Interventions sur "universitaire"

98 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

En 2007, nous avions fait un pari, celui de replacer l'université au centre : au centre des savoirs, au centre de l'enseignement supérieur, au centre de la recherche, au centre de l'innovation. En 2007, nous avions décidé d'émanciper l'université de la tutelle trop pressante de l'État. Nous avions décidé de faire enfin ! confiance à la communauté universitaire, en dehors, je vous rassure, de toute espérance de soutien politique. Nous avions fait ce choix audacieux certains, parmi nos amis politiques, le jugeaient même téméraire parce ce qui était en jeu, c'était l'avenir de notre pays et, en premier lieu, celui de notre jeunesse. Partout dans le monde, la maîtrise des connaissances scientifiques et la capacité à innover étaient devenues la clé des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

...rs des premières années à l'université reste un sujet de préoccupation majeur. Mais permettez-moi de vous dire, madame la ministre, que vous m'avez choquée hier en affirmant que les 730 millions d'euros du « Plan licence » avaient été inutiles. Quand vous dites cela, ce n'est pas le gouvernement précédent que vous critiquez, c'est l'université que vous dénigrez, c'est l'ensemble de la communauté universitaire qui, pendant trois ans, a mis toute son énergie au service de la réussite des étudiants et a créé toute une série de dispositifs pour les faire réussir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

...et rectificatif qui fasse toute la transparence sur l'état exact de la situation financière de l'État. Alors, madame la ministre, je vous demande aujourd'hui de dire la vérité, toute la vérité, à la représentation nationale. Pouvez-vous nous dire ici et maintenant quel sera exactement le recul des moyens des universités en 2013 et en 2014 ? Aurez-vous ce courage ? Au-delà des Parlementaires, les universitaires et les étudiants ont le droit de le savoir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

... universités et à l'évaluation des formations professionnelles dispensées hors de l'université, et parfois en concurrence avec elle. Ouverture, orientation sélective, professionnalisation, évaluation, voici les étendards de l'acte II de l'autonomie ! Sortir de ce chemin revient à dilapider en quelques mois ce qu'il a fallu des années à construire, ce qui a été construit avec et par la communauté universitaire elle-même.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

... sa motion procédurale, à retrouver un peu plus d'humilité. En effet, la réforme pour l'autonomie des universités devait, à l'écouter, profondément bouleverser les modes de gouvernance et de pilotage budgétaire et financier, ouvrir l'université sur le monde professionnel et économique, apprécier et évaluer les enseignants chercheurs et, au travers d'un plan Campus, moderniser les infrastructures universitaires. Six ans après, le bilan n'est pas bon. Les plus optimistes le qualifieraient de mitigé, les plus pessimistes de calamiteux. Pour ma part, je dirai avec mes collègues du groupe RRDP qu'il correspond à ce qu'a été le mandat de Nicolas Sarkozy : des annonces, des effets de manche, et pas grand-chose derrière tout cela. Le plan Campus, dont on ne parle pas beaucoup, a donné peu de résultats. Six ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Le rapport souligne également l'inefficacité du rôle des CEVU dans l'amélioration de la vie étudiante ; une gouvernance des universités trop centralisée et des regroupements universitaires insuffisamment structurants et peu stratégiques ; enfin l'absence d'interconnexion entre les outils de gestion des universités et des organismes de recherche. Dès lors, vous comprendrez aisément que ce projet de loi est attendu, qu'il est opportun pour donner un nouveau souffle à l'enseignement supérieur et à la recherche, essentiel pour rendre à nouveau prioritaire la réussite de nos étudiants...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ent précédent. Deuxièmement, en matière de formation des étudiants, vous prétendez apporter des améliorations en vue d'une meilleure réussite des étudiants. Qu'il nous soit permis d'en douter. Dans votre texte, il n'y a absolument rien qui aille dans ce sens. Où sont les mesures de fond qui le permettraient ? Il faudrait soutenir le développement de filières d'excellence dans les premiers cycles universitaires, ce qui contribuerait à valoriser l'université, à la rendre plus attractive aux yeux des lycéens mais rien de tout cela n'est fait. Troisièmement, la loi relative aux libertés et responsabilités des universités défendue par Mme Pécresse et promulguée en 2007 avait fait de l'insertion professionnelle l'une des missions de l'université. Manifestement, vous êtes très en retrait sur ce sujet. En ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

