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Suppression de la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers, abrogation du délit de solidarité, fin de la rétention de sûreté pour les familles avec enfants, disparition du ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Les quelques pistes de réformes évoquées dans le document de cadrage du ministère de l'intérieur, ainsi que dans le rapport du député Mathias Fekl, sont intéressantes. L'introduction de titres de séjours pluriannuels est ainsi une décision positive, tout comme la volonté affichée d'améliorer l'accueil des étrangers en préfecture et de clarifier les procédures administ...
Allons droit au fait : nous devons sortir d'une politique d'immigration paranoïaque qui était prégnante ces dernières années et à cause de laquelle une logique de suspicion permanente à l'encontre des étrangers a été le fil rouge d'une politique aussi vexatoire qu'inefficace. La circulaire Guéant, cela a été dit à plusieurs reprises, en était le symbole. Quels sont les enjeux ? Doter la France d'une stratégie d'immigration qui la renforce économiquement et culturell...
... énergies renouvelables, des formations professionnelles cohérentes, en lien avec les chambres de commerce et d'industrie ou des conseillers du commerce extérieur, des stratégies de « co-diplomation universitaire », à l'instar des projets engagés par l'Agence universitaire de la Francophonie. Voilà, mes chers collègues, dans quelle perspective peut s'inscrire notre nouvelle ambition en matière d'immigration professionnelle et universitaire. C'est dans cette perspective que j'avais évoqué la création d'un passeport économique et culturel de la Francophonie, permettant aux étudiants, aux chefs d'entreprises, aux artistes, aux chercheurs, de s'inscrire dans des parcours aller et retour. D'une certaine manière, nous avons abordé ce point lorsque le ministre de l'intérieur a évoqué ces facilités. Elles v...
Ne nous trompons pas, mes chers collègues : une politique immigration qui joue sur les peurs éloigne de plus en plus de personnes, qui noueront avec d'autres pays que le nôtre des relations d'amitié et qui nous manqueront dans le futur. Il est temps de réaffirmer sans complexe que l'accueil et l'intégration des étrangers est une force. Sortir de l'hypocrisie, c'est assumer que l'immigration est une des sources continue de notre identité nationale et francophone. ...
Madame la présidente, mesdames, messieurs, je tiens, d'abord, à vous remercier, monsieur le ministre de l'intérieur d'avoir bien voulu vous livrer, il est vrai pour la première fois, à un exercice qui n'est pas facile : parler des chiffres de l'immigration en France. En 2009, la France comptait 5,7 millions d'immigrés et trois immigrés sur cinq résidaient en Rhône-Alpes, PACA et Ile-de-France. On le sait, l'immigration déchaîne les passions. J'ai entendu les adjectifs d'abjecte et de nauséabond. J'ai parfois l'impression qu'il y a des partis qui sentent bons et d'autres qui sentent mauvais !
L'immigration déchaîne également des votes. Immigration légale ou illégale, étudiants ou regroupement familial, réfugiés, les catégories sont complexes à appréhender pour le citoyen et pour les élus non spécialistes. L'UMP est, cependant, convaincue que, face à la montée des tensions sur le marché du travail, face à l'enjeu que représente le communautarisme ethnique ou religieux et, surtout, face à la paralysi...
Si, d'après le proverbe, trop d'impôt, tue l'impôt, trop d'immigration, tue l'immigration, car la venue de l'étranger est alors perçue comme une menace. Aux termes du rapport du Secrétariat général à l'immigration et à l'intégration : « l'immigration professionnelle est circonscrite en volume et bien encadrée ». La question qui se pose, quant à l'immigration professionnelle, n'est pas de savoir si elle est bien encadrée et circonscrite, mais bien d'analyser les pay...
Pour en revenir au sujet qui nous occupe, je voudrais relever quelques points qui me semblent centraux dans la réflexion. Tout d'abord, s'agissant de l'immigration étudiante, on constate qu'en trente ans, le nombre d'étudiants étrangers présents sur notre territoire a augmenté de 40 %. Se pose, alors, une question : était-il indispensable d'imposer des cours d'anglais à ces étudiants venus chez nous pour se former ? Je ne le pense pas, contrairement au Gouvernement qui a écouté cette préconisation de l'OCDE, organisation néolibérale, s'il en est ! J'ajoute...
