Interventions sur "étudiant"

41 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

doit être offert à l'ensemble des étudiants. De ce point de vue, le programme Erasmus obtient des résultats remarquables. L'attractivité, l'excellence et la performance de nos universités et de notre enseignement supérieur en général passent aussi par des examens et des concours, qui doivent être maintenus en langue française. Les étudiants étrangers venant en France, à défaut d'être francophones, sont francophiles, et par là prêts à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ollectif : en moyenne, les élèves qui passent le baccalauréat ont reçu environ sept cents heures de cours de langues étrangères. Or je ne suis pas sûr que le niveau moyen des lycéens français en langues étrangères soit suffisant nous aurons l'occasion de revenir sur ce sujet. J'en arrive à un point sur lequel je concentrerai mon propos, la façon dont nous procédons pour accueillir un maximum d'étudiants étrangers dans les universités françaises. Aujourd'hui, nous comptons 12 % environ d'étudiants issus de pays étrangers dans l'enseignement supérieur et la recherche et plus de 40 % en doctorat. Comment pouvons-nous consolider cette situation ? Selon le rapport du Secrétariat général à l'immigration et à l'intégration, auquel je vous renvoie, la France régresse : elle est en cinquième position, a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...ernelle, on obtient des résultats remarquables. Faire rayonner le français passe donc par l'enseignement d'autres langues à nos enfants, tout au long de leur scolarité. Un mot ensuite sur l'attractivité de nos universités. Elle est liée à la qualité de nos établissements et de notre recherche, sujet sur lequel va porter le reste de nos débats. Elle dépend également de la qualité de l'accueil des étudiants étrangers, que j'évoquais hier à propos d'étudiants du Mozambique. L'accueil, c'est d'abord évidemment les visas et l'on sait à quel point la France s'est refermée ces dernières années, alors que tant de jeunes ont envie de venir étudier dans notre pays , mais ce sont aussi, sur le plan social, les bourses, le logement et l'accompagnement, par exemple sous forme de tutorat, tous soutiens qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Je voudrais donc demander au porte-parole du groupe socialiste si les quarante députés socialistes qui partagent l'analyse de Daniel Fasquelle en ayant cosigné un amendement d'un membre de leur groupe mènent un débat de divertissement, ont la phobie des étudiants étrangers et déclenchent une tempête dans un verre d'eau !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Un peu de cohérence, monsieur le député ! Sur le fond du dossier, il ne faut pas, en premier lieu, confondre la langue et la francophonie. La francophonie en effet ne se résume pas à la langue ; c'est aussi une culture et des valeurs. Un étudiant étranger qui vient étudier en France en repartira, même s'il a étudié en anglais, empreint de la culture française et de nos valeurs, qu'il pourra ensuite diffuser dans son pays d'origine. En second lieu, nous parlons ici d'attirer des étudiants non francophones. Le rapporteur a rappelé les chiffres : aujourd'hui, la majorité de nos étudiants étrangers sont originaires de pays francophones. Si n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Pour attirer les étudiants originaires de ces quatre pays, il est nécessaire que nous dispensions une partie de notre enseignement en anglais. Regardons enfin ce que dit l'article 2. Il parle, d'une part, d'un enseignement partiellement dispensé en langue étrangère, et qui ne concerne, d'autre part, que certains cursus. À aucun moment il n'est question de généraliser l'usage de l'anglais. C'est la raison pour laquelle je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

