Interventions sur "industrie"

19 interventions trouvées.

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

...itaillement en vol et des moyens de renseignement. Ce modèle d'armée consolide une démarche de modernisation raisonnée, sans sacrifier les effectifs nécessaires à l'action, et en veillant aux conditions d'activité. Il nous permet de maintenir l'excellence de notre outil de défense. Il prépare et préserve l'avenir. Telle était aussi notre préoccupation, vous l'imaginez bien, dans le domaine de l'industrie de défense. Sa vitalité est d'abord une condition de la souveraineté et de l'autonomie stratégique de la France. Il faut toujours y veiller, y compris dans les négociations commerciales. Elle est aussi, avec plus de 4 000 entreprises de très haute valeur ajoutée et fortement exportatrices, et environ 165 000 emplois, un atout majeur pour le dynamisme de notre économie. On sait que l'industrie de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Guilloteau :

...illement en vol MRTT, de missiles anti-navires ou encore de frégates multi-rôles FREMM et de véhicules blindés VBMR, sans stopper les programmes déjà lancés de Rafales, d'hélicoptères de combat Tigre et d'hélicoptères de transport. Espérons que ces engagements seront tenus, monsieur le ministre de la défense. Pour cela, et dans un contexte de forte concurrence internationale, le soutien de notre industrie de défense doit rester un axe prioritaire pour notre pays, parce que notre industrie de défense est l'une des meilleures au monde, parce qu'elle est source d'innovation en matière de recherche et de hautes technologies, parce que son poids dans notre économie est considérable. Elle représente en effet 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires, dont un tiers à l'exportation, et 165 000 emplois di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...onale et européenne. Une stratégie cohérente doit être mise en place pour notre défense, de manière stable, avec une visibilité sur le moyen et le long termes, alors que ce Livre blanc ne se projette réellement que sur cinq ans. La première considération de ce document semble bel et bien ne résider que dans une dimension budgétaire, faisant fi des conséquences sociales des restrictions sur notre industrie de défense, si importante pour notre balance commerciale. De plus, nous devons impérativement garder à l'esprit le rôle fondamental d'ascenseur social de la défense, premier recruteur de jeunes non diplômés. Une baisse des effectifs ne pourra que détériorer ce lien social, de la même façon que l'indigence relative aux réserves ne favorisera ni l'efficacité opérationnelle ni le lien armée-nation....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...ion, ce qui, in fine, affaiblit notre crédibilité stratégique. L'intervention au Mali, que nous avons soutenue dès le départ et qui est un succès, a révélé nos difficultés en terme de renseignement et de ravitaillement, ainsi que notre dépendance de fait vis-à-vis des Américains notamment. La question des drones l'a encore récemment montré : c'est un comble, puisque c'est souvent pour ses succès industriels que l'on met en avant l'engagement budgétaire de notre pays en faveur de la défense. Nous proposons donc de mieux centrer nos moyens sur nos forces de projection. Il faut en tirer les conséquences, ce qui m'amène au troisième point : les investissements dans les équipements. Car c'est là aussi un choix qui s'articule entre la contrainte budgétaire et une analyse stratégique des menaces d'aujou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

