Interventions sur "peuple"

41 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Oui, c'est la voix du peuple de gauche qui a résonné dimanche à quelques encablures de notre enceinte, ce peuple qui refuse de se coucher devant les forces de la pensée unique. Le cri d'alarme est lancé. Il nous revient à tous de l'entendre, de le comprendre, d'abord pour sauver l'idée européenne. Je suis un Européen convaincu, parce que je suis un internationaliste forcené. Or, si nous continuons sur la voie de cette Europ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...enoncement creuse encore plus le fossé entre la politique et les citoyens. Dans ces conditions, rien d'étonnant à voir dimanche dernier des dizaines de milliers d'électeurs de François Hollande j'insiste bien : il s'agissait d'électeurs de François Hollande manifester contre le traité Sarkozy-Merkel et pour une Europe sociale et solidaire. Comment ne pas leur donner raison ? La souveraineté du peuple est à nouveau bafouée ! En validant la transposition du traité par une loi organique, le Conseil constitutionnel a dépossédé les Français de leur vote. C'est inacceptable. Peu osent l'avouer, mais les élites politiques et administratives sont convaincues que l'Europe est trop complexe pour les citoyens. Les Français ne seraient pas capables de comprendre des sujets aussi sérieux alors même qu'il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Vous me permettrez de citer les propos tenus par Jean-Marc Ayrault au nom du groupe socialiste, lors du débat sur le Mécanisme européen de stabilité : « Nous n'acceptons pas d'enfermer les peuples dans une camisole, fût-elle cousue de fil d'or. Nous n'acceptons pas que la pensée unique soit institutionnalisée et que les peuples n'aient d'autres choix que l'austérité, quel que soit leur vote. Nous ne voulons pas d'une démocratie sous conditions. » Quelle clairvoyance en ce 21 février 2012 ! Monsieur le ministre, comprenez bien que les contradictions évidentes ne sont pas une satisfaction ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...constitutionnel ont été les concepteurs des traités européens ? Y siègent notamment M. Valéry Giscard d'Estaing et, depuis peu, M. Sarkozy. Comme l'affirme le constitutionnaliste Didier Maus, « le budget est une prérogative régalienne. C'est un des piliers de la souveraineté nationale. » Sous l'Ancien Régime, dans une France surendettée, la première décision du Tiers état a consisté à confier au peuple la pleine souveraineté sur la collecte de l'impôt et l'emprunt public. Par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la Révolution française a placé les finances publiques au service de l'intérêt général. Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance constitue un terrible coup de boutoir contre ce principe de souveraineté du peuple en matière budgétaire. Quel parlementa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...semaines sous la pression de l'Allemagne et des marchés financiers, qui renforce encore le carcan de la discipline budgétaire sur les pays de la zone euro. Un « pacte budgétaire » qui complète, en les durcissant encore, les nouvelles dispositions de surveillance et les sanctions prévues par le pacte de stabilité récemment réformé. Autant de mesures qui touchent de plein fouet la souveraineté des peuples et sont contraires à la démocratie. Ainsi, l'article 3 prévoit que la situation budgétaire des administrations publiques doit être en équilibre ou en excédent. Le déficit structurel annuel ne devra pas excéder 0,5 % du PIB nominal sur un cycle économique. En cas de dérapages, un mécanisme de correction sera déclenché automatiquement. Ces règles ne pourront être contournées qu'en cas de « circons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...en aucun cas valoir renégociation. Nous avons le devoir de construire collectivement un autre modèle de développement que celui qui est en oeuvre depuis des décennies et qui a comme conséquence plus de 25 millions de chômeurs, une pauvreté et une précarité accrues, des inégalités intolérables. Oui, nous devons obtenir un droit de contrôle démocratique et donc de contrôle par les représentants du peuple de la Banque centrale européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

On nous rebat les oreilles de son indépendance, mais si elle est indépendante des peuples, elle ne l'est pas de Goldman Sachs et de ses confrères ! Le contrôle de la BCE est urgent pour stopper les politiques monétaires récessives, qui contrecarrent l'emploi. Oui, nous avons besoin d'une politique budgétaire qui s'affranchisse de règles d'or qui ne sont que des règles d'airain, règles d'airain qui font obstacle aux investissements utiles dans les salaires, la formation et les dépens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Oui, nous avons besoin d'une véritable harmonisation sociale et fiscale, toujours ajournée. Et voici que l'ajournement de cette harmonisation n'a pas été décidée par les peuples, mais bien par un système financier et une commission de technocrates, véritables prédateurs des droits sociaux. Oui, il convient de changer les traités pour s'émanciper des marchés et cesser de n'avoir que la concurrence libre et non faussée comme unique grille de lecture, pour relancer un véritable développement industriel européen, assurant la transition écologique. Oui, il faut associer le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Pour toutes ces raisons, les députés du Front de gauche vous invitent à adopter cette motion d'ajournement. C'est ainsi que nous pourrons redonner enthousiasme et espoir aux peuples d'Europe, et ne pas jeter des millions de nos concitoyens dans les bras des mouvements d'extrême droite, porteurs de haine et de repli sur soi, avatars les plus détestables de cette Europe libérale ! Le bonheur est une idée neuve, comme disait Saint-Just. Ne brisons pas cette espérance. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Plagnol :