Monsieur le ministre, votre déclaration a été extrêmement générale, ce qui m'a permis de constater qu'il n'y avait pas de rupture majeure avec la politique d'immigration menée par le gouvernement précédent. On dit souvent de vous que vous êtes l'homme de droite du Gouvernement. Or vous ne faites, en réalité, que poursuivre la politique de gauche de M. Sarkozy. Vous êtes donc en cela, je dois le dire, assez cohérent.
Comment l'a souligné M. Aubert, nous n'avons pas échappé à l'émotion : on a pratiqué l'amalgame, la stigmatisation ! Certains feignent d'ignorer, ici, que l'immigration de masse ne trouve pas sa justification dans le respect des Droits de l'Homme et dans la charité. Nous avons pu constater, dans le document préparatoire, que de grands syndicats je pense à la CGT et à la CGPME ont tout de même fait preuve d'une certaine lucidité. Ainsi, la CGPME considère que « s'il y a une priorité, elle devrait viser à mieux mettre en avant la main-d'oeuvre disponible sur ...
Sachez tout de même que les postes dont vous parlez souvent sous-payés. En effet, l'objectif de cette immigration de masse est évidemment de faire baisser les salaires. C'est d'ailleurs pourquoi le patronat du CNPF à Mme Parisot réclame chaque fois plus de travailleurs immigrés.
...ofessions interdites aux non-nationaux ou non-communautaires. Il faut également mettre en place un mécanisme afin de supprimer la concurrence déloyale des entreprises de service étrangères qui détachent sur le territoire national des salariés employés aux normes sociales et aux salaires de leurs pays d'origine. Il convient, enfin, de donner la priorité à la lutte contre le travail clandestin et l'immigration irrégulière, faute de quoi les leviers de la politique sur l'immigration professionnelle seront évidemment totalement biaisés. L'immigration étudiante, dont nous nous accordons à reconnaître qu'elle est tout à fait souhaitable en soi, participe du rayonnement de la France et forme les jeunes des pays en développement. Néanmoins, il ne faut pas vider les pays source de leurs cerveaux et cette fil...
...ter des professionnels hautement qualifiés. Il y a un paradoxe entre l'attractivité de notre système de formation au niveau international et ce qui apparaît comme une incapacité d'en retirer tous les bénéfices. À titre d'exemple, je citerai l'entreprise Astellia, située sur le territoire de ma circonscription. Sa problématique m'a confirmé la nécessité de mener une politique cohérente en termes d'immigration professionnelle. Cette entreprise, reconnue mondialement pour son expertise dans les nouvelles technologies et dans l'optimisation des réseaux mobiles, ne peut, en raison des limitations qui lui sont imposées, ni recruter comme elle le désire ni s'appuyer autant qu'elle le voudrait, sur la double compétence de jeunes étudiants étrangers dans sa stratégie de conquête de nouveaux marchés Elle souha...
Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, chers collègues, je souhaite tout d'abord exprimer notre satisfaction d'avoir l'occasion de débattre au sein de l'Assemblée nationale de l'immigration professionnelle et étudiante, débat qui répond à un engagement du Président de la République. Je commencerai mon intervention par une citation de Jean Jaurès, qui disait avec raison : « Quel que soit l'être de chair et de sang qui vient à la vie, s'il a figure d'homme, il porte en lui le droit humain. » Notre politique marque un tournant avec les politiques des nouveaux réactionnaires, qui se s...
Lors de la tenue de ce débat au Sénat, le 24 avril dernier, vous avez dit, monsieur le ministre, que la fermeté, ce n'était pas la fermeture, affirmation très pertinente comme base pour revoir notre politique d'immigration, si malmenée sous la précédente législature. Lors des débats relatifs au projet de loi portant création d'une retenue pour vérification du droit au séjour et mettant fin au délit de solidarité, tout en reconnaissant le changement de cap que vous avez très rapidement mis en oeuvre pour les étudiants et les demandeurs d'asile et pour la régularisation des familles, j'avais pointé les évolutions né...