...e suis pas le seul. Selon l'Institut national des études démographiques, 25 % de nos universitaires donnent des cours en langue étrangère surtout en anglais, mais pas seulement. Je dispense encore quelques cours en français dans les amphithéâtres de la faculté de médecine de Grenoble, et c'est normal. Dans le secret des stages en revanche et lorsque j'accueille dans mon service hospitalier des étudiants suédois, allemands ou argentins, il m'arrive de communiquer avec eux en espagnol ou en anglais, et de leur faire rédiger en anglais des observations pédagogiques ou des études de cas, qu'ils présentent ensuite à l'oral. Suis-je en marge de la loi ? Mets-je en danger la francophonie ? Je n'en suis pas sûr. Je m'inspire en cela de mon expérience comme étudiant. J'ai bénéficié en effet, à la fin d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

et la consolidation de l'espace francophone d'autre part. Si nous voulons peser davantage, mieux réguler les espaces linguistiques au sein de cette mondialisation qui parfois percute les identités, imaginons un Erasmus francophone, créons un passeport économique et culturel de la francophonie qui permette aux étudiants, aux chefs d'entreprise, aux diplomates, aux chercheurs, aux artistes, d'intégrer des parcours de mobilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...ivité de notre université, de la place de notre langue dans l'université française, de la francophonie, ce n'est pas du temps perdu. Je me félicite du ton juste que le rapporteur a adopté. Nous devons nous écouter les uns les autres mais je voudrais simplement pointer nos points de désaccord. Le premier concerne la portée réelle de cette réforme. L'on nous dit qu'elle ne concernera que quelques étudiants étrangers et quelques programmes, en nous présentant d'ailleurs des exemples personnels de programmes mis en place pour attirer les étudiants étrangers en provenance de tel ou tel pays. Dans le même temps, l'on nous cite l'exemple des grandes écoles. M. Le Déaut ne comprend pas, ainsi, pourquoi l'on ne calquerait pas, en la matière, les universités sur le modèle des grandes écoles, sauf que 80 %...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Nous devons enseigner évidemment l'anglais dans nos universités, nous devons signer des conventions précises pour pouvoir accueillir des étudiants de pays non francophones, mais dans le même temps, nous devons militer en faveur de l'apprentissage d'autres langues que l'anglais pour développer le multilinguisme et le multiculturalisme. Là est le fond du dossier. Nous devons trouver la bonne voie et le bon équilibre et surtout ne pas envoyer de mauvais message. Ce débat a eu lieu en partie mais nous ne sommes pas allés au bout. Un certain n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

Je reviens sur l'amendement défendu par M. Fasquelle qui, pour les radicaux, n'a pas la phobie de l'étudiant étranger. Hier, j'ai salué Jacques Toubon devant le Palais Bourbon nous avons quelque accointance puisqu'il est lyonnais. Je me disais en le voyant que, depuis 1994, le législateur n'avait rien fait. Il s'est appuyé sur cette loi qui interdisait tout cours et tout examen dispensé en langue étrangère, puis on a laissé faire. Tout à l'heure, monsieur Fasquelle, vous interpelliez la ministre sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

...que l'on me demande d'intervenir en anglais. Eh bien je dis « non ! » et nous revenons à la langue française. Lorsque le juge grec est arrivé à la Cour de justice des Communautés européennes, il ne parlait pas français. Nos juges lui ont simplement demandé de s'y mettre. Et il s'y est mis ! Étrange, n'est-ce pas ? Voilà ce qui se passe quand on adopte une position ferme ! Lorsqu'on accueille des étudiants étrangers, faisons leur suivre une formation linguistique accélérée : ils s'y mettront. C'est aussi simple que cela. Mais si, à chaque fois, vous baissez pavillon, vous perdez la bataille de la stratégie d'influence et vous vous mettez dans une position de faiblesse. C'est la raison pour laquelle, madame la ministre, je ne retire pas cet amendement. Je le maintiens !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

Bien sûr, nous sommes favorables à accueillir des étudiants étrangers, à leur donner les cours dans la langue qu'il faut. Mais nous sommes aussi attachés à ce que ces étudiants apprennent le français afin d'être ensuite des ambassadeurs du français et de la culture française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Dufau :

