Interventions sur "réussite"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ursuivre des études supérieures un dispositif d'orientation sélectif. On irait donc un petit peu plus loin que dans les textes précédents. Ce dispositif vise à autoriser les universités, dans le cadre de leur autonomie, à orienter les bacheliers et les étudiants vers les filières dans lesquelles ils ont, au vu de leurs résultats antérieurs et de leur parcours personnel, de véritables chances de réussite. Les établissements pourront ainsi s'assurer qu'un candidat possède les aptitudes nécessaires pour satisfaire aux exigences que lui imposera la formation à laquelle il postule. On voit bien que la question des pré-requis mérite d'être étudiée, comme elle l'a été dans de nombreux pays. Par ailleurs, les établissements auront l'obligation de mettre en place des parcours de formation diversifiés, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Avis défavorable, que je vais développer car nous sommes bien au coeur de la loi avec cette question : comment favoriser la réussite éducative ? Nous avons le sentiment de proposer une palette de solutions, avec le continuum entre le bac moins trois et le bac plus trois, la possibilité pour les bacheliers de l'enseignement professionnel et technologique d'accéder aux STS, la spécialisation progressive en licence, l'article 22 sur la PACES Il y a de nombreuses pistes dans ce texte ; nous émettons donc un avis défavorable, parc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

Quelques mots pour mettre l'accent sur ce qui constitue à mes yeux la priorité des priorités, c'est-à-dire la réussite de tous les étudiants. Vous venez d'ailleurs d'aborder le débat. L'objectif fixé est clair : parvenir à 50 % des diplômés du supérieur dans chaque classe d'âge d'ici 2020. Il s'agit là d'un choix ambitieux, d'un choix d'avenir : celui de la jeunesse, celui de refuser l'échec massif que certains présentent comme une fatalité. J'appuie donc les mesures fortes que vous défendez, madame la ministre,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je note bien que dans votre rhétorique, nous passons de l'ombre à la lumière, mais tout de même, vous n'allez pas nous faire croire que les parcours de réussite étudiante sont une nouveauté. Certes, « le changement c'est maintenant », mais heureusement, les universitaires ne vous ont pas attendus, pas plus qu'ils ne nous avaient attendus. Soyons très clairs : des parcours de réussite, un certain nombre d'universités ont su en mettre en place : je pense à Marne-la-Vallée, à Saint-Étienne, à La Rochelle De grâce, ne nous accablez pas d'une rhétorique auss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Deguilhem :

Nous allons prendre le temps nécessaire pour examiner cet article qui, sans être forcément central, n'en occupe pas moins une place particulière si l'on considère les objectifs poursuivis par le texte. En effet, il s'agit ici de l'orientation des étudiants et de la réussite de leur parcours dans l'enseignement supérieur. Je ne reviendrai pas sur l'ambition du Gouvernement de faire accéder 50 % d'une classe d'âge à un diplôme de l'enseignement supérieur : cet aspect quantitatif a été largement évoqué précédemment. Je m'attarderai plutôt sur l'enjeu social relatif à cette question et qui me paraît essentiel : comment permettre à des étudiants issus de milieux sociaux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

Je ne m'attarderai pas sur les IUT, parce qu'il en a déjà été question et que ce sera encore le cas. L'article 18 mérite vraiment qu'on lui prête une grande attention, car il aborde le coeur du projet de loi, à savoir la réussite des étudiants. Cette réussite doit se réaliser à deux niveaux : il s'agit, premièrement d'assurer à tous les lycéens un égal accès à l'enseignement supérieur, et deuxièmement de créer une égalité entre les territoires, notamment entre les lycées, dans les conventions qu'ils vont signer avec les établissements du supérieur. Donner la possibilité aux titulaires d'un bac professionnel ou d'un bac t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

...flexion. Je propose deux pistes : plutôt que d'imposer des candidats qui n'ont pas été recrutés parce que leur niveau ne semblait pas suffisant, mieux vaudrait prévoir l'obligation de mettre ces candidats en situation d'avoir un meilleur niveau. Il faudrait que, dans le cadre de leur contrat pluriannuel, les universités, en tenant compte de leur autonomie, mettent au point des filières courtes de réussite spécialement adaptées aux bacheliers technologiques et professionnels, qui manquent terriblement aujourd'hui. Ces filières courtes donneraient accès à des diplômes professionnalisants, de nature à leur permettre une véritable spécialisation et une bonne insertion professionnelle. J'avais déposé un amendement en ce sens, mais il est tombé, semble-t-il, sous le coup de l'irrecevabilité, pour charg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury :

