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...ture que nous traversons, que notre assemblée montre l'importance de la bataille engagée contre la fraude fiscale, qu'elle montre sa détermination à lutter contre ceux et celles qui abusent des règles, qui les détournent, qui essaient de se soustraire à l'effort collectif financé par l'impôt. Je n'en doute pas : sur tous les bancs de notre assemblée, nous voterons ce nouveau dispositif, dont je remercie le Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Notre pays s'apprête à engager un effort sans précédent et sans équivalent en faveur de ses entreprises. Le Gouvernement est engagé depuis mai dernier dans un combat sans merci contre le chômage. Ce combat, ce sont les emplois d'avenir et les contrats de génération, avec, dès 2013, 250 000 contrats supplémentaires pour l'embauche de jeunes et le maintien dans l'emploi des seniors, qui sont les deux premières victimes du chômage dans notre pays. C'est également la nouvelle stratégie de croissance européenne, actée le 28 juin dernier à Bruxelles sous l'impulsion décisive ...
...illiards d'euros représentent précisément le montant du crédit d'impôts dont nous discutons aujourd'hui, qui est au coeur de ce collectif budgétaire. C'est sur ce point que je veux concentrer le reste de mon intervention. Il est un diagnostic que nous partageons sur tous les bancs de cet hémicycle : notre pays souffre d'un déficit de compétitivité. Un chiffre le montre, celui de notre déficit commercial qui s'élève à 70 milliards d'euros alors que nous étions en excédent il y a dix ans. Si nous partageons le diagnostic, nous ne partageons pas les conclusions. Pour nous, si la France a perdu des places ces dernières années, c'est d'abord parce qu'elle n'a pas eu de stratégie industrielle. Nous ne croyons pas que la main invisible arrange tout. La compétitivité, c'est un État redevenu stratège...
Le constat est sans appel : perte de 750 000 emplois industriels en dix ans, déficit de notre balance commerciale aggravé de plusieurs dizaines de milliards d'euros, baisse des marges des entreprises dans l'industrie, plus de 3 millions de chômeurs et une dette abyssale. Aujourd'hui le temps est à la reconstruction et au redressement et cela ne se fera pas en divisant les uns ou en stigmatisant les autres. Depuis six mois l'opposition s'oppose et se sclérose, la majorité ose et propose. (Exclamations et ...
...age et de la réduction du pouvoir d'achat. La gauche et l'entreprise apparaissent d'autant moins incompatibles au vu de votre bilan : la part de l'industrie dans la valeur ajoutée totale est passée de 18 % en 2000 à un peu plus de 12,5 % en 2011. L'affaiblissement de l'industrie française s'est traduit par des pertes de part de marché considérables à l'exportation. En Europe, premier débouché commercial de la France, la part de marché des exportations françaises est passée de 12,7 % en 2000 à 9,3 % en 2011. Globalement, le solde de la balance commerciale est passé d'un excédent de 3,5 milliards d'euros en 2002 à un déficit de 71,2 milliards d'euros en 2011. Et la liste est encore longue ! En quoi votre politique a-t-elle été compatible avec l'entreprise puisque tous les indicateurs montrent q...