Interventions sur "école"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

Je voudrais dire à notre jeune collègue socialiste qui vient d'intervenir qu'il y a aussi des gens, au sein de l'opposition, qui aiment viscéralement notre école et notre jeunesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

...mpression que tous les problèmes sont résolus et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Soyons tous humbles et modestes ! Pendant trente-trois ans, j'ai été enseignant et chef d'établissement de collège en zone difficile, à la fin de ma carrière, ces zones furent baptisées zones franches. Et cela fait trente ans que l'on parle de l'inadaptation et de la difficulté du passage de l'école élémentaire au collège. Mes chers collègues, ne prenons pas nos rêves pour des réalités. Il est vrai, monsieur le ministre, que vous nous avez habitués à des annonces choc, telle que le retour de la semaine de cinq jours, avant une véritable concertation. En Alsace, nous sommes habitués à discuter, parfois à nous chamailler un petit peu, mais c'est souvent de façon très consensuelle. Vous avez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

...our tous. Telle est la belle promesse que vous affichez pour ce premier budget du quinquennat. Au-delà des mots, la question se pose de savoir si l'objectif est réalisable. Pour guérir un malade, encore faut-il poser le bon diagnostic. En matière d'éducation, la gauche et excusez-moi de dire qu'en cela elle a contaminé l'UMP a toujours posé le mauvais, en considérant que les problèmes de l'école étaient avant tout la conséquence d'un manque de moyens. Ce postulat erroné lui a permis d'occulter les véritables problèmes qui affectent notre système éducatif : l'insuffisante acquisition des connaissances de base ; la dégradation des conditions d'apprentissage ; les incohérences dans l'affectation du personnel enseignant ; les désastres de certaines réformes pédagogiques. Le gouvernement Ay...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

...tudier dans des conditions correctes de silence, de sécurité et de respect de l'autorité du maître, en cessant de saturer des programmes scolaires toujours achevés dans la précipitation, malgré un nombre d'heures de cours importants. Il ne faut pas oublier que l'élève est là pour apprendre, pour fournir des efforts, et qu'il doit aussi respecter le cadre institutionnel. Ce n'est pas toujours à l'école de s'adapter, d'aménager des programmes ludiques, des cours de suivi personnalisé, au demeurant souvent peu efficaces, qui ont non seulement un coût, mais qui se font souvent au détriment des autres élèves. J'en veux pour exemple le programme personnalisé de réussite éducative, consistant à retirer deux heures hebdomadaires à l'ensemble d'une classe pour l'octroyer au petit groupe d'élèves en éc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

...mission, madame et monsieur les rapporteurs, chers collègues, je souhaite à mon tour saluer l'effort extraordinaire (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP) que le Gouvernement et la majorité réalisent en faveur de l'éducation. François Hollande en avait fait sa priorité : ce budget en est la première marque. Nous le savons tous, et MM. Reiss et Schneider l'ont dit très clairement : il n'y a pas d'école juste et efficace sans maîtres formés. Or la France avait cette particularité extraordinaire d'être le seul pays de l'OCDE où enseigner ne s'apprenait pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Vous l'avez dit, monsieur Reiss : un rapport parlementaire avait noté cette aberration et cette incongruité absolues. Monsieur le ministre, vous avez mis fin à cette aberration en proposant une formation pour les jeunes qui se retrouveront dès maintenant devant des classes, et en créant les écoles supérieures du professorat et de l'éducation j'y reviendrai. Monsieur le ministre, la formation des maîtres est le coeur de la réforme que vous préparez. J'ai pu m'en rendre compte cet été : il ne s'agit pas de quantitatif, mais bien de qualitatif ! Je ne comprends pas l'argument du quantitatif quand toute la politique éducative que vous menez, madame et monsieur les ministres, repose sur la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Voilà pourquoi la formation est un acte essentiel. Voilà pourquoi, madame et messieurs les ministres, nous voterons ce budget avec enthousiasme et nous vous soutiendrons dans la refondation de l'école. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

... un volet entier à l'enseignement agricole. Nous savons pouvoir faire confiance à la concertation entre les deux ministères. Avant de conclure, permettez-moi de souligner que les premiers leviers proposés par ce budget « Enseignement scolaire » marquent enfin une forte cohérence éducative de la maternelle à l'entrée à l'université. Nous attendons en toute confiance la loi de programmation pour l'école, qui sera la colonne vertébrale de la refondation de notre système scolaire, en veillant à la réussite scolaire pour tous, en assurant un accompagnement efficace pour les élèves en situation de handicap, en développant un système éducatif plus juste et plus efficace, et en assurant une véritable formation initiale et continue

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

redonne confiance dans l'école et dans l'avenir de nos enfants. C'est pourquoi nous le voterons avec enthousiasme. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Madame la présidente, madame et messieurs les ministres, mes chers collègues, de façon liminaire, on peut s'interroger sur l'idée qu'il faudrait refonder l'école. Cela reviendrait à considérer qu'elle n'aurait pas de fondations satisfaisantes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je m'insurge contre cette idée, car la loi Fillon de 2005 pour l'avenir de l'école comporte un levier essentiel : le socle commun de connaissances et de compétences qui fixe le cap de ce qu'un élève doit maîtriser à la sortie du système éducatif. Aujourd'hui, vous voulez la remettre en cause. Il s'agit d'une erreur politique, mais aussi d'une erreur éducative, car notre éducation nationale a besoin de stabilité et de continuité : c'est ce que les enseignants, les parents et mêm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Vous l'aurez compris : d'un côté des idées qui ne sont absolument pas nouvelles ; de l'autre, le danger immense, l'écueil de la création de postes. Tout ceci est dangereux pour le pays et pour l'école. Mais ce qui est encore plus frappant, c'est de voir que vous ne parlez jamais de diversité des parcours, de la place que l'apprentissage peut tenir pour assurer une véritable réussite de tous. Hier, le Premier ministre a pourtant indiqué qu'il souhaitait augmenter très significativement le nombre d'apprentis. Alors, monsieur le ministre de l'Éducation nationale : soyez un bon élève ! Appliquez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas :

Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, après cinq années de réductions budgétaires, nous avons aujourd'hui la possibilité de redonner un nouveau souffle à l'Éducation nationale, grâce à ce budget. Nous savons tous que l'école en souffrance conduit à l'échec éducatif. Il y avait donc urgence à redonner de la confiance à l'école de la République, à envoyer des signes forts aux enseignants, aux étudiants, aux enfants et à leurs parents. Nouvelle élue, je suis très honorée, monsieur le ministre, d'avoir été rapporteure pour avis dans cet hémicycle, de l'article 2 de la loi portant création des emplois d'avenir professeur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Madame la présidente, madame et messieurs les ministres, c'est à Monsieur Peillon que je veux dire, d'abord : monsieur le ministre, vous avez cédé. Vous avez cédé à l'idée trop simple que les problèmes que connaît notre école relèvent d'abord d'une question de moyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

L'État, mais aussi les collectivités, y consacrent des moyens considérables : regardez la qualité des bâtiments de nos lycées, de nos collèges. Songez que les communes assument, à elles seules, pour près de 40 % les charges de l'école élémentaire. Des moyens, chacun en a consacré beaucoup. Est-ce pour autant que notre école va bien ? Non à l'évidence : les enquêtes internationales PISA et PIRLS nous situent à une place à peine moyenne : 20 % d'élèves en grande difficulté, 8 % de têtes de classe moitié moins qu'au Canada , la France est passée désormais, sur les savoirs de base, après les États-Unis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...es jugements sur la concertation que vous avez initiée sont cruels et sans appel : « manque d'audace et d'inventivité » selon la Société des agrégés ; « absence d'engagement, pistes de réforme peu innovantes » pour une fédération de parents d'élèves, peut-être parce que cette concertation a été pilotée par les mêmes qui oeuvrent depuis si longtemps et en vain à améliorer les performances de notre école. Moi, ce qui m'a frappée dans cette concertation, ce sont les silences, les silences sur des problèmes dont la résolution n'est aucunement liée aux moyens que l'on y consentira et je vais vous en donner quelques exemples. Faut-il fermer les yeux sur le découragement de ces enseignants dont l'inventivité pédagogique n'est pas mieux valorisée, financièrement notamment que le manque d'engagement de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

À peine une allusion est-elle faite dans le bilan de la concertation qui prône un « pluralisme raisonnable ». Faut-il fermer les yeux sur ces élèves harcelés ou moqués quand, qualifiés d'intellos, ils préfèrent dissimuler leurs aptitudes alors que l'école devrait démocratiser la réussite et même l'excellence ? Faut-il fermer les yeux sur ces expérimentations réussies, mais non reproduites comme celle de Grenoble qui a permis de diviser par deux le nombre d'élèves en grande difficulté ? Faut-il fermer les yeux sur l'absence d'une évaluation suffisamment légitime et cohérente de notre système scolaire, mesure pour le coup prônée dans la concertati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Carrillon-Couvreur :

...t la montée en charge des assistants d'éducation et auxiliaires de vie scolaire mutualisés est consolidé. Le financement de matériels pédagogiques adaptés répondant aux besoins particuliers d'enfants déficients sensoriels ou moteurs est confirmé. Une attention toute particulière est portée aux crédits de formation des auxiliaires de vie scolaire, qui, je l'espère, entreront dans le cadre de cette école supérieure de l'enseignement et de l'éducation dont vous avez parlé. L'ensemble de ces mesures pérennise le financement des postes déjà ouverts, mais également la montée en charge de ce dispositif. Au-delà d'une approche purement comptable, je voudrais souligner l'importance du travail engagé par la ministre déléguée chargée des personnes handicapées afin de professionnaliser les métiers d'accom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, la mission « Enseignement scolaire » est par son volume la première de l'État avec 64 milliards d'euros. L'école et la jeunesse sont au coeur de la politique du Gouvernement. Soit ! Par ailleurs, monsieur le ministre, on nous dit que vous êtes habité par votre poste, que vous savez parler aux enseignants, que c'était le rêve de votre vie. Soit ! Même dans l'opposition, au regard des enjeux liés à l'école de demain, on ne peut que se réjouir de ces deux bonnes nouvelles. Néanmoins vous me permettrez, après ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Da Silva :

... fin au recul, nous mettons fin à la défiance. Car oui, chers collègues de l'opposition, la suppression de dizaines de milliers de postes a été un drame pour l'éducation nationale et pour nos enfants. S'il existe bel et bien un problème d'organisation dans l'éducation, celle-ci a été abîmée depuis dix ans par ceux-là mêmes qui ont supprimé des postes. En recrutant, en lançant la refondation de l'école par la concertation, vous avez créé, madame la ministre, monsieur le ministre, les conditions du redressement éducatif. Ces décisions permettent d'ores et déjà à nos enfants d'étudier dans un climat plus apaisé. Grâce à elles, pour la première fois depuis de nombreuses années, la rentrée a eu lieu dans un climat serein. Elles disent la confiance de l'exécutif dans les personnels de l'éducation. E...