... première fois, j'ai eu la chance de monter à cette tribune pour le premier grand texte du quinquennat de Nicolas Sarkozy : la loi relative aux libertés et responsabilités des universités. Avec conviction et détermination, j'ai défendu ce texte qui portait une véritable refondation de notre enseignement supérieur. Avec certitude, je savais que cette réforme était attendue par toute la communauté universitaire, dont je faisais un peu partie. Enfin, avec enthousiasme, j'étais convaincue qu'il y aurait un avant et un après loi LRU. Pendant cinq années, j'ai suivi de très près la mise en place de cette réforme. J'ai pu constater, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, les changements intervenus dans toutes nos universités grâce aux moyens sans précédent qui ont accompagné la mise en oeu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

...fois, dans les universités étrangères comportant de telles structures, les conseils d'administration sont de taille réduite et largement ouverts à la société civile, et les sénats académiques ne sont pas ouverts aux étudiants, contrairement à ce que vous proposez par pure démagogie. Vous construisez en fait un modèle bicéphale, doté de deux structures qui représenteront chacune la même communauté universitaire. Il est en effet assez clair que le nouveau conseil académique aura la haute main sur le recrutement des enseignants, la définition des programmes et la répartition des moyens, et qu'il exercera la tutelle sur la commission disciplinaire, toutes prérogatives qui étaient de manière cohérente dévolues au conseil d'administration, placé sous l'autorité du président de l'université, permettant ainsi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

...toires d'étudiants que leur trop grande hétérogénéité tire inéluctablement vers le bas. Le rattachement apparent des classes préparatoires n'améliorera en rien la réussite des étudiants à l'université. Plutôt que d'introduire des quotas dans les IUT, n'aurait-il pas fallu se demander pourquoi ces structures fonctionnent mieux que les universités et en tirer les conséquences pour le premier cycle universitaire ? Pourquoi ne pas proposer la création de filières d'excellence dans les premiers cycles, attractives pour les meilleurs bacheliers, ce qui permettrait une saine émulation avec les étudiants des classes préparatoires ? Pourquoi enfin, ne rien prévoir, à proprement parler, en matière d'orientation ? Il est vrai que cela aurait imposé d'ouvrir le débat sur la sélection et d'accorder un peu plus d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

...ive à laquelle ce sujet est arrivé en commission 4 heures du matin , après sept heures de débat ininterrompu, il est évident que cette question n'a pas pu bénéficier des échanges qu'elle aurait mérités. Tout ceci permet à mon sens de cacher les vrais enjeux d'une évaluation transparente, tant sur la qualité que sur l'adéquation des enseignements et les travaux de recherche de nos laboratoires universitaires. J'en viens à présent aux conditions dans lesquelles nous avons examiné ce texte. De nombreux parlementaires, appartenant à tous les groupes de notre assemblée, ont constaté, pour le déplorer, le mépris qui était affiché envers le Parlement et ont dénoncé une méthode expéditive et un travail législatif inefficace. Comment admettre un tel déni de notre démocratie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

N'est-ce pas, également, mépriser l'ensemble de la communauté universitaire en lui opposant un message que l'on pourrait résumer ainsi : « circulez, il n'y a rien à voir ! »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

