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Ce n’est pas la première fois que l’on tente de nous faire croire à un choix déterminant qui définirait les contours de la majorité parlementaire. Rappelons-nous le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, le TSCG. Ce n’est pas la première fois non plus que, mes collègues écologistes et moi-même, nous nous interrogeons sur la pertinence d’une démarche qui consiste à prendre des engagements dont la réalisation effective est plus qu’hypothétique. Comment pourrions-nous ne pas nous interroger ? Il y a deux ans, ici même, lors du débat sur l’adoption du TSCG, Franç...
...ations. Qui peut croire que nous allons améliorer notre système de santé en prélevant 10 milliards d’euros ? Il en est ainsi pour l’ensemble des propositions du pacte de responsabilité : 18 milliards d’économies pour l’État, après cinq ans de révision générale des politiques publiques et un discours libéral maintes fois entendu. Ce qu’il faut – nous l’avons déclaré à l’occasion du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, nous l’avons dit lors de l’examen du CICE, nous l’avons répété lors de la discussion des projets de loi sur les retraites ou la sécurisation de l’emploi –, c’est réorienter l’économie, réorienter l’Europe, réorienter la Banque centrale européenne. Ce qu’il faut, c’est tout simplement mettre en oeuvre une politique de gauche, se donner les moyens du changement a...
... Nous avons aussi une exigence et un devoir de vérité vis-à-vis de nos concitoyens et vis-à-vis de nous-mêmes. Il n’y aura pas de retour de la croissance sans redressement des comptes publics, pas davantage de redressement de nos comptes publics sans croissance. C’est donc tout l’objet de la trajectoire d’évolution de notre déficit public et de notre dette d’ici 2017 que traduit ce programme de stabilité. Je ne saurais trop insister sur cette véritable bombe à retardement que constituent les 900 milliards d’euros de dettes accumulées entre 2002 et 2012, et la déflagration qu’entraînerait une forte augmentation des intérêts de la dette, qui s’élèvent déjà à 45 milliards d’euros. Cela se compte tout de suite en milliards, très rapidement en dizaine de milliards. C’est pourquoi il nous faut rompre ...
...ire que vous imposez aux collectivités et de la diminution des dotations dont vous les gratifiez. Ainsi, vous auriez pu expliquer aux Français que l’augmentation tendancielle de la dépense publique est désormais de 35 milliards d’euros, aune à laquelle il convient de mesurer les 50 milliards d’euros d’économies que vous estimez devoir faire. Voilà pourquoi l’UMP considère que votre programme de stabilité est un leurre. Voilà pourquoi l’UMP vous répète que le seul moyen de rétablir la situation des finances publiques est de mettre en oeuvre – enfin ! – des réformes structurelles. Les palinodies de votre famille politique de ces dernières quarante-huit heures vous ont fait reculer. Elles vous inquiètent quant à la tenue de votre majorité, mais elles inquiètent aussi l’Europe et les marchés financi...