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...défense de nos éleveurs dans les contrats qui les lient aux distributeurs. Élue d'un territoire rural, j'ai vu croître au cours du dernier quinquennat les difficultés de nos éleveurs. Ce projet de loi y apporte des réponses concrètes, avec la prise en compte des variations de prix à la production dans les contrats négociés entre producteurs, transformateurs et grande distribution, une plus grande transparence et un renforcement des sanctions. Ces nouveaux outils favoriseront l'émergence de relations commerciales justes et équitables. Enfin, c'est la protection des noms des collectivités locales et l'extension aux produits manufacturés d'une labellisation qualitative nouvelle : l'indication géographique. Pour la première fois, et comme c'est le cas depuis longtemps pour les produits alimentaires, les...
... parle pas de ce que l'on nous a annoncé hier, à savoir la création d'un logo symbolisant le « fait maison » pour des plats figurant sur la carte : cela n'est pas très sérieux. Un journaliste m'a dit cet après-midi que c'était pour nous couper l'herbe sous le pied. C'est surtout pour embrouiller le débat. Ce n'est pas en effet la bonne réponse aux demandes de nos concitoyens qui veulent une vraie transparence. Quand il pousse la porte d'un restaurant, un Français veut être certain que les repas sont faits sur place. Il n'en a, aujourd'hui, malheureusement pas la certitude.
...ier. Je sais, monsieur le ministre, que vous me répondrez que c'est la précédente majorité qui a mis en place cette méthode de travail parlementaire. Mais à mon avis, l'examen des amendements en fera les frais. C'est regrettable pour un texte qui mériterait tant et tant de discussions. Je comprends aussi l'empressement du Gouvernement à surcharger le Parlement pour mieux le bâillonner : hier, la transparence de la vie publique, aujourd'hui, la consommation, demain, le cumul des mandats, projet de loi examiné un jeudi et vendredi alors que tout le monde sait que les parlementaires ont aussi besoin d'être présents dans leur circonscription.
...dans la gestion des stocks, ont recours à des produits congelés ou surgelés issus de l'industrie agroalimentaire sans pour autant mentionner la qualité « industriel », « frais », « congelé », ou « surgelé ». En effet, la législation en vigueur ne fait peser aucune obligation d'information à cet égard sur les enseignes de restauration. Cette absence de réglementation porte atteinte à l'exigence de transparence et à la bonne information du consommateur. Il est donc proposé d'y remédier en créant l'obligation pour les restaurateurs de préciser, sur leurs menus et ardoises, les mentions « fait maison », « industriel », « frais », « congelé », ou « surgelé ». L'objectif est d'informer le consommateur, ce qui est bien évidemment aussi une manière de le protéger et de le respecter. En conclusion, je suis f...
Si la lutte contre les numéros surtaxés, les SMS toxiques, les promotions mensongères, est souhaitable et attendue, la transparence la plus grande est fondamentale et il est naturel que chacun puisse avoir le droit via son opérateur de bloquer ces numéros surtaxés. Malheureusement, les questions liées à la téléphonie et au numérique sont renvoyées à un texte ultérieur sine die.
...rchandise, les clauses abusives, ou encore l'obsolescence programmée. Le texte que nous allons examiner doit donc constituer une réponse efficace à l'ensemble de ces problèmes. Concernant tout d'abord le manque d'informations du consommateur, chacun se souvient de la récente affaire Spanghero : ce scandale de la viande de cheval estampillée « pur boeuf » aura eu le mérite de révéler l'absence de transparence sur l'origine des viandes consommées. Cette affaire aura aussi permis de révéler les conséquences d'une course effrénée à la réduction des coûts de production. En effet, si nous voulons voir se développer une consommation responsable, il faut reconnaître l'existence de nos frontières et réguler nos échanges commerciaux. Or nous subissons aujourd'hui les conséquences de l'importation massive de p...