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...centralisée du Syndicat des transports d’Île-de-France. Les projets en attente de financement sont nombreux, qu’il s’agisse de l’amélioration d’EOLE, de la ligne E du RER ou du plan d’urgence du réseau express régional. Contrairement à certaines idées reçues – qui ont notamment cours dans nos villes de province –, si la région Île-de-France est déjà très équipée, elle manque encore de nombreuses infrastructures, notamment pour relier les banlieues directement entre elles, sans passer par Paris. Elle a besoin, outre l’extension des réseaux existants, de rénover ses infrastructures, ce qui est souvent lourd et coûteux. Je prendrais un exemple, celui des infrastructures qui sont utilisées à la fois pour le transport régional et le transport national, ce qui est bien plus fréquent en Île-de-France. Je cit...
Votre neutralité de président, jamais je ne me permettrais de la mettre en cause. La recette de cette taxe était estimée en année pleine, pour 2014, à 800 millions d’euros, à destination de l’Agence de financement des infrastructures de transport. Or cette dernière, ne sachant pas quand la taxe poids lourds entrerait en vigueur, a estimé le manque à gagner à 450 millions pour cette année. L’Agence a donc bouclé son budget avec retard. Par ailleurs, la conséquence directe et concrète de la suspension de la taxe a été celle des appels à projets concernant les transports en commun ainsi que de la négociation des contrats de pla...
...rs – je pense, notamment, aux lignes L et J au départ de la gare Saint-Lazare –, il est particulièrement attendu ; j’espère donc qu’il sera rapidement effectif. C’est en effet, me semble-t-il, le rôle de l’État, en relation avec l’opérateur SNCF, de tout mettre en oeuvre pour que les lignes les plus en souffrance soient prioritairement dotées des nouveaux matériels et des investissements dans les infrastructures. Le transport urbain de demain, c’est aussi l’intermodalité et la multimodalité. Nous n’opposons pas le rail à la route. Dans des milieux urbains peu denses, le bus peut être une solution particulièrement satisfaisante, à condition que la régularité et l’état des lignes soient conformes aux attentes de la population. Le multimodal, c’est également se tourner vers les modes actifs : marche à pi...
...erait encore cette migration pendulaire et coûterait près de 500 millions par an, lesquels pourraient avantageusement permettre la rénovation des lignes RER, qui n’en peuvent plus. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que, durant les dix dernières années, seuls 40 kilomètres du réseau RER ont été rénovés ? La situation est tout aussi dramatique sur le réseau SNCF transilien et ses infrastructures obsolètes, quelquefois à risque. Il en est de même s’agissant du matériel roulant de deuxième main ou en réemploi sur des lignes comme Montparnasse-Houdan, qui n’est pas considérée comme prioritaire. De plus en plus d’usagers de grande couronne, exaspérés, interpellent les élus locaux, les seuls à qui ils peuvent directement s’adresser à ce propos. Peuvent-ils le faire auprès des responsables d...
...ore, nous souhaiterions, monsieur le ministre, connaître la politique que vous entendez mener en ce domaine. Par ailleurs, le transport urbain pèse de plus en plus fortement sur le budget des collectivités. La demande variée des modes de transport appelle des solutions adaptées pour répondre à une demande grandissante des habitants des villes moyennes. Or le budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France diminue, le « versement transport » n’augmente plus, la TVA vient de passer de 7 à 10 % et les dotations de l’État sont gelées jusqu’en 2016. Dans un tel contexte, les collectivités sont désarmées et ne sont plus en mesure de répondre à la demande des habitants de leur territoire. Et ne parlons pas du développement des véhicules électriques : il est indispensable de poursu...
... et rurales, particulièrement en Île-de-France où la croissance démographique n’est pas sans poser de réelles difficultés en termes de pouvoir d’achat et d’engorgement des réseaux actuels de transports en commun, avec une utilisation intense de la voiture individuelle. Mais le prochain saut technologique est devant nous, avec l’apparition de véhicules connectés et automatisés, la mise en place d’infrastructures connectées et la création de nouveaux services à la mobilité. L’enjeu économique et social est prégnant pour une filière qui représente déjà 4,5 milliards d’euros et 45 000 emplois directs. Ce secteur, pour lequel nous disposons de solides atouts, représente un grand potentiel pour le redressement productif de notre pays. Des territoires très avancés dans certains de ces domaines souhaiteraient...
Ma question portera sur l’impact de deux décisions que vous avez récemment prises, et qui portent préjudice au développement des transports urbains. La première est bien entendu la suspension de l’écotaxe, qui fragilise considérablement le financement de l’Agence des infrastructures de transport. Quand la taxe poids lourds entrera-t-elle en vigueur ? Sans cette taxe, il n’y aura pas d’abondement des financements de l’AFITF. Notre collègue Michel Liebgott se réjouissait tout à l’heure du lancement du débat public sur l’A31. Je l’invite à se réjouir le jour où il y aura une confirmation du financement des travaux, c’est-à-dire le jour où la taxe poids lourds aura été mise en...