L'ambition de la réussite des étudiants, l'ambition de l'orientation positive des étudiants, l'ambition de la professionnalisation, nous les partageons. Permettre aux bacheliers technologiques et professionnels d'accéder aux formations en STS et en IUT est un objectif partagé. Cependant, sur les moyens permettant d'atteindre cet objectif, je tiens à exprimer notre divergence et notre refus des quotas venus d'en haut, qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Si l'on veut assurer la réussite des jeunes titulaires de baccalauréats professionnels et technologiques qui souhaitent poursuivre leurs parcours, il faut s'assurer qu'ils puissent, dans certains cas, bénéficier des dispositifs d'alternance qui permettent un meilleur rééquilibrage. Il faut avoir une approche mesurée, et bien que nous partagions certains éléments de diagnostic, nous pensons que vous apportez une mauvaise réponse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je vais néanmoins me permettre de prendre quelques minutes car l'article 18 est l'un des plus symboliques de cette loi sur l'enseignement supérieur et la recherche. Nous allons parler plus tard de la politique nationale de la recherche, de la réorganisation de la communauté universitaire, mais la question de la réussite étudiante est au coeur de cette loi, et cet article 18 en fournit une parfaite illustration. Permettez-moi de rappeler quelques chiffres. L'un des objectifs que notre pays s'est fixés est qu'à peu près 80 % d'une classe d'âge arrivent au baccalauréat. Si nous n'y sommes pas tout à fait, nous n'en sommes pas très loin. Au sein de cette classe d'âge, nous savons aujourd'hui que 50 % obtiennent un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ation. N'oublions pas qu'un certain nombre d'entre eux sont d'origine modeste, je l'ai vu lorsque j'étais recteur. Les familles sont à la recherche d'une sécurisation des parcours, et les IUT jouent à cet égard un rôle essentiel. Les stigmatiser aujourd'hui en prévoyant des quotas, c'est leur dire qu'ils ont dérivé. Ce n'est pas eux qui ont dérivé ! Il ne faut pas les stigmatiser. Venons-en à la réussite étudiante. Oui, c'est une question essentielle mais, qu'on le veuille ou non, même si le baccalauréat a trois formes, avec des bacheliers généraux, des bacheliers technologiques et des bacheliers professionnels, c'est une erreur de considérer que les bacheliers professionnels peuvent aisément poursuivre dans l'enseignement supérieur. Vous n'avez probablement pas eu de bacheliers professionnels de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Nous l'avons dit au cours du débat, chaque IUT doit être responsabilisé sur l'accueil des différents publics, notamment des bacheliers technologiques, et sur leur réussite. L'objectif de cet amendement est de faire en sorte que cette responsabilité s'exerce dans un dialogue avec les recteurs d'académie et dans le cadre d'une régulation nationale des objectifs et des moyens des IUT. Ce processus permettrait de répondre à l'ambition de favoriser le recrutement des bacheliers technologiques en IUT, en le contextualisant selon les viviers de candidats à la fois par spé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

...ravail, à un bon équilibre pour permettre l'accès de ces étudiants à ces formations. Toutefois, certains étudiants ne sont pas immédiatement au niveau de la formation initiale, et nous le voyons dans l'orientation. Aujourd'hui, quand ils vont à l'université, ils échouent. L'idée est donc de prévoir dans les universités une année de formation préparatoire à l'université, pour améliorer le taux de réussite de ces étudiants qui ne sont pas formés dans toutes les disciplines et qui, pour beaucoup, ne réussissent pas leurs études supérieures. Cette année préparatoire est majeure. Certes, cela pose de nombreux problèmes, car sa mise en oeuvre globale relève des universités autonomes et requiert des moyens supplémentaires. Néanmoins dans ce cas précis, et comme je l'avais indiqué dans le rapport, j'ai ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...e l'article 18, les arguments avancés sont assez intéressants : lorsque la mesure vient du Gouvernement, c'est de la réorientation active, et lorsqu'elle vient de l'opposition, cela devient de la sélection ! Il y a tout de même deux poids deux mesures. Par ailleurs, la question de fond n'est pas de savoir s'il y a un couperet à l'issue de la première année des études médicales, c'est celle de la réussite étudiante. Vous partez du principe que le taux d'échec au sein du cursus des études médicales est important, mais il y a d'autres filières dans lesquels ces taux sont élevés, et je considère que ce n'est pas satisfaisant. Le dispositif de l'article 22 est de nature à réduire ces taux d'échec, à améliorer la réussite. L'enjeu est bien là et il faut véritablement se pencher sur cette question. C'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Tout à l'heure, nous avons évoqué les Cordées de la réussite : la philosophie sous-jacente en est bien que, dans certains cas, il faut lever le déterminisme social théorisé par Bourdieu, ou en tout cas réduire certaines fractures. Pour ce qui est de votre proposition, une remarque de forme : il eût été préférable d'en discuter en commission, où nous aurions peut-être pu enrichir le dispositif. Mais surtout, sur le fond, il me semble que les données que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dessus :

