Interventions sur "art"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSergio Coronado :

Personne ne conteste ici le rôle joué par les partis politiques dans l'expression du suffrage, bien au contraire. Je n'ai toutefois pas l'impression que la multiplication du nombre des partis reconnus depuis les années 1990 passé de 23 à plus de 280 ait contribué à la vitalité de la vie publique. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) On a au contraire noté, depuis vingt ans, un manque de confiance de la part des électeurs. Les différen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...ns les propos de Régis Juanico. Avant que je ne devienne député, je lisais le Journal officiel, comme tout le monde. Les débats du 19 octobre 2010 sont très clairs sur la proposition de loi socialiste visant à renforcer les exigences de transparence financière de la vie politique. Puisque le sous-amendement précise bien que les cotisations des élus et vous savez combien c'est important pour le parti politique que je représente

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Dosière :

Le financement de la vie politique repose sur deux systèmes principaux, et d'abord sur l'aide publique, qui est liée aux résultats électoraux. Or c'est moins d'une quinzaine de partis politiques, tels que ceux-ci sont définis sur le plan fiscal, qui bénéficie de l'aide publique à l'occasion d'élections. Et si l'on recense plus de deux cent cinquante partis politiques, c'est que les autres, ceux que l'on appelle les micro-partis, ne vivent que des dons que les contribuables peuvent leur faire et qu'ils font, parce que ces dons donnent droit à une déduction fiscale. J'ai ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Dosière :

qui reçoit, en une année, environ 500 000 euros de dons : c'est plus que ce que reçoit Europe Écologie-Les Verts, et la moitié de ce que perçoit le parti socialiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Dosière :

Ce système de dons est un système qui détourne la loi sur le financement politique. La commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques a déjà appelé l'attention à plusieurs reprises sur ce détournement. Par conséquent, le projet de limiter à un seul parti le financement au titre de don me paraît une opération de salubrité publique, qui n'aura pas, du reste, des conséquences considérables. Il s'agit simplement d'une opération de moralisation, dont tout le monde est parfaitement au courant. Régis Juanico a rappelé que ce problème a déjà été abordé lors de la discussion de la loi sur la transparence financière de la vie politique. Étant donné que t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Comme l'ont rappelé nos collègues Sergio Coronado et Régis Juanico, le contournement du plafond des 7 500 euros par les micro-partis n'a que trop duré. Je ne m'étonne pas que la droite, qui bénéficie à plein de ce contournement, cherche des prétextes pour ne pas voter cet amendement. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) L'esprit de la loi était de plafonner les dons à 7 500 euros par parti. Cet amendement vise simplement à revenir à l'esprit de la loi, et j'aurais bien du mal à comprendre que l'Assemblée ne vote pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Sur la forme, le groupe socialiste partage l'analyse du rapporteur général, qui appelle à la sagesse. Il partage également, sinon la totalité, du moins une partie de l'argumentation du Gouvernement, qui appelle à voter contre cet amendement. Ce qui a été dit est vrai et juste et confirme qu'il est nécessaire de légiférer sur un sujet qui a été repoussé pendant des années. Puisque nous partageons, sur la forme, l'analyse de ces difficu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Le présent amendement s'inspire d'une mesure proposée l'an passé par la rapporteure du budget au Sénat, qui visait la taxation de la part variable des rémunérations des traders au taux de 50 %. Nous élargissons le dispositif aux dirigeants et cadres dirigeants d'entreprises car, au cours des dix dernières années, tous les cadres et les dirigeants de la finance ont vu leurs revenus progresser beaucoup plus vite que les autres catégories, même aisées, et la crise n'a pas modifié ces pratiques. C'est pourquoi nous proposons cette taxe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Eckert, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je comprends, cher collègue, l'esprit de votre amendement. Cela dit, il existe désormais une contribution exceptionnelle à 75 % pour les revenus supérieurs à un million d'euros, que nous avons déjà évoquée, et qui sera mise en place dans un article à venir. Votre amendement devient ainsi sans objet, puisque cette contribution ou surtaxe dissuasive sur les salaires extravagants l'expression est désormais consacrée permettra de répondre à votre préoccupation. La commission émet donc un avis défavorable, à moins, bien entendu, que vous ne retiriez votre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

... naturellement à accroître les risques encourus par leurs promoteurs. Dans la mesure où certaines opérations peuvent s'étendre sur plusieurs années et prendre du retard, le respect du plan de financement implique que le taux du crédit d'impôt retenu dans l'agrément soit le même que celui qui a été utilisé pour élaborer le plan. Il est donc absolument primordial de prémunir les investisseurs qui participent au développement économique de l'outre-mer contre les risques d'évolution du taux du crédit d'impôt, qui risquerait de déstabiliser la viabilité des opérations. La loi doit garantir la stabilité des opérations, en disposant que les taux du crédit d'impôt à retenir dans un agrément doivent être identiques à ceux qui étaient en vigueur à la date de l'accord de principe : tel est le sens de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Fritch :

...ti plusieurs milliards de francs pacifiques des investisseurs étrangers sont également autour de la table. En ce moment, les fonds de pension américains viennent par exemple investir en Polynésie française. Ces investisseurs prennent des risques importants, à cause de la géographie d'abord, mais aussi parce que, lorsque le projet est terminé, le plan de financement n'est plus le même qu'au départ, ce qui a des conséquences sur le montant de leurs investissements. C'est important pour nous : en Polynésie française, comme en Nouvelle-Calédonie, du fait des difficultés de l'État, nous rencontrons nous-mêmes des difficultés à soutenir l'investissement dans nos collectivités.