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... raisons : la situation de l’endettement de notre pays, comme celle de l’Italie ; les avertissements de la Cour des comptes et ceux du rapport Duron ; la hausse des coûts prévisionnels du tunnel de base et la baisse tendancielle du trafic de poids lourds entre la France et l’Italie. Ces éléments d’évolution repoussent, à en croire la Cour des comptes et le rapport Duron, la date à laquelle l’axe Lyon-Turin sera saturé. Mais dès lors que nous nous plaçons sur le long terme, il serait illogique de ne pas ratifier ce traité qui finalement, s’il se décline dans le temps, associe audace et raison. Je veux insister sur une évidence : ce tunnel ne peut se concevoir sans l’aménagement préalable des accès français au Lyon-Turin. Ces accès ont récemment fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique, par...
...l faut créer un nouvel horizon pour les entreprises, pour les habitants, pour les citoyens. Nous sommes des citoyens européens, et nous devons avoir un nouvel horizon avec notre partenaire historique, notre partenaire de civilisation qu’est évidemment l’Italie ; un nouvel horizon pour nos enfants, pour notre avenir. L’Europe, c’est demain, et nous devons avoir une Europe ambitieuse ; le projet du Lyon-Turin s’inscrit évidemment dans cet avenir.
L’Italie a innervé mon territoire. Les mineurs italiens se sont installés dans mon territoire : l’amitié italienne est donc très forte pour moi. Ce refus du traité aujourd’hui ne signifie pas un refus de l’alliance et de l’amitié avec les Italiens, au contraire : il permet de leur expliquer que le tunnel Lyon-Turin nous place ensemble sur un mauvais axe, qu’il n’apportera aucune réponse et n’aidera pas nos deux pays, inscrits pour toujours dans la nécessité de vivre ensemble et selon d’autres modèles de développement, beaucoup plus raisonnés.