La nouvelle procédure d'accréditation et le cadre national des diplômes prévus par le projet de loi doivent permettre d'assurer de nouveaux droits aux étudiants et de réduire les inégalités. Cet amendement vise à préciser le contenu minimal du cadre national des formations, essentiel pour garantir la réussite et l'égalité des étudiants dans l'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

L'article 22 vise à lutter contre le gâchis humain engendré par l'organisation de la PACES. Les premiers bilans dont nous disposons montrent que sa mise en place n'a pas permis de rendre cette année d'étude réellement formatrice et encore moins de remédier au taux d'échec massif aux épreuves de sélection qui sont organisées à son issue. Les taux de réussite sont très faibles : 15 % des primants et 39 % des redoublants seulement parviennent à intégrer une filière santé à l'issue de la PACES. Deux étudiants sur trois n'ont aucun débouché dans les filières santé à l'issue de deux années pleines. Ce constat, chacun le partage. Il fallait donc agir. La méthode choisie est celle de l'expérimentation, pour une durée maximale de six ans. Les objectifs sont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...aut stimuler l’originalité, faire respirer le système. Là où nous avions développé des statuts, par exemple ceux de l’université de Lorraine ou de l’université de Strasbourg, dont l’objectif était de s’adapter au projet des établissements, vous inversez les choses en imposant un statut unique et en limitant de fait les évolutions stratégiques et les prises d’initiatives originales. Vous parlez de réussite étudiante dans l’exposé des motifs, mais où sont les outils que vous proposez ? Que faites-vous pour l’insertion professionnelle de nos jeunes ? Que prévoyez-vous pour que l’enseignement supérieur et la recherche prennent pleinement leur part pour améliorer la compétitivité de notre pays ? À ces questions, point de réponses dans l’exposé des motifs, et encore moins dans le texte de loi. Pour fini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

...illage, comme on décore un cadeau avec du bolduc. Je pense en particulier à l’article 4 du texte, qui évoque la mission de l’enseignement supérieur en une sorte de patchwork de mots accumulés les uns aux autres, des mots qui sonnent bien, qui font plaisir, qui flattent, même, mais qui bavardent : la « diffusion des connaissances dans leur diversité », la « lutte contre les discriminations », la « réussite des étudiants », « l’attractivité des territoires à l’échelon local, régional et national », j’en passe et des meilleures. Mais au fond, madame la ministre, c’est une sorte de collage destiné à masquer l’idée sous-jacente que la société doit s’adapter à l’université plutôt que l’université à la société. Pourquoi ? Parce que la seule condition de l’évolution, c’est, dans le langage de la Républiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...iels pour le XXIe siècle, et pour stimuler une création responsable - pour ne pas dire écoresponsable. La réforme qui nous est proposée ici comporte, certes, quelques avancées. Je laisse à ma collègue Isabelle Attard le soin de les exposer tout à l’heure et d’évoquer plus précisément les différents aspects du texte. Mais nous attendons encore beaucoup plus. Nos attentes concernent tout d’abord la réussite des étudiants. Je pense par exemple à la nécessité de renforcer les liens entre le secondaire et l’enseignement supérieur, car il semble aujourd’hui plus facile d’accabler une prétendue impréparation des lycéens que de repenser notre système pour atténuer les différences qui existent entre lycées et universités et mieux accompagner les étudiants. Renforcer la pluridisciplinarité, accompagner les ...