui à notre discussion Son enjeu est essentiel car il traite du recrutement et de la formation de nos futurs professionnels de santé. Plus généralement, son objectif est d'assurer la réussite de tous les étudiants qui s'engagent dans ces cursus longs et difficiles. Il s'agit en effet de permettre aux universités d'expérimenter, pour une durée maximale de six ans, de nouveaux modes de réorientation des étudiants en difficulté et d'intégration dans les études de santé via des passerelles précoces, après d'autres cursus. Comme vous le savez, la loi du 7 juillet 2009 a instauré la première année commune aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut, premier vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques :

...re un rapport sur l'enseignement supérieur et la recherche. Vous en avez largement repris les conclusions et je vous remercie de votre confiance, madame la ministre. L'Office parlementaire a grandement contribué au débat, après la tenue des assises. Ce texte obéit à quelques idées directrices : simplifier un système devenu opaque et illisible, refonder l'université pour améliorer la réussite des étudiants, et dynamiser la recherche par une coopération renforcée pour redonner confiance aux chercheurs. La réforme que vous proposez répond à cet objectif de cohérence : c'est sa principale différence avec les lois précédentes. Certes, fixer le nombre des membres d'un conseil d'université est important, mais cette question reste subsidiaire par rapport à celle de la réussite des étudiants. L'universit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Denaja, rapporteur au nom de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes :

...'enseignement scolaire, doivent être poursuivis. La délégation aux droits des femmes soutient l'ambition gouvernementale de parité, madame la ministre. Ce gouvernement est le premier gouvernement paritaire de notre histoire. Au moment où l'on parle de mondialisation, comme vous l'avez fait dans votre conclusion, et de concurrence entre universités, au moment où l'on parle d'attirer en France des étudiantes, des chercheuses et des enseignantes de haut niveau, la mise en application de cette réforme égalitaire sera un signal fort de l'attachement de la France à l'égalité entre les femmes et les hommes. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et écologiste.).)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

...r et leur donner les moyens de lutter enfin à armes égales avec leurs partenaires internationales. La loi LRU a fait couler beaucoup d'encre, elle a bousculé des habitudes, elle a entraîné des contestations, mais l'important n'est pas là. Il fallait la faire : trop de pouvoirs avaient reculé face à la rue et face aux conservatismes, et la victime de ces renoncements, c'était toujours la même : l'étudiant. Par la faute de notre manque de courage politique, l'étudiant se trouvait privé des moyens de sa réussite dans une université abandonnée, pour avoir refusé de se réformer. Cette spirale historique, nous l'avons brisée. Pour la première fois depuis des dizaines d'années, grâce à la loi LRU et aux mesures engagées dès 2007, l'université est redevenue une priorité forte de l'action gouvernemental...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

et 380 millions d'euros ont permis de revaloriser les carrières, et en particulier celles des plus jeunes enseignants-chercheurs. J'ai entendu dire que les étudiants étaient les grands oubliés de l'autonomie. C'est passer sous silence les 730 millions d'euros que nous avons consacrés au plan « Réussir en licence ». C'est oublier les 57 000 logements sociaux étudiants mis en service et la progression de 20 % des bourses grâce à la création du dixième mois de bourse. Je sais que Mme Fioraso veut absolument faire croire le contraire, mais les étudiants savent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

Malgré notre plan « Réussite en licence », l'échec de trop nombreux étudiants lors des premières années à l'université reste un sujet de préoccupation majeur. Mais permettez-moi de vous dire, madame la ministre, que vous m'avez choquée hier en affirmant que les 730 millions d'euros du « Plan licence » avaient été inutiles. Quand vous dites cela, ce n'est pas le gouvernement précédent que vous critiquez, c'est l'université que vous dénigrez, c'est l'ensemble de la communa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

