Interventions sur "austérité"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...tions économiques et sociales, du budget de la nation et du budget de la sécurité sociale. Ici comme ailleurs en Europe, les institutions de l'Union chapeauteront le Parlement. On le sait, ces choix ne se feront pas dans l'intérêt des peuples. Pour s'en convaincre, il suffit de voir comment les dirigeants européens ont géré la crise en multipliant les sommets de la dernière chance et les plans d'austérité, en menant une offensive sans nuance contre les dépenses publiques et les droits sociaux : blocage des salaires, réduction du nombre des fonctionnaires, réforme des retraites et de l'assurance maladie, remise en cause des politiques et des prestations sociales, privatisations Je n'ai pas entendu parler ici des conséquences directes de ce traité pour les peuples. Regardons nos amis grecs qui son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...le cas de la France, qui a annoncé pour 2013 le gel de nombreux projets d'investissement publics. C'est donc un très faible niveau de relance qui est proposé, bien en deçà, par exemple, du plan de soutien du Brésil, qui atteint 2,6 % du PIB. Mais surtout, il convient de rapprocher ces 120 milliards d'euros des purges exigées par la Commission européenne et les gouvernements. Le total des plans d'austérité dans l'Union européenne depuis 2008 s'élève à 440 milliards d'euros Vous comprendrez donc que les 120 milliards pèsent peu au bout du compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...ibre et non faussée comme unique grille de lecture, pour relancer un véritable développement industriel européen, assurant la transition écologique. Oui, il faut associer les peuples à cette Europe nouvelle. Regardez l'émoi qui a saisi les instances européennes, mais aussi les chefs d'État, quand M. Papandréou a osé envisager la possibilité de consulter le peuple grec sur l'acceptation du plan d'austérité d'octobre 2011 ! Quelle est cette Europe qui a peur des peuples ? peur du peuple grec et, aujourd'hui, peur du peuple français ! Mes chers collègues, cette motion d'ajournement permettrait de remettre l'ouvrage sur le métier. Chacun mesure que le chemin emprunté par l'Union européenne s'apparente de plus en plus à une impasse. C'est l'impasse pour les salariés de SANOFI, pour les salariés de Flo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

C'est une impasse pour toutes celles et tous ceux qui voient s'amoindrir les services publics. C'est une impasse pour une jeunesse à qui l'on ne promet que du sang et des larmes ! Nous considérons que la discussion de ce traité d'austérité budgétaire doit être reportée pour trois raisons. D'abord, parce que ce traité signé par Nicolas Sarkozy n'a pas été renégocié, contrairement à l'engagement pris par le Président de la République. Ensuite, parce qu'il nous faut d'abord débattre de toutes les mesures alternatives que nous vous proposons pour sortir l'Union européenne de la crise. Enfin, parce que l'organisation d'un référendum ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Madame la présidente, monsieur le ministre, notre collègue Asensi s'est remarquablement exprimé. Le débat sur la ratification de ce « pacte d'austérité » a lieu vingt ans après le traité de Maastricht, un traité qui, s'il était à nouveau soumis aux Français, serait, selon un récent sondage, rejeté à 64 %. On comprend donc l'erreur qui consiste à proposer aujourd'hui un « super Maastricht », qui consacre l'orthodoxie budgétaire, les diktats supranationaux de la Commission européenne et les sanctions quasi automatiques en cas de non-respect de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Notre collègue Nicolas Sansu a parfaitement expliqué les raisons pour lesquelles nous sommes résolument opposés à ce traité : il grave l'austérité dans le marbre et il porte atteinte à la souveraineté nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Madame la présidente de la commission des affaires étrangères, ce texte affirme que les politiques d'austérité dictées par les marchés financiers constituent le seul moyen de réduire les déficits et d'assainir les finances publiques. Il reprend les accords passés, en particulier le pacte pour l'euro plus. Dans ce traité et dans les documents qu'il vient couronner figurent toutes les exigences des marchés financiers relatives aux réformes structurelles qui ont été, plan après plan, imposées à la Grèce et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Bien au contraire, le pacte et le traité relèvent tous deux de la même inspiration et reposent sur le même postulat erroné, selon lequel seules des politiques d'austérité peuvent réduire les déficits et relancer la croissance. Or, l'austérité ne peut évidemment entraîner que la récession, et la récession ne peut entraîner à son tour que des déficits encore plus grands. Dans son article 5, le traité budgétaire prône lui aussi des réformes structurelles, menées sous la surveillance de la Commission. Il le revendique d'ailleurs très clairement, inscrivant les propos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

