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... de dégrisement. Les ivresses publiques et manifestes n’ont rien de comparable avec la métropole où l’on compte 95 personnes interpellées par an par tranche de 100 000 habitants. Nouméa se distingue tristement, car elle compte en moyenne 4 500 personnes interpellées par an pour ses 100 000 habitants, soit cinquante fois plus qu’en métropole et monopolise plus de la moitié du temps de travail des policiers. Monsieur le ministre, j’ai, à plusieurs reprises, évoqué ce manque de cellules de dégrisement, sans qu’aucune solution n’ait été trouvée. Alors, je vous renouvelle ma demande : il faut une solution rapide pour faire face à une situation devenue intolérable, insupportable !
...e est une valeur forte. La vie de M. Luhaka a basculé jeudi dernier, au milieu de l’après-midi, quand des fonctionnaires de police ont, selon son témoignage, délibérément attenté à sa dignité. Ils l’ont insulté et frappé avec une volonté constante de l’humilier. Dès le lendemain, monsieur le ministre, je vous ai dit mon exigence de vérité pour faire cesser un sentiment d’impunité par lequel ces policiers, et ceux-là seulement, se sentaient visiblement protégés. Depuis lors, l’enquête interne de votre ministère a été rapide et transparente. Trois jours après les faits, ces policiers ont été mis en examen. La justice doit maintenant passer pleinement et sans pression d’aucune sorte : c’est notre conception du fonctionnement de la République. Je veux ici rendre hommage à la grande majorité des pol...
Cette agression nous rappelle non seulement que la menace est persistante, mais aussi que les forces de l’ordre en sont l’une des cibles privilégiées. Notre devoir est donc de les en prémunir dans l’accomplissement de leurs périlleuses missions. Le malaise des policiers en colère dans nos rues provient aussi d’un cadre d’usage des armes inadapté. Mes collègues Éric Ciotti et Guillaume Larrivé et moi-même avons pourtant déposé pas moins de quatre propositions de loi, qui ont toutes été rejetées, et il aura fallu attendre ce jour pour examiner un projet de loi qui reconnaîtra enfin aux policiers un droit renforcé à l’usage des armes. Comme l’a prouvé l’assassina...
Ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur. Le 8 octobre dernier, des individus armés de cocktails Molotov ont attaqué un véhicule de policiers à Viry-Châtillon, en Essonne. Deux agents ont été grièvement blessés dans ce qui s’apparente à une tentative d’assassinat. Permettez que mes premières pensées soient pour eux et leurs familles. Le Gouvernement, à cette occasion, a une nouvelle fois pris ses responsabilités en faisant rapidement des annonces fortes, notamment sur la mise à disposition de blindage « anti-caillassage » pour les vo...
La France a besoin de sa police, d’une police exemplaire, mais aussi d’une police respectée : ces deux dernières années nous l’ont particulièrement démontré. Cela étant, le malaise entre policiers et population, notamment dans les quartiers populaires, ne cesse de s’accroître. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous informer sur l’avancée de l’enquête liée à cette tentative d’assassinat de Viry-Châtillon, ainsi que les mesures mises en oeuvre pour répondre à ce malaise grandissant entre police et population ?
Monsieur le Premier ministre, nos policiers sont contraints d’aller dans la rue pour appeler votre attention. Ils étaient en détresse, ils sont désormais en colère. Les jours passent, leur mobilisation n’a pas faibli, et ce dans toute la France. Ils commencent même à être rejoints par les pompiers, du jamais vu ! Car le constat est sans appel : ils sont attaqués par des délinquants qui, insuffisamment punis, se sentent intouchables, et i...
Monsieur le Premier ministre, depuis plusieurs nuits, des policiers manifestent, partout en France, contre la dégradation de leurs conditions de travail. Toutes et tous ici, nous comprenons leur colère, et je voudrais leur dire notre admiration pour leur engagement sans faille au service de notre sécurité.
Néanmoins, vous le savez, les créations de poste que vous avez décidées tardent à se concrétiser et il faudra aller beaucoup plus loin. J’ajoute que le malaise des policiers dépasse la seule question des moyens. Nos policiers attendent d’être soutenus au quotidien – mais comment faire respecter leur autorité, alors même que François Hollande fragilise chaque jour un peu plus l’autorité de l’État ?
Les policiers attendent aussi une réponse pénale plus ferme ; c’est indispensable pour que la défiance à l’égard de la justice se transforme en confiance. Alors, il faut leur donner des signaux clairs. Ma question est simple, monsieur le Premier ministre : êtes-vous prêt à aligner les conditions d’exercice de la légitime défense des policiers sur celles des gendarmes ?
Monsieur le Premier ministre, le 13 novembre 2013, à l’appel du syndicat Alliance, 5 000 policiers avaient manifesté. Il y a trois ans. Un an plus tard, le 13 novembre 2014, 8 500 policiers ont défilé à Paris pour « dénoncer leurs conditions de travail et le mal-être dans la police ». Il y a deux ans. En octobre 2015, une autre manifestation a été organisée, dont l’événement déclencheur a été la fusillade au cours de laquelle un policier de la brigade anti-criminalité a été grièvement bless...
Enfin, en juin 2016, lors d’une cérémonie d’hommage au couple de policiers assassinés à Magnanville, un policier a refusé de serrer la main au Président de la République. Vous devez vous en souvenir personnellement, vous y étiez. Il y a simplement cinq mois. Si je reprends ces différents événements, c’est pour vous faire comprendre que les manifestations actuelles sont l’expression d’un mal qui couve depuis plusieurs années. Les policiers sont exaspérés et fatigués, ...