...à un sujet particulier, en l'occurrence la défense. Les priorités stratégiques que contient ce Livre, rédigé cinq années après la parution du précédent, sont justifiées. La protection du territoire national et la préservation de la souveraineté nationale, dans l'Hexagone comme dans les outre-mer, demeurent fondamentales. Le choix du Président de la République de préserver l'ensemble des secteurs industriels critiques fait de notre base industrielle et technologique un instrument indéniable d'autonomie stratégique et de souveraineté. Il en résulte une priorité continue en faveur des dépenses de recherche et de développement, et un effort d'équipement de nos forces à l'horizon 2025. Cet effort permettra leur modernisation, à un rythme certes plus lent que ce qui était prévu par la programmation préc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ure à l'occasion du retour dans le commandement intégré ? Nous continuons de penser que l'OTAN est une organisation du passé, qui ne connaît que la logique de force et n'est pas réformable. Il y a une contradiction entre la volonté affichée d'autonomie et de réactivité de nos forces et l'inscription de notre stratégie au sein de l'Alliance atlantique et de l'Union européenne. S'agissant de notre industrie de défense, nous n'acceptons pas que notre base industrielle soit jetée en pâture sur l'autel de la concurrence libre et non faussée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Nous rejetons toute cession de participations dans les industries de défense : il faut faire le contraire, sous l'égide de la DGA, en nationalisant toutes les industries de défense. Le Gouvernement compte-t-il au moins donner suite aux recommandations de la Cour des comptes, selon lesquelles l'APE et la DGA devraient piloter conjointement les participations publiques dans les entreprises de défense ? Ce Livre blanc met l'accent sur les cyber-attaques. Nous ve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...la marine, la prévision de réalisation des heures de mer est de 12 % en dessous de l'objectif. Mais le temps des écarts entre la réalité et les engagements est révolu en matière militaire comme dans les autres domaines. Au travers de ce Livre blanc, nous voulons permettre à la France de conserver une triple souveraineté : la souveraineté stratégique, la souveraineté financière et la souveraineté industrielle. Voilà pourquoi la décision du Président de la République de maintenir à son niveau actuel notre effort de défense est un point d'équilibre juste, pertinent, crédible et ambitieux. La France va demeurer la première armée d'Europe, avec 250 000 personnels civils et militaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...intelligence avec les états-majors, afin que ne soient pas répétées les erreurs des précédentes réformes. Nous avons besoin de rassembler les énergies pour construire le modèle d'armée décrit dans le nouveau Livre blanc et salué par nos alliés, à commencer par les Américains et les Britanniques. J'insiste particulièrement sur la nécessité pour notre pays de préserver, et même de renforcer, notre industrie de défense. C'est évidemment un impératif de souveraineté, mais c'est aussi un enjeu central pour le redressement productif : l'industrie de défense est une industrie de pointe, une industrie de haute valeur ajoutée, une industrie d'innovation, qui développe de fortes capacités de transfert entre recherche fondamentale et recherche appliquée. En mettant l'accent sur cette question, le Gouvernemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Monsieur le Premier ministre, vous avez rappelé qu'en matière industrielle, il y a bien entendu tous ces contrats qu'il faut mener à bien, mais je tiens à souligner devant vous l'importance et l'excellence de nos bureaux d'études. Car certes, il faut que les programmes qui ont été conduits trouvent des débouchés pour nos armées et à l'exportation, mais j'appelle l'attention du Gouvernement sur la mise en tension permanente de nos bureaux d'études pour que nous ne per...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

MM. Marty et Grouard ont décrit les composantes de la défense française affectées par ces baisses, que je n'ai pas le temps de rappeler. Il s'agit, quoi que vous en disiez, d'une diminution d'au moins 24 000 hommes, et de 30 000 emplois perdus dans l'industrie de la défense dans les prochaines années. Je vous donne rendez-vous au moment de l'exécution du prochain budget de la défense, qui dépend en effet des revenus tirés des bijoux de famille que vous êtes censé vendre. Mais nous verrons. En partant de ce constat, je vous poserai plusieurs questions très brièvement, car je ne dispose malheureusement que de très peu de temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...dans la capacité d'action. Mieux vaut 7 000 hommes bien équipés que 15 000 avec du matériel dépassé, voire sans matériel du tout ! De ce point de vue, nous voyons d'un bon oeil les efforts sur la cyber-défense, les drones, le ravitaillement en vol et le transport logistique. Dans tous ces domaines, il faut tout mettre en oeuvre pour assurer notre indépendance maximale, c'est-à-dire la fabrication industrielle nationale des matériels dont nous avons besoin. Les drones sont essentiels pour ce qui a été, depuis la nuit des temps, la pierre angulaire de la tactique et la stratégie militaire : l'obtention de renseignements. En 2003, la possession par la France de ses propres moyens de reconnaissance et de renseignement lui a permis de déjouer les mensonges sur les prétendues armes de destruction massive...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Récalde :

