Les amendements de Elisabeth Pochon pour ce dossier

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Cet article a trait à l'intérêt supérieur de l'enfant. Depuis plusieurs heures, nous entendons dire que nous ne savons pas nous préoccuper de l'intérêt de l'enfant. Pourtant, des enfants vivent dans des situations où leur deuxième parent n'est pas reconnu par la loi. Ce deuxième parent, présent depuis le début auprès de l'enfant, a parfois assi...

Ils écrivent : « L'autre parent ne doit pas devenir un étranger. Nous avons deux enfants. Ils n'ont été volés à personne. Ils n'ont été retirés à personne. Ils ont été rêvés, réfléchis, souhaités. On ne leur ment pas. On leur raconte leur histoire, comment ils ont été fabriqués. »

 « L'adoption plénière feint la filiation biologique et il est temps de fonder la filiation sur l'engagement parental plutôt que sur la nature. » Je vous engage à nous suivre sur ce terrain. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)

On en revient toujours à la même histoire, celle de la gauche irresponsable qui n'a pas réfléchi à tout. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Pour ce qui concerne les droits fondamentaux et la protection de l'enfant, ces amendements n'apportent pas grand-chose. Mais ils dissimulent un point relatif au droit des enfants à connaître leurs origines. Vous serez tous d'accord avec moi pour dire que l'on ne peut se décider ainsi, au détour d'un amendement, sur un tel sujet. Ce débat mérite...

Je vous invite à réfléchir à ce que vous pouvez faire (Exclamations prolongées sur les bancs du groupe UMP.)

Vous nous accusez d'envisager la PMA et la GPA, alors que ce projet de loi n'en parle pas. En revanche, ce que vous proposez reviendrait à modifier des choses fondamentales. Cela mérite largement une discussion.

Bref, ces amendements n'apportent pas grand-chose hormis, comme toujours, la consécration du lien biologique et la remise en cause des adoptants célibataires et des liens qui peuvent être créés entre un enfant et les personnes qui l'élèvent. Il ne suffit pas, pour protéger ces liens, de dire qu'un enfant ne peut être élevé que par un père et un...

Chers collègues, avoir un enfant n'est pas un droit, nous répétez-vous à longueur d'interventions. Vous vous faites ainsi les seuls défenseurs des droits des enfants, en nous renvoyant, nous qui sommes favorables au mariage entre personnes du même sexe et à ses conséquences sur la filiation et l'adoption , au rôle d'irresponsables, d'égoïste...

et si la Sécurité sociale prend en charge ces techniques médicales, c'est que la société considère que le fait d'avoir un enfant relève d'une condition nécessaire à l'épanouissement d'un couple. Il est donc admis un droit hypothétique à l'enfant en dehors de toute procréation naturelle. L'absence d'enfant est généralement une grande souffranc...

Les hétérosexuels font-ils des enfants pour des raisons qui ne seraient que nobles, pour le bien de la société ? N'y a-t-il jamais derrière ce désir-là aussi des raisons égoïstes, narcissiques ? Il y a au sein des couples hétérosexuels des enfants nés sans être désirés et qui traîneront toute leur vie le poids d'une conception non voulue. Leurs...

Vous savez aussi, mes chers collègues, qu'il n'a jamais été question d'en changer les règles dans le cadre du mariage des personnes de sexe différent. Vous n'aviez que les mots « échecs de l'adoption » à la bouche en commission. Connaissez-vous des histoires humaines écrites d'avance ? Parle-t-on d'échec du lien biologique dans les dysfonctionn...