...sse toute la transparence sur l'état exact de la situation financière de l'État. Alors, madame la ministre, je vous demande aujourd'hui de dire la vérité, toute la vérité, à la représentation nationale. Pouvez-vous nous dire ici et maintenant quel sera exactement le recul des moyens des universités en 2013 et en 2014 ? Aurez-vous ce courage ? Au-delà des Parlementaires, les universitaires et les étudiants ont le droit de le savoir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

...e de l'autonomie, que de vouloir marier de force des établissements qui ne le souhaitent pas dans des communautés d'universités. Faut-il vous rappeler que l'autonomie, c'est la liberté, pas la contrainte ? Régression toujours, que de supprimer une agence d'évaluation dont il fallait au contraire élargir les missions. Régression, enfin, que de ne pas aller plus loin dans l'orientation active des étudiants, seul levier efficace pour lutter vigoureusement contre l'échec en licence. Le président Hollande avait affirmé placer la jeunesse au coeur de son projet : où est la priorité pour la jeunesse dans ce projet de loi ? En quoi va-t-il apporter une réponse aux 45 000 jeunes chômeurs supplémentaires depuis que vous êtes arrivés au pouvoir ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

...universités sur le monde en prévoyant que la moitié des membres des conseils d'administration soient extérieurs à l'établissement : des enseignants, des chercheurs, des entrepreneurs, des Français, des Européens, des étrangers, pour faire en sorte que le coeur des universités batte au même rythme que la science mondiale. L'acte II de l'autonomie, ce serait aborder de front la question de l'échec étudiant avec des idées neuves. D'abord, avec la mise en place d'une procédure transparente et assumée d'orientation sélective : aux universités autonomes de conduire les étudiants vers les filières où ils ont de réelles chances de réussir. Au recteur, chancelier des universités, de garantir in fine à chaque bachelier une poursuite d'études dans l'enseignement supérieur. Ensuite, avec la généralisation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Le rapport souligne également l'inefficacité du rôle des CEVU dans l'amélioration de la vie étudiante ; une gouvernance des universités trop centralisée et des regroupements universitaires insuffisamment structurants et peu stratégiques ; enfin l'absence d'interconnexion entre les outils de gestion des universités et des organismes de recherche. Dès lors, vous comprendrez aisément que ce projet de loi est attendu, qu'il est opportun pour donner un nouveau souffle à l'enseignement supérieur et à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

... à formuler sur le fond. J'étais, comme vous, présent lors de l'examen de la loi de 2007, et je me souviens des arguments qui avaient alors été échangés. Nous vous avions reproché de commencer par le mauvais bout, c'est-à-dire en vous attaquant d'abord à la gouvernance même s'il s'agit effectivement d'un problème important qu'il faudra régler. Nous disions que l'essentiel était la réussite des étudiants, et vous en aviez d'ailleurs convenu, madame Pécresse. Pour cela, vous nous aviez promis un grand plan conçu à cette fin, censé suivre la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Or, vous n'avez pas tenu cette promesse. Aujourd'hui, quel est le résultat ? Un grand nombre d'étudiants ne finissent même pas leur première année de licence. La réussite et, plus largement, la condition étudiantes ne se sont pas améliorées mais, au contraire, dégradées. Par conséquent, rien ne justifie l'autosatisfaction dont vous avez fait preuve tout à l'heure. Quand vous nous demandez de rejeter ce projet de loi, que souhaitez-vous rejeter ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Est-ce la réforme de la licence, que vous n'avez pas faite, et qui va permettre aux étudiants, par l'instauration d'une vraie pluridisciplinarité en licence et une orientation plus progressive, de réussir ? Est-ce le fait d'ouvrir les études supérieures aux titulaires de bacs technologiques et professionnels, ce qui va permettre à des étudiants souvent issus de milieux modestes d'accéder à des études supérieures que votre politique leur interdit pour le moment ? Est-ce la mise en place d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Si c'est ce que vous demandez, madame Pécresse, nous repousserons votre motion de rejet car, contrairement à ce que vous avez montré en ne tenant pas vos promesses, nous sommes pour la réussite des étudiants, qui est au coeur de ce projet de loi !