Interventions sur "production"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire pour les politiques de l'agriculture et le développement agricole et rural :

...e du produit de la vente des quotas de CO2 à un programme absorbant au moins 20 % des émissions. Si j'ai bien compris, vous n'y êtes pas totalement défavorable, monsieur le ministre. Notre dernier défi concerne le secteur des biocarburants, qui ne doit en aucun cas être sacrifié, car il est un élément essentiel de notre avenir. Je défendrai éventuellement un amendement sur la défiscalisation des productions de bioéthanol et de biogazole pour donner une lisibilité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Lou Marcel, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques pour l'agriculture et l'alimentation :

Cette mission budgétaire s'inscrit dans une approche des problématiques agricoles et rurales qui concilie le souci d'une production diversifiée et celui d'une production de qualité. À cet égard, elle s'inscrit également dans une nouvelle vision de notre agriculture, qui s'est déjà manifestée par des prises de position fortes en vue de la préparation de la PAC 2013. Je pense au verdissement du premier pilier de la PAC, à hauteur de 30 %, qui montre une réelle volonté politique de concilier économie et écologie. Je pense égale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Lou Marcel, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques pour l'agriculture et l'alimentation :

...de 2007 et 2008. Elle a également montré que la hausse des prix des céréales et l'instabilité des marchés agricoles devenaient des phénomènes structurels. Or ces variations ont des conséquences particulièrement importantes pour le secteur de l'élevage. En effet, les matières premières représentent 75 % à 80 % du coût alimentaire, lequel représente 60 % à 70 % du coût de revient des élevages. La production mondiale de céréales croît désormais moins vite que la consommation, ce qui conduit depuis les années 2000 à une réduction des stocks mondiaux, et donc à des tensions sur le marché et les prix. Il faut également évoquer le facteur climatique. On se souvient des canicules de 2010 aux États-Unis et en Russie, et de la décision de la Russie de limiter ses exportations pour protéger son marché intér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques pour la forêt :

...ard. Pour que notre pays soit à la hauteur de cette ambition, j'invite le Gouvernement à organiser un grand débat national fondé sur une réelle concertation car un débat d'envergure est seul à même de réorienter notre politique forestière nationale selon un projet cohérent. Pour conclure, je souhaiterais d'ores et déjà insister, monsieur le ministre, sur un point : l'augmentation attendue de la production de bois et les nouvelles opportunités de la filière bois en matière de développement durable vont nécessiter un surcroît de main-d'oeuvre dans le secteur. Les besoins en emplois pérennes et qualifiés sont importants et iront en augmentant afin de répondre au défi de la valorisation des forêts françaises. Pourtant, ces besoins en emplois ne pourront pas être satisfaits tant que perdureront les con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...s durables. Mais nous nous interrogeons sur les leviers nouveaux que votre loi pourrait contenir, alors que vous faites au préalable le choix d'un cadre budgétaire particulièrement contraint, sans aucune marge de manoeuvre. Nos inquiétudes sont encore plus grandes concernant les choix qui se dessinent pour la future PAC, avec notamment l'abandon des derniers outils de gestion des marchés et des productions, et la libéralisation à tout crin du secteur. À l'inverse, des mesures d'urgence, qui ne coûteraient rien au budget, peuvent être adoptées. Il est ainsi possible d'interdire aux banques, ainsi qu'à tous ceux qui n'ont aucun lien avec le secteur agricole, de spéculer sur les produits financiers indexés sur les cours des matières premières agricoles et de prendre des positions sur les marchés agr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

... cinquante premiers hectares. Cette proposition serait très appréciée dans le monde agricole, et je sais que, pas à pas, vous faites progresser cette idée auprès de vos collègues européens. Il y a urgence pour bon nombre de filières, et peut-être plus encore pour l'élevage. Mes chers collègues, je suis sûr que vous connaissez des exploitations laitières ou d'élevage à viande qui abandonnent leur production pour basculer vers des activités végétales, notamment céréalières. Pourquoi ? Parce qu'ainsi, ils gagneront plus et travailleront moins. Il est donc temps de rééquilibrer les choses. Je voudrais également saluer, monsieur le ministre, votre combat en faveur de la révision de la libéralisation des droits de plantation en matière viticole. Au risque de vous déplaire, chers collègues de l'actuelle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