Sans surprise, le groupe UDI ne votera pas la motion de rejet préalable qui a été défendue par notre collègue Asensi et dont je tiens à souligner qu'elle est parfaitement fidèle aux orientations idéologiques de son groupe. Elle repose essentiellement sur deux arguments. Le premier, c'est que la signature du traité entraînerait le malheur des peuples européens. Or, ceux-ci ne pensent pas comme vous, mes chers collègues. En effet, toutes les enquêtes d'opinion témoignent qu'en dépit des sacrifices très importants qui leur sont demandés, les peuples italien, espagnol, portugais, irlandais et même grec continuent de vouloir rester dans la zone euro, car ils savent que sans l'Europe, il n'y a pas de salut. Du reste, le ministre des affaires étra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Il faut donner la parole au peuple par un référendum, et s'appuyer sur la parole du peuple, comme on aurait dû le faire après le référendum de 2005, pour exiger une réorientation de la construction européenne. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR. MM. Nicolas Dupont-Aignan et Gilbert Collard applaudissent également.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

...t la diminution des droits sociaux, promeut les systèmes de protection assurantiels et non solidaires, et, bien entendu, exige des coupes claires dans les dépenses publiques, ce qui signifie davantage de privatisations. À un point tel que les syndicats européens, dans leur diversité, y ont vu une offensive antisociale sans précédent, et ont qualifié le texte de véritable déclaration de guerre aux peuples d'Europe. Cela explique, monsieur le ministre, mes chers collègues, que la Confédération européenne des syndicats appelle massivement à s'opposer au traité budgétaire européen, ce qu'elle n'avait pas fait je me permets de le rappeler pour le projet de Constitution européenne en 2005. Cette opposition devrait, dans cet hémicycle, interpeller toutes les forces qui se reconnaissent dans la gau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

...ande ? Où ces derniers auraient-ils trouvé les moyens de financer les retraites, les dépenses publiques et les investissements « non compressibles » ? On peut, on doit s'interroger sur les rythmes du remboursement, sur la méthode et les objectifs de la politique d'austérité continentale instaurée par M. Sarkozy et Mme Merkel. On doit affirmer avec force que les exigences drastiques demandées aux peuples grec, espagnol et portugais n'ont pas débouché sur la réduction des dettes mais sur la récession. Mais on ne peut critiquer le fait qu'un mécanisme d'aide nécessite, en contrepartie, des engagements précis. Le TSCG participe à la constitution d'un contrôle concerté et réciproque des priorités budgétaires des États membres de la zone euro. Il facilite l'instauration de la démocratisation des cho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Toutefois, nous connaissons malheureusement de nombreux précédents en la matière, notamment celui de 2005 : ce que le peuple avait fait, le Parlement l'a refait dans un sens différent Cependant, aujourd'hui, quoi qu'on puisse en penser, il est essentiel de passer au vote. (La motion d'ajournement, mise aux voix, n'est pas adoptée.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Deux minutes pour vous demander, une fois de plus, de lire le texte du traité. Mirabeau disait : « Nous sommes là par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes. » Il est tout de même extraordinaire qu'aujourd'hui, vous trahissiez à ce point le peuple français alors qu'il n'y a ni baïonnettes ni occupation ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) C'est une trahison car l'Assemblée nationale est née de la volonté des représentants du peuple de contrôler l'impôt et le budget. Vous abandonnez ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Vous abandonnez ce pouvoir et vous niez l'importance de ce transfert de souveraineté. Vous le niez parce qu'il vous gêne, parce que vous aurez des comptes à rendre au peuple français. L'article 5, surréaliste, définit les politiques structurelles, que vous avez passées votre temps à contester pendant dix ans d'opposition. Vous allez subir les commissaires qui viendront vous donner des ordres, ici, à l'Assemblée nationale ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous allez subir l'inversion de la majorité : article 7. Vous allez subir les sanctions. Mais le pir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je vous demande trente secondes. En 1992, on parlait de prédiction. Aujourd'hui, c'est la réalité : la réalité de l'Espagne, la réalité de la Grèce. Et nous allons emprunter ce chemin. Vous allez dresser les peuples contre l'Europe, contre la belle idée européenne parce que vous appliquez la politique d'une technostructure qui mène l'Europe à la ruine. Nous aurons rendez-vous dans les prochaines années, mais vous prenez une responsabilité écrasante devant l'histoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

... parce que je suis personnellement opposé à quelque chose qui est contraire au fondement de mon engagement politique. Vous disiez tout à l' heure et j'ai apprécié que vous respectiez tous les arguments. Je ne voterai pas le traité, non que je refuse la règle d'or elle est au contraire nécessaire mais parce que nous allons donner à des technocrates, alors que nous venons d'être élus par le peuple français, le pouvoir de juger. Ce ne sont ni le Conseil des ministres européen ni le Parlement européen qui jugeront des sanctions, mais la Cour de justice européenne, et c'est la Commission européenne qui fixera le calendrier. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Plagnol :

...re qu'il faut aller vers un partage de la souveraineté, notamment dans le domaine économique, et que sinon, la zone euro éclatera tôt ou tard. Par ailleurs, c'est un bon traité pour la France, et les Français le savent bien. Vous avez du reste rappelé, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, que, massivement, les Français veulent son adoption. Au moment où l'on demande aux peuples des sacrifices, il est tout de même extraordinaire et très encourageant de constater que tous les peuples de la zone euro, y compris ceux qui font le plus de sacrifices, veulent y rester. Ils ne veulent surtout pas la quitter, parce qu'ils savent bien que ce serait pour eux le début d'une catastrophe. En réalité, l'indépendance d'une nation, vous l'avez dit, monsieur le ministre, est d'abord co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

... SRC.) Aujourd'hui, l'Europe meurt de la technocratie. Si l'Assemblée avait conscience de son rôle, elle pourrait remarquer, monsieur le ministre et cela n'a rien à voir avec le refus du réalisme ou avec la fin de l'euro , que le premier acte européen de cette assemblée est de remettre une grande partie de son pouvoir budgétaire à des gens que personne ne contrôlera, ni les parlements, ni les peuples.