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... sur lesquelles je voudrais insister. La réserve principale concerne le diagnostic. Vous écrivez, dans votre rapport, que l’offre à Paris est suffisante mais qu’elle est mal répartie. C’est un vieux débat que les élus parisiens ont avec les responsables de la profession. En fait, on est dans un système malthusien d’une organisation professionnelle qui dépend du ministère de l’intérieur, avec des licences très chères. Il y a 18 000 taxis à Paris. Les professionnels vous diront que, au prorata de la population, c’est le même nombre qu’à New York. Ce n’est pas du tout la vérité car, à New York, les taxis travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ce qui n’est pas le cas en France.
Je vais faire court alors. Tant que vous n’aurez pas touché aux licences, vous continuerez à courir derrière les nouveaux compétiteurs. De la même façon, vous continuerez de courir derrière la technologie. Je ne vois pas très bien, en effet, comment l’article 1er permettrait d’empêcher d’autres opérateurs d’avoir les mêmes services de géolocalisation.