Les amendements de Emeric Bréhier pour ce dossier
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Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, faut-il répondre point par point à cette proposition de loi ? Après avoir un temps envisagé de le faire – comme l’ont fait certains de mes collègues –, j’ai préféré ne pas tomber dans le piège de la légitimation d’un texte dont on peut doute...
Ce qui compte dans ce texte, ce n’est pas tant ce qu’il propose, monsieur Bertrand, mais plutôt ce qu’il ne dit pas. C’est ce qu’il représente : un petit caillou sur le chemin stratégique de l’UMP, peut-être ? Ou plutôt du rapporteur dans sa course à la primaire UMP ? Assurément. Que dit ce texte ? Tout simplement que l’UMP est prête à s’asseoi...
Que dire d’autre, quand on voit les amis du rapporteur, tel le maire du Puy-en-Velay, nous expliquer tous les méfaits induits par la réforme des rythmes scolaires dans leur commune, alors qu’ils ne l’ont pas mise en application ? Comment ne pas être dépité par la dégringolade de notre pays dans les classements établis par la dernière enquête PI...
Comment ne pas être en colère quand, au lieu de s’inscrire dans une démarche d’union nationale pour permettre la refondation de l’école de la République, l’UMP accueille ces résultats avec légèreté, et n’hésite pas à les utiliser pour accuser le Gouvernement actuel, qui n’était pas aux responsabilités ?
Le carton rouge, mesdames et messieurs les députés de l’UMP, c’est à votre politique que vous auriez dû l’attribuer ! Aux 80 000 suppressions de postes, à la fin de la formation des enseignants, à la déscolarisation des jeunes enfants, au démantèlement des RASED, aux attaques contre les remplaçants…
…à l’incessant travail de décrédibilisation de l’institution et de celles et ceux qui la portent, que vous avez mené durant le quinquennat précédent ! (Mêmes mouvements.)
Tout ne peut pas être prétexte à bataille politique ! Les rythmes scolaires, quoi que vous puissiez en penser, sont un élément de réponse à la situation subie par nos élèves : nous ne pouvons plus concentrer autant d’apprentissages de savoirs fondamentaux dans une durée aussi réduite. Nous ne pouvons plus maintenir le déterminisme social que l’...
Selon ce sondage, 70 % des parents habitant dans leur commune jugent la réforme positive ; par ailleurs, le coût médian des activités péri-éducatives est évalué à 150 euros, soit exactement la somme promise par l’État. Vous ne pourrez pas indéfiniment nier l’évidence, mes chers collègues ! En mettant l’accent sur les inégalités de l’école fran...
Elle souligne que nos réponses vont dans la bonne direction et nous incite, monsieur le ministre, à poursuivre et amplifier les réformes.
Pourquoi ne pas nous rejoindre dans cette entreprise ? Pourquoi vous enfermer dans cette opposition politicienne si éloignée de la réalité des besoins de notre société ? Demain, nous allons poursuivre le travail, notamment avec le chantier des métiers, pour redéfinir ce que doit être l’enseignant du XXIe siècle, dans le dialogue avec les organi...