...s États en clair, de l'Allemagne et de la Cour de justice de l'Union européenne. Cette remise en cause de la souveraineté nationale devrait entraîner, sur tous les bancs de cette assemblée, le rejet massif du texte. De même, tous ceux qui entendent mener une politique de justice, de progrès et de transformation sociale dans notre pays devraient s'opposer à la sanctuarisation des politiques d'austérité, conçues comme l'unique moyen d'assainir les finances publiques. Ce ne sera malheureusement pas le cas. Mais une chose est certaine : l'acceptation de la mise sous tutelle du Parlement, l'acceptation de la sanctuarisation des politiques d'austérité vous interdit désormais de nous resservir cette antienne que l'on nous sert à chaque traité, selon laquelle la refondation de la construction europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

...si les pays de la zone euro n'étaient pas intervenus certes avec retard depuis 2009 aux côtés de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande ? Où ces derniers auraient-ils trouvé les moyens de financer les retraites, les dépenses publiques et les investissements « non compressibles » ? On peut, on doit s'interroger sur les rythmes du remboursement, sur la méthode et les objectifs de la politique d'austérité continentale instaurée par M. Sarkozy et Mme Merkel. On doit affirmer avec force que les exigences drastiques demandées aux peuples grec, espagnol et portugais n'ont pas débouché sur la réduction des dettes mais sur la récession. Mais on ne peut critiquer le fait qu'un mécanisme d'aide nécessite, en contrepartie, des engagements précis. Le TSCG participe à la constitution d'un contrôle concerté ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...de la dette souveraine plutôt que de le résoudre. J'invite tout le monde à lire les propos du Premier ministre finlandais, M. Katainen, actuellement en visite en France, qu'un orateur du groupe UMP a cités. Ils me semblent d'une extrême gravité. Ils montrent combien cette voie est dangereuse, puisque il affirme clairement que cette politique va aggraver à court terme la situation économique. À l'austérité imposée, nous opposons une responsabilité démocratiquement choisie. À une approche de l'Europe fondée sur la simple application de règles, nous opposons une Europe des choix politiques. Nous jugeons dangereux de nous laisser enfermer dans un calendrier et des objectifs qui ne seraient que budgétaires et comptables. Les objectifs de l'Europe, parlons-en. De sommet en sommet, elle a avancé sur la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...nc contre le TSCG, certains de ses membres exprimeront toutefois un choix personnel différent. Mes chers collègues, il n'y a pas de suspense dans le résultat de ce vote. L'hystérie politico-médiatique de ces derniers jours cédera bientôt de nouveau la place à la réalité. Et la réalité, c'est celle d'une Europe en équilibre instable sur la ligne de crête qui sépare le désendettement raisonné de l'austérité contre-productive. Pour en sortir, pour s'en sortir, il faudra un cap, des moyens, une nouvelle façon de mener la cordée. Le Premier ministre a défini hier ce cap : nous y souscrivons. Il a dessiné des moyens pour y parvenir : nous les soutenons. Mais force est de constater que rien de ce qui est présent dans ce traité ne nous y aidera. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...Je pense que la monnaie unique est en train de s'effondrer devant nous. En vérité, la seule légitimité de l'acceptation de ce traité, que vous savez au fond de vous-même très mauvais pour la France, c'est de vouloir sauver l'euro. Le Premier ministre en a d'ailleurs témoigné de manière franche et honnête. Il a dit que nous allions, en gros, renier nos promesses, plonger la France dans une cure d'austérité très difficile. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous pouvez rire et vous exclamer, mais c'est ce qui va se passer !