Interventions sur "enseignant"

43 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

À cet égard, votre décret du 24 janvier 2013 relatif à l’organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires, est un modèle du genre. Les réactions sont à la mesure de l’ignorance dans laquelle vous avez tenu les maires, les parents d’élèves et le monde enseignant – qui, aujourd’hui, manifeste et est en grève. Dans le Val-de-Marne, par exemple, où j’ai été élu, pas un seul maire n’a choisi d’appliquer votre décret en 2013 – alors que ce département est réputé être de gauche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

Tout cela n’est pas sérieux. L’exemplarité ne peut être démontrée que par un retour d’expérience sur plusieurs années, prenant en compte la réussite scolaire, les recommandations des enseignants, les avis des parents et l’impact sur la fiscalité locale. Du temps est donc nécessaire pour faire aboutir en toute responsabilité une réforme des rythmes scolaires et pouvoir tirer toutes les conclusions utiles des expériences et initiatives locales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

après avoir jeté le discrédit sur le métier d’enseignant, voilà la droite qui revient à la charge, déterminée à aggraver l’état de délabrement de notre éducation !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

...amentale avec le principe républicain d’égalité. En effet, rompre avec le service public de l’école républicaine, c’est conduire au renforcement des inégalités, en renonçant à donner à tous les enfants, quelles que soient leurs origines sociales et territoriales, un égal accès à l’éducation. Rompre avec le service public de l’éducation républicaine, c’est aussi supprimer massivement des postes d’enseignants, mettre à terre leur statut et le précariser. Après le bilan désastreux de la droite au terme de dix ans de pouvoir, marqués par la suppression de 80 000 postes…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

…les fermetures de classes, la destruction de la formation des enseignants, la seule et unique proposition qu’elle formule est la suppression du service public de l’éducation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

…la réinstitution de la semaine de quatre jours ou la suppression de l’éducation nationale. Le sérieux, c’est, au contraire, d’encourager la réussite de la mise en place des nouveaux rythmes, en concertation avec les maires, les enseignants, les parents, les animateurs et les associations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...us invite à poursuivre le travail engagé : 60 000 postes créés, là ou vous en avez détruit près de 80 000, la priorité au premier degré, pour soutenir les élèves les plus défavorisés, des dispositifs innovants, comme la scolarisation des enfants de moins de trois ans, le dispositif « plus de maîtres que de classes », la lutte contre le décrochage, les passerelles écoles-collèges, la formation des enseignants – que vous avez sabordée –, le chantier des métiers, la mise en place du Conseil des programmes et la réforme à venir de l’éducation prioritaire. Toutes ces réformes, mesdames, messieurs les députés, poursuivent un seul intérêt : celui des élèves et de la jeunesse de France. Ainsi donc, vous souhaitez municipaliser avant l’heure l’éducation nationale : quel aveu !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Monsieur Bertrand, vous prétendez vouloir donner aux maires la liberté d’organiser le temps scolaire, en concertation avec les parents et les enseignants. Mais je me souviens du mois d’octobre 2008 au cours duquel de nombreux maires ont vu leur politique éducative déstabilisée par la décision autoritaire de Xavier Darcos d’imposer sans concertation, en quelques jours, la semaine de quatre jours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

...nt serait fonction du nombre des élèves accueillis (…) » C’est exactement ce que la droite, et quelquefois même au-delà, propose depuis des années : c’est le système du chèque scolaire, qui est parfaitement inégalitaire. Et l’on peut rapprocher cela de la proposition no 26 : « nous proposons que le concours pour accéder à l’enseignement primaire soit désormais national et que le recrutement des enseignants se fasse désormais via des entretiens avec les chefs d’établissement sur le modèle de ce qui se passe dans l’enseignement privé. » Mes chers collègues, là, au moins, vous assumez ce que vous voulez au fond : après la municipalisation de l’école dans cette proposition de loi, vous proposez une sorte de marchandisation, en tout cas une transformation des établissements scolaires petites entrepris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

...avons tous été frappés, sur tous les bancs de cet hémicycle, par les résultats de l’enquête PISA. Par charité, je ne reviendrai pas sur la responsabilité de la politique menée pendant dix ans par la précédente majorité. Regardons l’avenir ! Que montre cette enquête ? Quelle politique ont appliquée les pays qui ont progressé ? Premier point : il faut améliorer la formation initiale et continue des enseignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

…et c’est ce que nous recréons en mettant en place les écoles supérieures du professorat et de l’éducation ainsi qu’une véritable formation professionnalisante. Contrairement à ce que vous avez prétendu, le métier d’enseignant s’apprend.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

...s question de toucher. Les élèves auront toujours le même temps scolaire, mais celui-ci sera réparti autrement. Il n’est tout de même pas stupide d’enseigner les mathématiques et le français le matin, lorsque les élèves sont les plus aptes à se concentrer, plutôt que le vendredi après-midi ! Or, mesdames et messieurs les députés de l’opposition, vous combattez cette réforme que les parents et les enseignants demandent et acceptent, malgré les difficultés certaines de sa mise en oeuvre. Chers collègues de l’opposition, je sais que beaucoup d’entre vous sont attachés à l’école de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Depuis la fin du XIXe siècle, la nation lui a assigné deux tâches : élever le niveau général de connaissances de tous les enfants et combattre les inégalités. Or, aujourd’hui, l’école ne répond à aucune de ces deux exigences, malgré – je tiens à le déclarer solennellement – l’implication et le dévouement de l’ensemble des enseignants, que je tiens ici à saluer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Bertrand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l’éducation :

Est-ce que les enseignants s’en plaignent ? Certainement pas : ils n’ont pas critiqué la mesure lorsqu’elle a été adoptée, ni après. Il en va de même pour les maires. Personne n’a remis en cause cette mesure à l’époque, ni ne le fait maintenant. Voilà pourquoi vous ne pouvez pas faire de parallélisme des formes en la matière. Je mets quiconque au défi de revenir sur cette mesure : même le ministre, qui avait initialement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Lisez Libération de ce matin, chers collègues : 6 % des enseignants adhèrent à ce projet, 94 % le rejettent. Nous sommes dans une situation de blocage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

…avec les enseignants, avec les parents d’élèves. Je vous le disais tout à l’heure, à Nice, nous avons établi un questionnaire qui a donné des résultats incroyables : 86 % de réponses. Ce questionnaire a été adressé à tous les enseignants, à tous les parents d’élèves et à tous les personnels techniques des écoles : 86 % de réponses et 85 % de refus. M. le président de la commission vantait les grandes réformes qui av...