... le savons, est un élément déterminant de la compétitivité de l'agriculture française ? Je ne veux pas être rabat-joie. Aussi permettez-moi de terminer sur une note positive, monsieur le ministre, en vous félicitant pour votre prise de position du 29 octobre dernier concernant la promotion d'Écophyto 2018. Vous savez que je suis attaché à cette politique, qui consiste à réduire la dépendance des productions agricoles aux pesticides ; j'y vois aussi la reconnaissance des efforts engagés au moment du Grenelle de l'environnement, qui vous permettent d'aborder de façon plutôt sereine les négociations qui s'annoncent complexes sur le verdissement de la politique agricole commune. Monsieur le ministre, la politique agricole a surtout besoin de continuité et de lisibilité. Ce n'est malheureusement pas le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...ame et monsieur les rapports normaux (Sourires), mes chers collègues, comme j'ai eu l'occasion de le dire en commission, ce que je crois être un bon budget pour l'agriculture française devrait apporter des éléments de réponse sur sept points qui sont à mes yeux essentiels. Premier point : un bon budget de l'agriculture doit permettre à la France et à son agriculture de conserver son potentiel de production, à l'échelle de la nation mais aussi des différentes régions de France : potentiel de production agricole, mais aussi potentiel de travail de la filière agro-alimentaire. Un bon budget doit préserver le renouvellement des générations en encourageant et en facilitant l'installation des jeunes. Troisième point, un bon budget de l'agriculture doit définir un cadre professionnel qui englobe toutes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Quatrième sujet : un bon budget doit permettre aux outils de production d'être plus performants. Cinquième élément de réussite : permettre à nos agriculteurs de lutter à armes égales sur les marchés européens et sur les marchés internationaux. Sixième point : redonner de la compétitivité à notre agriculture, notamment pour ce qui est de l'harmonisation sociale et de la question du coût du travail, vous le savez très bien, monsieur le ministre. Enfin, un bon budget...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Allain :

...eauté. Il maintient les équilibres existants. C'est une option prudente politiquement, mais peu efficace au regard des défis qui attendent l'agriculture française. En effet, le renforcement des crédits proposés dans ce projet pour faire face aux crises témoigne de l'absence de réforme en profondeur. On notera à cet égard l'augmentation de 40 % du budget des gestions des crises et des aléas de la production, principalement destiné à soutenir l'assurance des pertes d'exploitation. Cela pose une vraie question : va-t-on continuer à augmenter ces fonds chaque année ? Va-t-on continuer à gérer, a posteriori, les crises climatiques, sanitaires, économiques ou sociales ? Ou décide-t-on une réforme du modèle agricole vers davantage d'agronomie, d'équilibre, de prévention ? Un budget renouvelé est un budg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

... la suite de la tempête Klaus de janvier 2009, mais je rappellerai que les crédits consacrés au développement économique de la filière forêt et bois et à la gestion durable des forêts connaissent une forte baisse par rapport à 2012 : moins 29,2 % en crédits de paiement. Ces crédits sont pourtant essentiels pour améliorer la compétitivité économique de cette filière qui, de l'amont à l'aval, de la production à la transformation, est en perte de compétitivité. La baisse brutale des crédits de l'action 12 ne permettra pas d'accompagner les évolutions nécessaires à la profession. Pour conclure, notre pays recule à l'exportation malgré le dynamisme de notre industrie agroalimentaire. Nous sommes au cinquième rang mondial après avoir été longtemps deuxième exportateur agroalimentaire. La question de la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Got :

Étant, comme d'autres collègues d'Aquitaine, en contact régulier avec les acteurs de la filière bois, je sais qu'il est nécessaire de la soutenir plus fortement, notamment la forêt de production, qui représente, pour la seule Aquitaine, plus de 35 000 emplois directs. Monsieur le ministre, il ne faudrait pas que les crédits qui seront affectés à la forêt en 2013 traduisent un manque d'ambition pour l'avenir. Certes, l'État respecte pour l'essentiel ses engagements à l'égard de l'ONF, mais il faudra faire preuve d'un volontarisme plus marqué. Un premier geste, qui pourrait être réalisé r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Suguenot :

