Interventions sur "moyenne"

91 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Decool :

... l'année 2011 et a augmenté le revenu annuel moyen de neuf millions de salariés. Il a par ailleurs permis à plusieurs centaines d'entreprises de s'adapter à une conjoncture économique difficile et de faire face à la crise. Supprimer ce dispositif, c'est freiner la compétitivité de nos entreprises en augmentant le coût du travail, déjà très élevé dans notre pays. C'est aussi pénaliser les classes moyennes et populaires, avec des millions de ménages au pouvoir d'achat bientôt amputé. S'il est essentiel de redresser les finances publiques, cela ne doit pas se faire au détriment des ouvriers, des salariés du privé et du public qui font des heures supplémentaires et représentent ainsi la vraie valeur travail de notre pays. Monsieur le ministre, avec l'adoption des 35 heures, vous avez été les seuls...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...t ce qui a été dit dans le débat sur les heures supplémentaires : 9,4 millions de personnes bénéficiaires, un gain de 400 à 500 euros par an Cessez donc de stigmatiser celles et ceux qui bénéficient d'heures supplémentaires et d'opposer une catégorie de travailleurs aux autres ! N'oubliez pas non plus que ce sont des ouvriers, des employés, des salariés, des fonctionnaires, des gens des classes moyennes, que vous prétendez défendre ! Ces heures supplémentaires, mes chers collègues, c'est un moyen de donner de la souplesse à l'organisation du travail dans les entreprises et dans nos collectivités territoriales. C'est aussi une réponse aux problèmex de recrutement. Or personne ne l'a dit. Lorsqu'on a besoin de quinze heures de travail d'un fraiseur suite à une commande, comment peut-on imaginer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

...ntaires. Aujourd'hui, ces pays sont d'ailleurs revenus sur ces mesures. En France, l'ancienne majorité a choisi de désocialiser et de défiscaliser le coût total des heures supplémentaires. En conséquence, alors que l'heure supplémentaire correspond à un surcroît de production lorsque le système tourne à plein, et donc qu'elle est l'heure qui rapporte le plus, elle est subventionnée par l'État en moyenne à hauteur de 6 à 7 euros de l'heure. Il s'agit d'une aberration économique qui coûte plus qu'elle ne rapporte. Elle coûte en effet 0,23 % de PIB alors qu'elle ne rapporte que 0,15 % de croissance. Autrement dit, vous avez inventé un moteur économique à rendement négatif ; une aide publique à crédit qui produit moins de croissance qu'elle ne produit de dette. Une telle mesure pourrait, à la limi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...n avez aucune, tout ce que vous savez faire, c'est remettre en cause ce que nous avons mis en place. Depuis hier, les mauvaises nouvelles s'accumulent. La TVA antidélocalisation est remise en cause, ce qui porte atteinte à la compétitivité des entreprises. Bientôt, vous reviendrez sur les mesures que nous avons prises sur la TVA dans la restauration. Finalement, vous faites les poches des classes moyennes. Pendant la campagne électorale, vous disiez que vous feriez payer les riches mais, désormais, les Français ont compris qui sont ceux qui paieront : les classes moyennes et ceux qui travaillent. Comme je l'ai fait, je vous invite à rencontrer les fonctionnaires dans les administrations et les salariés dans les entreprises. Je peux vous assurer qu'ils sont très sensibles au débat qui est le nôtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉtienne Blanc :

alors qu'ils nous expliquent, dans nos permanences, les difficultés quotidiennes qui sont les leurs. Vous avez fait le choix de l'injustice, en vous en prenant aux Françaises et aux Français qui travaillent, aux classes moyennes. Car, monsieur le ministre et, là encore, vous êtes cohérents , tout votre projet de loi de finances rectificatives n'a qu'une seule cible : la classe moyenne. C'est une véritable catastrophe pour elle et pour l'économie de notre pays. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Chers collègues de l'opposition, on voit bien quelle est votre stratégie : pilonner sur le sujet grâce auquel vous essayer de vous refaire la cerise et de vous réconcilier avec les classes moyennes qui vous ont largement sanctionnés. Il est vrai que la mesure que nous allons voter pourrait faire perdre un avantage aux 9 millions de salariés qui bénéficiaient de votre dispositif, mais cet avantage est bien loin de compenser les nombreux prélèvements que vous leur avez infligés, sans parler de leurs parents ou de leurs enfants chômeurs, qu'ils doivent aider et qui leur coûtent bien plus che...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Monsieur le ministre, moi qui vous connais depuis plusieurs années, je pense que vous êtes là pour une seule chose. Ayez donc l'honnêteté de le reconnaître : si vous êtes là, c'est avant tout pour vous attaquer à la politique mise en oeuvre par Nicolas Sarkozy ! (« Oui ! Et alors ? » sur de nombreux bancs du groupe SRC.) Et vous le faites au détriment des classes moyennes et des petits salariés !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...ue vous allez désormais imposer. Que vous ayez envie, par réflexe de classe comme disait M. Le Roux de le masquer aux Français, je peux le comprendre, mais je ne pense pas et c'est l'objet de mon rappel au règlement que cela mérite à chaque intervention autant de hurlements offusqués ou accusateurs. Le débat est simple : vous avez décidé de matraquer les classes populaires et les classes moyennes ; nous essayons de les défendre. Vous voulez nous en priver,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