...e M. Feltesse. Tantôt l'anglais était extrêmement préjudiciable et il fallait s'en méfier, tantôt la situation actuelle était telle qu'elle était devenue irréversible. Je l'avoue, j'étais un peu perdu ! S'agissant de notre amendement, la volonté, qui nous est commune, est d'encadrer au maximum les conditions dans lesquelles les enseignements dans des langues étrangères pourront se faire pour les étudiants étrangers. Il ne s'agit pas de généraliser ce dispositif, mais d'en conserver le caractère exceptionnel : des exceptions peuvent être « admises pour certains enseignements lorsqu'elles sont justifiées par des nécessités pédagogiques et que ces enseignements sont dispensés dans le cadre d'un accord ». Autrement dit, cet amendement, qui est de précision, introduit une condition supplémentaire pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

Si on habitue les jeunes étudiants à ne s'exprimer qu'en anglais, on encourage ce genre de situation qui m'a beaucoup frappé, peiné et révolté. C'est la raison pour laquelle j'affirme qu'il y a un grand danger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Je ne veux pas faire durer le débat, car il nous faut maintenant parvenir à une solution. J'ai le regret de dire à mon collègue Dufau, avec lequel j'ai entretenu un dialogue amical et fructueux à ce sujet, que la notion de nécessité pédagogique ferme la porte à l'attractivité. Elle est valable pour les étudiants français apprenant les langues étrangères, mais pas pour attirer des étudiants étrangers car cela se fera sans nécessité pédagogique précisément mais pour d'excellentes raisons d'attractivité. Je crains donc, mon cher collègue, que votre amendement ne nous mette dans des difficultés supplémentaires. J'en ai quant à moi proposé un qui renvoie au pouvoir réglementaire, dont nous parlerons ensuite....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Nous venons d'avoir un débat passionné. L'article 2 comporte selon moi deux sujets importants qu'il ne faut pas superposer. Le premier vient d'être évoqué, c'est la question de l'attractivité de nos établissements français d'enseignement supérieur. Il en est un deuxième, lui aussi lié à une problématique linguistique, c'est celui de l'employabilité et de la formation de nos étudiants français. L'Alsace, que je connais bien, compte aujourd'hui 60 000 personnes qui travaillent de l'autre côté du Rhin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Non, pas en anglais, nos travailleurs frontaliers s'expriment bien sûr le plus souvent en allemand. Nous avons aujourd'hui l'occasion de pérenniser les échanges transfrontaliers, c'est pourquoi il est important qu'un certain nombre d'enseignements professionnels puissent être assurés non pas uniquement en langue française, mais aussi parfois en allemand. Les échanges montrent d'ailleurs que nos étudiants ont un déficit en la matière. Même s'il existe des cours en allemand de grande valeur, on se heurte aujourd'hui une limite de nature législative très simple : il est possible d'avoir un enseignement d'allemand économique mais il est impossible d'avoir un cours d'économie directement en allemand. C'est pourquoi certains de mes collègues et moi-même présentons un amendement qui vise à favoriser l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Je propose de compléter l'alinéa 2 par une phrase relative aux étudiants français, beaucoup plus précise et restrictive que l'amendement présenté par M. Hetzel. En effet, les exceptions prévues par le texte ne précisent pas leur situation. Or il peut être intéressant d'ouvrir dans certaines limites un enseignement en langue étrangère aux étudiants français afin d'ajouter à la qualité de leur formation et de faciliter leur insertion professionnelle. Ainsi, l'incitati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dessus :

... les amendements précédents ont permis une avancée importante, je vous demande de m'accorder quelques minutes pour vous présenter cet amendement qui est soutenu par cinquante députés de la majorité. Nous disons oui à des cours dispensés en anglais ou dans une autre langue étrangère afin que notre pays reste à la pointe des savoirs et de la recherche, et oui à l'ouverture de tels cours à tous les étudiants, mais l'apprentissage de la langue doit se faire bien en amont, dès l'école, comme le prévoit la loi Peillon. Telle est la condition de la mise en place de cette vraie mesure sociale. Nous disons également oui à l'accueil du plus grand nombre d'étudiants étrangers auxquels on saura proposer autre chose que McDo et Disneyland : qualité d'hébergement, découverte de notre culture et maîtrise de not...