Interventions sur "l’école"

67 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...ndre à l’occasion de la publication de l’enquête PISA. Non, la solution n’est pas dans le tri sélectif des élèves en amont, pour ne garder que les plus performants ! Non, la solution n’est pas dans la direction des établissements par des patrons formés dans le privé ! Non, la solution n’est pas dans le report sur les parents du rôle que l’éducation nationale doit assumer ! Parce que nous voulons l’école de la réussite pour toutes et tous, nous voulons le meilleur pour chaque enfant, quelle que soit son origine sociale ou territoriale, et nous voulons en créer les conditions dans l’organisation de l’école.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Cela passe par des enseignants formés et en nombre suffisant, par un travail sur les programmes, en fait, par la refondation de l’école que nous avons entamée. L’adaptation des rythmes scolaires à celui de l’enfant en fait partie. Or c’est ce choix de répondre d’abord aux besoins des enfants que votre proposition de loi conteste dans les faits. Certes, pour réformer l’école et son contenu, toute la communauté éducative doit participer. Et les maires, bien sûr, en sont. Ils portent une grande responsabilité pour l’organisation du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... se pose entre tous les enfants. Quel que soit le territoire où ils habitent et étudient, la qualité du périscolaire ne doit pas dépendre des capacités financières de leurs parents ou de leur commune. Elle doit être encadrée et réglementée pour que chaque enfant puisse bénéficier du meilleur. Un périscolaire ne doit pas remplacer l’éducation artistique ou sportive dans le cadre de l’enseignement, l’école ne pouvant se résumer à ce restrictif socle minimum du « lire, écrire, compter » ! Cela demande des moyens, monsieur le ministre. Et vous me permettrez de penser que la réduction des dépenses publiques, les contraintes ainsi imposées ne sont pas de nature à encourager une belle ambition pour la mise en place de cette réforme. Je pense notamment à la réduction des dotations de l’État aux communes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

C’est parce que nous souhaitons que ce débat puisse avoir lieu sur le contenu et l’organisation de cette réforme, et au nom de l’école de la République, que nous voterons contre la proposition de loi soumise par nos collègues de l’UMP.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...s inspire est l’augmentation du nombre de fonctionnaires. Deux chiffres disent tout : la France est le cinquième pays de l’OCDE pour le nombre de fonctionnaires et le vingt-cinquième en matière de système scolaire, selon l’enquête PISA. Il n’y a donc nulle corrélation entre l’augmentation du nombre de fonctionnaires et le bon fonctionnement du système éducatif. Le projet de loi de refondation de l’école et les orientations que vous lui donnez pour améliorer le système nous posent doublement problème. Tout d’abord, le texte est imprégné d’une persistante culture de l’égalitarisme. Mais l’égalité n’est pas l’égalitarisme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Il faudra m’expliquer la cohérence d’une politique visant à rouvrir des classes pour sauver l’école rurale sans leur donner les moyens de fonctionner comme elles le devraient dans notre pays ! La proposition de loi vous fournit l’occasion de vous rattraper, monsieur le ministre. Il s’agit d’une bonne proposition de loi. Elle repose sur la liberté de choix, la concertation avec tous les acteurs et la compensation financière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Je conclus, madame la présidente, en répondant brièvement à M. Bloche. De l’école, nous avons aussi des choses à dire. La gauche n’a pas le monopole de l’école et la droite a aussi des choses à dire à propos du temps scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

L’école française, je n’insisterai pas, ne va pas bien. De nombreux enfants sont en échec voire en décrochage. Le décret d’élaboration des projets éducatifs de territoire rassemble tous les acteurs de l’éducation et de l’instruction afin de bâtir ensemble des projets éducatifs évolutifs et vivants dans l’intérêt de l’enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

En dépit de l’agitation de la droite, la plupart des communes, des enseignants et des parents se posent les bonnes questions, nécessaires à la mise en place de la réforme dès la rentrée 2014. Votre proposition de loi, monsieur le rapporteur, ne dit pas franchement son objet. Il s’agit tout simplement d’un appel au refus d’application d’un décret et plus largement de la loi de refondation de l’école.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

Certains maires de l’opposition ayant évoqué la perspective de ne pas mettre en oeuvre la réforme des rythmes de l’école primaire, il importe de rappeler les compétences respectives de l’État et des collectivités locales en matière d’organisation de l’école primaire. Conformément aux principes constitutionnels, l’article L. 211-1 du code de l’éducation dispose que l’éducation est un service public national dont l’organisation et le fonctionnement sont assurés par l’État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Après un rapport parlementaire consensuel présenté par nos collègues Xavier Breton et Yves Durand, on ne peut que déplorer votre méthode inadaptée au bon fonctionnement de l’école d’aujourd’hui, une méthode totalement déconnectée de la réalité du terrain. Dans ma circonscription s’est déroulée, samedi dernier – c’était une première – une manifestation contre cette réforme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Quand les parents et les syndicats enseignants soulignent la confusion entre les temps scolaire et périscolaire, et les risques d’augmentation des impôts locaux en affirmant que « l’État crée la dislocation de l’école publique », il y a de quoi être inquiet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

…je voudrais retourner l’argument et rappeler, monsieur le ministre, que vous avez affirmé : « l’école doit être préservée de toute échéance électorale ». Or, qu’avez-vous fait ? Dans le cadre de la loi de refondation de l’école, notre assemblée a voté un fonds d’amorçage de 50 euros par élève – 90 euros dans certains cas –, ce qui est dérisoire puisque la dépense pour les communes se situerait plutôt aux alentours de 180 euros par élève. Toutes les communes ont-elles les moyens d’une telle dépens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

En effet, sur les 250 millions d’euros du fonds d’amorçage que nous avions voté lors de la loi de refondation de l’école, 160 millions d’euros ont été utilisés à la rentrée 2013 – pour 20 % des élèves, comme vous l’avez dit vous-même tout à l’heure. C’est donc 800 millions d’euros qu’il faudrait à la rentrée 2014. Où est la vérité des chiffres ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...ls municipaux ont adopté des motions allant dans le sens de la proposition de loi présentée par Xavier Bertrand. Le libre choix donné aux maires dans l’organisation du temps scolaire, des consultations préalables à toute modification des rythmes scolaires, et surtout la compensation par l’État des charges supportées par les communes. Chers collègues de la majorité, vous qui souhaitez débattre de l’école et de l’intérêt de l’enfant, pourquoi déposez-vous ce matin une motion de rejet préalable ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Bréhier :

Comment ne pas être en colère quand, au lieu de s’inscrire dans une démarche d’union nationale pour permettre la refondation de l’école de la République, l’UMP accueille ces résultats avec légèreté, et n’hésite pas à les utiliser pour accuser le Gouvernement actuel, qui n’était pas aux responsabilités ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Bréhier :

Selon ce sondage, 70 % des parents habitant dans leur commune jugent la réforme positive ; par ailleurs, le coût médian des activités péri-éducatives est évalué à 150 euros, soit exactement la somme promise par l’État. Vous ne pourrez pas indéfiniment nier l’évidence, mes chers collègues ! En mettant l’accent sur les inégalités de l’école française, l’enquête PISA est venue confirmer la justesse de notre diagnostic.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

Monsieur le ministre, l’école de la République ne vous appartient pas, pas plus qu’elle n’appartient à aucun d’entre nous, ni à aucun corporatisme. Elle appartient à chaque Français car, d’une certaine façon, par sa mission, elle est la France.