...s ou encore à la libéralisation du marché du travail sont les seuls moyens de réduire durablement la dette souveraine d'un pays. Or vous nous présentez un collectif budgétaire truffé d'augmentations d'impôts, sans la moindre économie sur la dépense publique. Avec votre texte, monsieur le ministre, ce sont 7,2 milliards d'euros d'augmentations d'impôts qui frapperont essentiellement les classes moyennes et les salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Votre projet de loi est marqué par trois erreurs majeures : augmenter les impôts plutôt que de baisser les dépenses, ce que Martine Aubry avait annoncé en évoquant d'« énormes marges fiscales » ; matraquer les classes moyennes ; accentuer notre déficit de compétitivité, comme l'a rappelé avec talent Christian Estrosi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

et que notre niveau de dépenses publiques est le plus élevé de la zone euro, avec 56 % du PIB contre 48 % en moyenne dans les autres pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Aujourd'hui, vous présentez la facture aux Français. À travers ce collectif, vous avez fait un choix facile, de court terme, qui consiste à revenir sur certains allégements fiscaux, quitte à léser les contribuables des classes moyennes. Contrairement à ce que vous affirmez, ce ne sont pas les plus riches qui vont payer la note, mais bien les classes moyennes et les salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Avec la taxation des heures supplémentaires, que nous avions défiscalisées, ce sont plus de 8 millions de salariés qui perdront en moyenne 500 euros par an. Certaines professions, comme les chauffeurs routiers, se verront supprimer jusqu'à 3 000 euros. Ce ne sont pas les cadres qui bénéficient des heures supplémentaires, mais bien les ouvriers, les employés, y compris ceux des très petites entreprises, les enseignants aussi, qui auront une très mauvaise surprise en découvrant leur feuille d'impôt comme leur feuille de paye.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

...d'une brutalité inouïe découragera immanquablement les entreprises de développer ces outils au service de leurs employés. Concrètement, près de 9 millions de salariés se verront priver de plus de 2,4 milliards d'euros chaque année. À un mécanisme vertueux de récompense et de partage, vous avez préféré le matraquage fiscal. Alors que nous avions supprimé les droits de succession pour les classes moyennes et supérieures, estimant que des personnes qui ont travaillé toute leur vie doivent pouvoir transmettre librement leur patrimoine à leurs enfants, vous faites le choix de les augmenter. En taxant les heures supplémentaires, l'épargne salariale, les successions, vous dévalorisez le travail, vous découragez le mérite et l'effort. C'est un signal dévastateur envoyé à tous ceux qui pensent que c'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Dans un pays qui possède déjà un taux de prélèvements obligatoires supérieur de près de huit points à la moyenne des pays de l'OCDE, vous n'aurez d'autre choix que de réduire drastiquement les dépenses de fonctionnement de toute la fonction publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Elle est, d'ailleurs, en moyenne, supérieure de 21 % à celle de leurs homologues allemands, monsieur le rapporteur général. En fait, si les dépenses publiques permettaient vraiment de relancer l'économie, pourquoi, alors, le Japon, la Grèce et l'Italie, pays qui depuis longtemps en font un usage démesuré, se trouvent-ils dans la situation que l'on sait ? Plus personne ne croit que la croissance résulte du volume de la dépense p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉtienne Blanc :

La dernière raison, c'est qu'il convient de mesurer précisément les conséquences de ce véritable coup de massue fiscal sur les classes moyennes. Tout cela justifie amplement un renvoi en commission. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Nous avons entendu vos explications, monsieur le ministre délégué. Nous attendions que vous ayez le courage de mettre fin à tout ce que vous avez dénoncé, avec talent, pendant cinq ans, mais nous ne voyons rien, dans ce texte, qui aille dans ce sens. Vous avez parlé de la taxe professionnelle : pourquoi ne la rétablissez-vous pas ? Vous avez parlé des classes moyennes et de la fameuse taxe sur les mutuelles : pourquoi ne supprimez-vous pas cette dernière ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Nous aussi, nous voulons parler des classes moyennes, et nous sommes très inquiets quant à votre volonté de revenir sur le dispositif des heures supplémentaires,