... SMIC. Or, pour recentrer le bénéfice de l'exonération sur les bas salaires, votre projet de loi réduit le principe de dégressivité du dispositif aux salaires compris entre 1,25 et 1,5 SMIC : l'exonération prendra donc fin pour tout salaire supérieur à 1,5 SMIC. Par ailleurs, la cotisation d'accident du travail, dont il est proposé l'exclusion de l'exonération, est variable selon les secteurs de production. S'agissant du secteur viticole, qui exploite moins de 3 % de la surface agricole, mais qui représente 33 % de l'emploi saisonnier dans l'agriculture, le taux des charges non exonérées passera ainsi de 4,94 % à 8,39 %. Le texte n'entraîne pas seulement un recentrage sur les bas salaires, mais également, et c'est plus grave, une réduction de l'exonération pour tous les employeurs de travailleurs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClotilde Valter :

...ées. Sur les 72 milliards d'euros de notre déficit commercial, 6 milliards sont imputables à cette filière. Il faut savoir que notre bois est travaillé à l'étranger et que nous importons les meubles fabriqués avec le bois produit sur notre sol : cette situation absurde doit cesser. Dans ce but, le Gouvernement veut définir une stratégie pour notre filière bois : il s'agit à la fois de soutenir la production, avec un effort de replantation et de renouvellement des forêts, d'encourager la transformation, ce qui suppose un plan d'investissement d'envergure, et d'améliorer l'organisation de la filière bois-énergie. Ce sera l'objet de nos débats de 2013, avec la future loi d'avenir, dont je me félicite. Dans l'immédiat, et parce qu'il a une véritable ambition pour notre forêt, le ministre a veillé au re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKléber Mesquida :

...st la libéralisation des droits de plantation, qui doit entrer en vigueur en janvier 2016. Depuis 2010, une quinzaine d'États membres, le Parlement européen et l'ensemble des vignerons européens se sont mobilisés pour demander à la Commission de faire une nouvelle proposition. Cette libéralisation ne manquerait pas de provoquer un déséquilibre de l'offre et de la demande, une course libérale à la production, qui fragiliserait les petites exploitations, avec les conséquences que nous pouvons imaginer. Pour l'heure, rien n'est encore gagné, mais nous savons pouvoir compter, monsieur le ministre, sur votre détermination et sur votre soutien pour obtenir le maintien d'un instrument de régulation des plantations. Par ailleurs, la négociation de la réforme de la PAC, à laquelle vous participez, nous donn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Le Loch :

...ement agricole est essentiel pour un secteur d'activité qui reste pourvoyeur d'emplois malgré la crise. En second lieu, les objectifs d'installation sont défendus budgétairement avec fermeté et avec une attention particulière portée à l'élevage. Ce double message est important pour le monde rural dans son ensemble, particulièrement pour les éleveurs qui vivent, face à la volatilité des prix des productions agricoles, dans une incertitude délétère pour notre agriculture. Sans négliger les difficultés immenses que traversent les filières porcines et avicoles, je souhaite évoquer la très grande inquiétude de la filière laitière qui constitue une ossature de l'agriculture en Bretagne et qui est un élément structurant de l'aménagement de son territoire, en façonnant ses paysages. Pour rappel, la Bret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...ontexte de très forte concurrence. Nos agriculteurs évoluent sur des territoires déjà attaqués à plus d'un titre. Il nous revient d'ériger les remparts qui permettront à nos producteurs de résister et de faire face. Il est donc nécessaire de garantir un principe qui permette de réguler le marché tout en assurant des revenus corrects aux producteurs. De plus, les quotas permettent de répartir la production betteravière sur l'ensemble du territoire de l'Union. J'y vois un moyen efficace de tirer le meilleur du potentiel de chaque État membre. Il convient de le défendre. D'une manière plus générale, les outils de régulation des différentes productions sont indispensables, indispensables pour une stabilité et donc une visibilité à plus long terme des prix, indispensables pour la sécurité financière d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Buisine :

...erce extérieur. Créer les conditions pour que l'emploi se développe et soit plus attractif dans le monde rural est l'une des priorités du Gouvernement. Nous devons mettre en oeuvre des dispositions législatives qui aillent dans le sens du développement des territoires ruraux et de leurs activités économiques. Je suis soulagé de constater que le Gouvernement est conscient de ce que représente la production laitière française. Génératrice d'emplois et de richesses, la filière laitière pesait en 2011 pour quatre milliards d'euros d'excédents dans la balance commerciale. Dans mon département, la Somme, où le contexte est favorable à l'agriculture grâce au climat et à la qualité du sol, le nombre d'exploitations laitières est situé au-dessus de la moyenne nationale. Elles sont toutefois toutes confron...