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nous allons interrompre nos travaux à la fin de cette semaine pour la campagne des élections municipales. Le groupe écologiste que je co-préside a souhaité saisir l’occasion de cette semaine de contrôle pour organiser un débat sur l’action de l’État en matière de transports urbains. Il nous a semblé que c’était particulièrement bienvenu dans cette période. Depuis trente ans, les modalités d’intervention de l’État dans ce secteur ont profondément évolué. D’abord, on constate que les investissements de l’État diminuent légèrement au fil des années, alors que ceux des collectivités territoriales augmentent. Aujourd’hui, les investissements de l’État en matière de transports...
...du premier semestre 2014. Monsieur le ministre, chers collègues, tout au long du mois de mars, des femmes et des hommes de tous horizons politiques se présenteront devant les électeurs dans le cadre des élections municipales et, conséquemment, au sein des structures intercommunales. Ils feront campagne sur des propositions et des engagements dont certains, évidemment, concerneront les transports urbains. Ils ont besoin de visibilité et notre débat, je l’espère, contribuera à les éclairer.
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, nous sommes aussi ravis que nos collègues du groupe écologiste à l’idée de pouvoir évoquer le rôle de l’État en matière de transports urbains. Ceux-ci sont, pour des millions de nos concitoyens, une préoccupation quotidienne en même temps qu’ils constituent un enjeu fondamental pour le développement urbain et économique de nos agglomérations. Ils sont également un enjeu majeur de la transition écologique et énergétique que nous appelons de nos voeux. Nous le savons, habiter à proximité d’une gare, d’une station de bus ou d’une ligne ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, plus encore que dans les autres grandes agglomérations de notre pays, la situation des transports urbains est grave en Île-de-France. La distance des mouvements pendulaires entre le domicile et le travail y est de plus en plus importante tant nous sommes dans l’incapacité d’augmenter l’offre de logements dans la zone centrale. Heureusement, le STIF semble renoncer au Pass Navigo unique, qui augmenterait encore cette migration pendulaire et coûterait près de 500 millions par an, lesquels pourraient ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, dans une société de plus en plus mobile, les transports urbains sont au coeur du quotidien des Français et conditionnent le dynamisme de nos villes. Chaque jour, ce sont plusieurs millions de nos concitoyens qui les utilisent pour se rendre à leur travail. Le secteur des transports et de la logistique assure à lui seul plus de 6 % du produit intérieur brut. Il représente également la deuxième source de consommation d’énergie en France, avec plus de 30 % de ...
Monsieur le ministre, mes chers collègues, ma question portera essentiellement sur les enjeux de la logistique urbaine, logistique du dernier kilomètre. Aujourd’hui, cet enjeu est peu et mal pris en compte dans les politiques locales de transport. Ainsi, les PDU ont rendu obligatoire la prise en compte des marchandises dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, mais beaucoup de villes et d’agglomérations rendent un dossier sans véritable analyse de ce point, qui est pourtant majeur pour la dynamique ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, le péage urbain constitue un système incitatif prometteur pour les grandes agglomérations, pour limiter la pollution et la congestion du trafic, mais aussi pour favoriser l’usage des transports en commun, à condition, bien sûr, que ceux-ci soient suffisamment développés et accessibles, ce que la perception d’une recette de péage urbain peut permettre. Nous savons tous combien les émissions de particules fines d...
...s années, certains territoires désireux d’apporter à leurs populations des systèmes de transport efficients ont misé sur ce qu’il est convenu d’appeler les « systèmes de transport intelligents », c’est-à-dire dire l’application des nouvelles technologies au domaine des mobilités. L’enjeu de la mobilité est notamment déterminant dans les zones à faible densité de transport, comme les communes périurbaines et rurales, particulièrement en Île-de-France où la croissance démographique n’est pas sans poser de réelles difficultés en termes de pouvoir d’achat et d’engorgement des réseaux actuels de transports en commun, avec une utilisation intense de la voiture individuelle. Mais le prochain saut technologique est devant nous, avec l’apparition de véhicules connectés et automatisés, la mise en place ...
... depuis plusieurs mois en faveur d’un certain modèle de réforme ferroviaire. Je me permets de vous en féliciter : après une longue marche, le Parlement européen, dont on connaît l’importance décisive, vient aujourd’hui de pencher plutôt vers le type de réforme envisagée par le Gouvernement et dont nous débattrons ultérieurement dans cet hémicycle. Je continuerai à évoquer le sujet des transports urbains, mais de façon un peu collatérale, en abordant la question du rail. Nous en parlons très souvent en Île-de-France, parce que nous vivons dans l’une des plus grandes agglomérations d’Europe : d’une certaine façon, le rail est un mode de transport urbain de tout premier ordre dans une agglomération comme Paris. Or, dans les villes de province, on parle un peu moins de cette question et du problème...
Ma question portera sur l’impact de deux décisions que vous avez récemment prises, et qui portent préjudice au développement des transports urbains. La première est bien entendu la suspension de l’écotaxe, qui fragilise considérablement le financement de l’Agence des infrastructures de transport. Quand la taxe poids lourds entrera-t-elle en vigueur ? Sans cette taxe, il n’y aura pas d’abondement des financements de l’AFITF. Notre collègue Michel Liebgott se réjouissait tout à l’heure du lancement du débat public sur l’A31. Je l’invite à se...