...de touche ». Permettez-moi de citer la conclusion de cet excellent rapport : « Reste que la demande de transparence, de sincérité budgétaire, de respect des critères de dotation équilibrée pour faire vivre l'enseignement et la recherche au bénéfice de la réussite étudiante, de respect des filières, des statuts et de la qualité de vie professionnelle des enseignants-chercheurs, est très forte. Les universitaires veulent de la reconnaissance. Dévoués à leur mission, ils ont conscience de leur rôle dans la structuration de notre société, de leur place dans l'effort de redressement de la nation. Ils souhaitent que cela soit bien perçu par les autorités dont ils se revendiquent. » Chers collègues, le projet de loi présenté par le Gouvernement répond à ces attentes. Tout à l'heure, vous avez évoqué la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Deguilhem :

... simple traduction d'engagements présidentiels : conduire 50 % d'une classe d'âge à un diplôme de l'enseignement supérieur, et ce, sans mettre en cause l'exigence d'excellence, comme vous l'avez avancé de façon hâtive et caricaturale, et en poursuivant l'ouverture de l'université sur son environnement économique, social, culturel et international. Sur la gouvernance, sur l'organisation du paysage universitaire, sur l'orientation, sur les consultations préalables vous avez évoqué le MEDEF, qui n'avait pas daigné venir , votre propos est émaillé de nombreuses contrevérités. Sur les bases de la loi LRU, ces dernières années ont été marquées par une orientation qui donne la priorité à la compétition, qui tend à ne faire émerger qu'un petit nombre d'universités, celles qui sont les plus privilégiées, au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

...tiques courantes et déjà bien installées. J'entendais ce matin un membre du collège de France reconnaître l'existence de telles pratiques, mais se demander comment les députés pourraient les régulariser. Mes chers collègues, n'est-ce pas notre rôle, face à une désobéissance civile, de régulariser la situation et de faire d'une réalité une évidence ? Des études récentes ont montré qu'un quart des universitaires français donnent des cours en langues étrangères et que, dans les laboratoires de recherche, huit chercheurs sur dix jugent que l'anglais est devenu l'usage dans leurs travaux. Loin de rester cantonnée à l'apprentissage de l'anglais, cette démarche sera aussi utile pour favoriser une coopération transfrontalière avec l'Allemagne ou l'Italie, par exemple. L'article 2 permet en outre de réduire l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

, auquel nous sommes tant attachés, soit toujours impulsé par nos universités. La finalité des cycles universitaires doit rester l'emploi. Il en va de la réussite de nos étudiants, de l'insertion professionnelle de nos jeunes diplômés, de la qualité de notre recherche, de la compétitivité de notre pays et de sa place dans le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... vraie ambition nationale pour le développement des connaissances, pour l'acquisition et la production des savoirs ne sont donc pas pour l'instant au rendez-vous, alors que les besoins sont immenses. Il nous fallait une loi de programmation ; elle n'est pas là, même si la commission a adopté l'idée d'une future programmation pluriannuelle des moyens. Vous avez procédé à une concertation du monde universitaire et de la recherche lors d'assises, dans lesquelles la communauté scientifique s'est fortement impliquée. Or aujourd'hui, à l'appel de leurs syndicats FSU, CGT, FO et Solidaires et de nombreux collectifs « Sauvons la recherche », « Sauvons l'université » , les universitaires et les chercheurs sont dans la rue pour demander le retrait de votre projet de loi. Vous n'avez pas su ou pas pu, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

...t une meilleure visibilité à l'extérieur, une organisation moins complexe, fondée sur le retour d'un État stratège et permettant d'accueillir mieux et plus les étudiants et les chercheurs étrangers. L'article 2, véritable porte d'entrée de cette loi, porte le projet de ce rayonnement mais aussi notre retour dans le partage mondial de la connaissance. La France doit s'affirmer comme une puissance universitaire et scientifique, et adapter ses lois à nos besoins. Mais l'ambition de cette loi est avant tout de démocratiser l'enseignement supérieur. Notre priorité, c'est la réussite des étudiants, notamment grâce à une meilleure articulation entre le secondaire et le supérieur. Pour les lycéens, cliquer sur le site APB ne doit plus être anxiogène, et ce moment doit devenir une étape charnière pour le lycé...