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, auquel nous sommes tant attachés, soit toujours impulsé par nos universités. La finalité des cycles universitaires doit rester l'emploi. Il en va de la réussite de nos étudiants, de l'insertion professionnelle de nos jeunes diplômés, de la qualité de notre recherche, de la compétitivité de notre pays et de sa place dans le monde.
...uite en avant dans la mise en place de grands complexes universitaires, mettant en concurrence régions ou métropoles, est dangereuse. Une vision régionale ne peut remplacer la cohérence du service public et n'assure en rien l'égalité d'accès aux droits portée par la République et pourtant affirmée à l'article 1er. Vous nous dites, madame la ministre, que ce projet de loi a avant tout pour but la réussite des étudiants. L'objectif est juste, et je me félicite à cet égard que la formation initiale n'ait pas été boutée hors du code de l'éducation ! Mais, pour parler réussite, il faut traiter de la question des inégalités sociales. Je partage d'ailleurs ce qu'en dit l'exposé des motifs du projet de loi, qui indique que notre système « révèle son incapacité à assurer des parcours d'orientation et de f...
...hercheurs étrangers. L'article 2, véritable porte d'entrée de cette loi, porte le projet de ce rayonnement mais aussi notre retour dans le partage mondial de la connaissance. La France doit s'affirmer comme une puissance universitaire et scientifique, et adapter ses lois à nos besoins. Mais l'ambition de cette loi est avant tout de démocratiser l'enseignement supérieur. Notre priorité, c'est la réussite des étudiants, notamment grâce à une meilleure articulation entre le secondaire et le supérieur. Pour les lycéens, cliquer sur le site APB ne doit plus être anxiogène, et ce moment doit devenir une étape charnière pour le lycéen voué à disparaître derrière l'étudiant : c'est le principe -3+3. Pour que cette réussite soit effective, il faut que trop d'étudiants cessent de s'égarer à l'université....