Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier
10 interventions trouvées.
Comme M. Leroy vient de le dire, ce sujet vaut la peine d’être débattu ! Il peut y avoir de mauvaises solutions, mais il n’y a pas de mauvais débat. Le débat que nous avons voulu engager, avec Damien Abad et mes collègues du groupe UMP, vaut la peine d’être mené.
Ce n’est pas parce qu’on n’a pas changé d’avis qu’on ne se trompe pas. On peut se tromper pendant longtemps ! À mon sens, l’inscription du principe de précaution dans la Constitution était une erreur, et ce n’est pas parce que ce sont des hommes et des femmes de ma famille politique qui l’on faite que je ne peux pas l’admettre, quelques années ...
Bien sûr, le principe de précaution commence à inspirer la jurisprudence. Or c’est ici que nous faisons la loi !
Bien sûr, le principe de précaution a pris aujourd’hui une dimension culturelle. Il ne s’agit pas uniquement d’un débat de conseillers d’État, mais bien d’un débat de société. Il est évident que ce principe comporte une dimension culturelle. On le voit bien ! Aujourd’hui, les premiers à considérer qu’il ne faut pas installer des antennes de tél...
Ce principe comporte bien une dimension culturelle totalement paradoxale. La précaution est nécessaire, mais la France a surtout besoin d’innovation. Elle a besoin de créer.
Sans innovation, il n’y aura plus d’emplois en France. Chers collègues de la majorité, vous dites que la possibilité d’innover et le principe de précaution doivent s’inscrire dans la hiérarchie des normes. Dans cette hiérarchie, l’innovation doit primer,…
…dans un environnement, un biotope de prudence et de précaution, bien évidemment. Il ne faut pas toujours remettre les débats au lendemain. J’entends un certain nombre de nos collègues dire qu’il s’agit d’un bon sujet, et qu’il faudra avoir un jour le débat. Le débat est là !
Arrêtez de dire sans arrêt qu’il faut des débats, des groupes de travail… À un moment, il faut choisir ! Nous sommes des hommes et des femmes politiques.
Nos amis et partenaires du groupe UDI affirment qu’ils sont favorables au principe de précaution, à un groupe de travail, à un débat… À un moment, il faut décider, il faut choisir !
C’est ce qui est important dans la vie politique. Je terminerai en évoquant Rabelais, qui a été cité deux ou trois fois et que j’ai relu.