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...ans l'histoire. Ce succès a été obtenu car nous n'avons pas eu peur de réformer le lycée et plus particulièrement la voie professionnelle. Sous la précédente mandature, il n'a plus été toléré que les parents d'élèves et leurs enfants soient pris en otage par les syndicats à chaque conflit social. A été ainsi institué le service minimum d'accueil, qui a pacifié les rapports entre les parents et l'école. Sous la précédente mandature, la guerre à l'absentéisme scolaire a été déclarée, avec le choix de responsabiliser les parents. Aux parents démissionnaires, l'État ne verserait plus d'allocations familiales.
...ons pas eu le temps d'achever la réforme du collège en passant du collège pour tous au collège pour chacun ; Mais votre budget oublie totalement le collège, au nom d'une prétendue priorité pour le primaire, prétendue car, sur les 8781 créations de postes, seulement 3344 concernent les enseignants du premier degré. Où est la priorité ? Le compte n'y est pas. Enfin, il faut dire aux Français que l'école est avant tout un lieu où doit s'exprimer pleinement l'autorité, et notamment celle des professeurs. Les actes de violence que connaissent nos écoles démontrent qu'un discours permissif teinté d'angélisme conduit à un échec cinglant. Monsieur le ministre, on ne fera pas revenir les absentéistes passant leurs journées dans la rue en légalisant le cannabis. (Protestations sur les bancs du groupe SR...
Notre école mérite qu'on lui fasse confiance. Autonomie, responsabilisation et évaluation ne peuvent pas être des mots tabous, bien au contraire. Ayez le courage de faire face, en cette période de crise, aux vraies questions qui se posent à l'école. L'école doit être entièrement mobilisée au service de la réussite des élèves. Elle doit s'adapter à un monde qui bouge. Ne pactisons pas avec les corporatismes ...
Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, le budget 2013 de la Mission « Enseignement scolaire » est pleinement au service de la refondation d'une école républicaine, d'une école à la française, d'une école dotée de suffisamment de moyens et d'ambition pour être à la fois juste et efficace, moteur de l'intégration sociale, de la transmission des valeurs et de la préparation à la vie professionnelle. Dans la continuité de la concertation sur l'école, le Gouvernement pose avec ce premier budget du quinquennat les jalons d'un projet politique fort ...
...e, et il faut en féliciter l'ensemble du Gouvernement. Pour ce qui concerne l'éducation nationale, le changement se fait en profondeur et à pas de géant. Après le projet de loi de finances rectificative et les mesures d'urgence en vue de sauver la rentrée 2012, nous examinons ce matin le budget pour l'année 2013. Nous avons connu, ces derniers mois, la création de mille postes de professeurs des écoles, le recrutement de 280 postes de professeurs du second degré, le recrutement de 500 assistants de prévention et de sécurité, nouveau métier créé pour lutter contre le climat de violence dans les établissements difficiles, le renouvellement de 12 000 contrats aidés, la création de nombreux postes d'assistants d'éducation et d'assistants de vie scolaire. Après la création du dispositif d'emplois ...
La mission passe de 62,3 milliards en 2012 à 64 milliards d'euros en 2013. C'est une augmentation de 2,89 % : 1,7 milliard d'euros supplémentaires. Ce budget pour l'école est un vrai budget du changement, qui reflète la priorité qu'ont souhaité lui donner le Président de la République et, au-delà, l'ensemble des Français. Cette augmentation du budget, monsieur le ministre, donne au Gouvernement les moyens de ses ambitions pour l'école. Elle vous donne les moyens de la refondation mais aussi, par là même, une responsabilité historique. C'est un budget de changemen...
Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, chers collègues, l'histoire de notre République est si profondément liée à celle de notre école qu'aborder le budget de l'enseignement scolaire, c'est mesurer la considération de notre pays pour sa jeunesse, son avenir, mais aussi sa détermination face aux défis du vingt et unième siècle. Et force est de constater, madame, messieurs les ministres, que c'est résolument dans la confiance et l'optimisme que se dressent ces perspectives au travers du présent budget. Ces mots étaient depuis tro...
Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, chers collègues, nous traitons aujourd'hui de l'un des deux chiffres magiques de la campagne électorale : les 75 % de taxation des hauts revenus qui devaient satisfaire les attentes du peuple en matière de justice sociale, et les 60 000 postes pour l'éducation nationale qui doivent nous permettre de refonder l'école. L'école est un peu la colonne vertébrale de la République, porteuse de la belle mission d'émancipation individuelle et collective. C'est le grand paquebot de la nation : plus de 12 millions d'élèves et d'apprentis scolarisés, 850 000 personnels, 64 milliards d'euros de budget. Incontestablement, ce projet de budget, en prévoyant 50 000 recrutements pour l'année à venir, renforce l'équipage, mai...
La perspective de la semaine de quatre jours et demi suscite, dans les structures qui animent les activités extrascolaires sportives ou culturelles, comme d'ailleurs dans les communes, de nombreuses interrogations. Elles portent notamment sur la fréquentation, l'organisation et, bien sûr, le coût. Permettez-moi de prendre l'exemple des écoles de musique et des conservatoires. Les marges de manoeuvre de ces établissements, souvent gérés par les communes, sont, en effet, très réduites s'agissant de la programmation des cours et des horaires de fonctionnement. Ainsi, chaque élève d'une école de musique doit suivre trois cours indissociables, qui nécessitent trois heures et demie par semaine. Or les plages horaires offertes à l'enseignem...
Vous avez, monsieur le ministre de l'éducation nationale, confirmé la révision des rythmes scolaires, avec le retour de la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013 ; vous vous êtes également engagé, et c'est heureux, à ce qu'il n'y ait pas d'enfant hors de l'école avant 16 heures 30. N'ayant pas de compétences dans ce domaine, je ne suis pas en mesure de juger de l'opportunité de cette révision des rythmes scolaires. Je relève néanmoins qu'elle est préconisée par les chronobiologistes. En revanche, je me demande qui va payer. En effet, votre projet aura un impact sur les finances de l'État et les finances communales, avec, pour celles-ci, le recrutement ...