...ans ce cadre, les entreprises européennes ont les capacités, les compétences et les sites de production nécessaires au développement d'un tel projet. Le besoin existe, le marché est prometteur dans ses applications militaires comme civiles. Le salut de cette « solution pérenne » voulue par le Livre blanc repose, sans doute, sur une mutualisation au niveau européen. Notre expérience et nos succès industriels civils je pense bien évidemment à Airbus sont une piste de travail pour conduire à une alliance d'industriels capables de développer un ambitieux projet. Tout comme nous, vous les y encouragez, parce que nous savons que l'Europe de la défense est à portée de main sur le plan industriel. Vous avez récemment déclaré, monsieur le ministre, vouloir proposer à nos partenaires européens la mutua...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdith Gueugneau :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, comme nous le savons tous, l'industrie de défense est une composante majeure de notre autonomie stratégique et de notre souveraineté. Avec ses 4 000 entreprises, elle constitue une part importante de notre économie et contribue à notre compétitivité. Elle représente en effet 150 000 emplois, près de 15 milliards d'euros de chiffres d'affaires et exporte un tiers de sa production. Sa richesse et son excellence la placent au premier ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Villaumé :

Monsieur le ministre, ma question porte également sur l'industrie de défense. Nous sommes nombreux dans cet hémicycle à souhaiter que notre pays conserve un outil militaire performant, moderne et efficace pour assurer la sécurité de nos concitoyens et notre place dans le monde. Le Livre blanc, vous l'avez souligné, reconnaît l'industrie de défense comme une composante essentielle de l'autonomie stratégique de la France. Ce tissu industriel regroupe 4 000 entre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

Voici sonné le glas de la suprématie française en Europe. C'est en outre un choix inquiétant pour la filière militaro-industrielle française et ses milliers d'emplois induits. Irak, Afghanistan, Mali, conflits au Moyen-Orient sont autant de piqûres de rappel qui doivent toujours nous inciter à la prudence et à la clairvoyance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...ission de la défense de l'Assemblée nationale ont adopté une proposition de résolution européenne pragmatique, portant sur la relance de l'Europe de la défense. Cette proposition de résolution poursuit trois objectifs : augmenter l'efficacité, la visibilité et l'impact de la politique de sécurité et de défense commune, renforcer le développement des capacités en matière de défense, et soutenir l'industrie européenne de défense. Le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale s'inscrit résolument dans le prolongement de cette résolution et des conclusions du Conseil européen, et nous pouvons en être satisfaits. Il fait de la construction européenne en matière de défense et de sécurité un axe fort de la stratégie de la France au cours des prochaines années. Une relance pragmatique et volo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meunier :

...nes : véhicules aériens, moyens de lancement, ensembles optroniques gyrostabilisés jour-nuit, préparation de mission, navigation inertielle et contrôle en vol, transmission de données et d'images. C'est un atout majeur pour notre pays. Or nous avons appris dans la presse votre décision d'acheter deux drones américains. Si cet achat est confirmé, il ne sera pas sans conséquences sur notre filière industrielle et sur notre capacité à agir seuls. Après l'achat à l'étranger de ces drones sur étagère, non seulement vous aurez la plus grande difficulté financière à entreprendre la construction d'un drone national ou franco-européen, mais vous placerez notre défense sous tutelle du pays fournisseur, qui aura les moyens d'empêcher ou de limiter nos missions, compte tenu du fait qu'il sera le seul à maîtri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Foulon :

... lequel vous présentez ce Livre blanc, la réalité est qu'il y a moins d'argent et moins de militaires in fine. J'ai peur des conséquences, il faut les rappeler : s'il y a moins de militaires, moins d'argent, il faut s'attendre à un affaiblissement de la place et du rôle de la France dans le monde, à des suppressions de bases et de régiments sur notre territoire, à bien sûr des difficultés dans l'industrie de défense, ce qui pourra entraîner des disparitions d'emplois alors même que nous sommes déjà plongés dans un grand marasme économique ; il faut s'attendre enfin à du retard dans la participation à l'Europe de la défense. Pour entrer dans le détail et vous poser une question précise, il est précisé que nos armées seront dotées de 225 avions de combat, air et marine confondus : moins 25 % par ra...