Les amendements de Étienne Blanc pour ce dossier
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Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, monsieur le président de la commission des finances, chers collègues, je vais m'attacher pendant ces quelques instants à vous convaincre d'adopter une motion de renvoi en commission du premier projet de loi de finances de cette mandature. Il présente un grand nombre de caractéristiques qui, ...
Vous y étiez aussi, madame Mazetier, pardon de vous avoir oubliée. À cette occasion, Mme Reding a fait litière de toute votre argumentation selon laquelle il y aurait désormais en Europe un pacte de relance. C'est le premier de vos reniements : il n'y aura pas de budget de relance au niveau européen.
Plus encore, dans le budget que vous nous présentez aujourd'hui, il y a tous les éléments de la décroissance. Pour une relance, il aurait fallu engager des investissements porteurs de croissance économique.
Il aurait même fallu, monsieur le ministre, que vous donniez satisfaction à l'électorat qui vous a donné cette large majorité. Parlons des promesses faites aux milieux culturels, par exemple. Alors que vous vous étiez engagés à relancer les investissements, nous constatons que vous renoncez au centre des réserves du Louvre qui était ouvert au ...
que vous allez renoncer à la salle supplémentaire de la Comédie française, que vous allez renoncer au projet de la Villa Médicis en Seine-Saint-Denis, pour le redimensionner. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Comme le domaine culturel ne suffit pas, voici que vous allez renoncer à un deuxième outil de relance : les transports, qui s...
Nous constatons que, dans ce budget, vous allez abandonner les différentes branches de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône (« Projet non financé ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC), que vous allez abandonner le Paris-Normandie (Mêmes mouvements), que vous allez abandonner la ligne d'Amiens (Mêmes mouvements), que vous allez abandonner le do...
Comme si cela ne suffisait pas, voici que nous regardons avec attention le budget de la justice. Depuis des décennies, vous reprochez à la droite de n'avoir jamais fait ce qu'il fallait pour que ce budget soit à la hauteur de ceux des autres pays européens.
Alors que dans ce budget de la justice nous avions prévu la construction de places de prison (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) pour en porter le nombre à 80 000, vous y renoncez et vous descendez à 63 000 places. Alors que les avocats et les magistrats de la première juridiction de France le tribunal de Paris et sa cour d'appel att...
Vous avez expliqué, monsieur le ministre, que ce budget n'était finalement pas si calamiteux pour les Françaises et les Français parce que seulement un contribuable sur dix serait impacté. Vous oubliez deux choses. Premièrement, avec la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, vous allez mécaniquement rendre imposables un c...
Deuxièmement, l'année dernière, quand vous étiez dans l'opposition, nous vous avons entendu, ici, à cette tribune, vilipender le gouvernement, qui n'avait pas appliqué de décote et qui n'avait pas indexé les différentes tranches d'imposition, faisant ainsi entrer un grand nombre de Français dans les tranches imposables. À l'époque, vous aviez p...
Je dois reconnaître que le Président de la République qui a sans doute beaucoup plus réfléchi que certains d'entre vous (Exclamations sur les bancs du groupe SRC)
ne l'a pas promis pendant sa campagne électorale. Mais ici, monsieur le ministre du budget, vous qui étiez président de la commission des finances, vous aviez dit que l'une des premières choses que la gauche ferait, ce serait de revenir sur cette mesure. Monsieur le ministre, non seulement vous n'y revenez pas, mais en plus vous la maintenez e...
Vous nous aviez promis la destruction du bouclier fiscal honni par l'extrême gauche, mais aussi par la gauche.
Et voici, monsieur le ministre, que 6 000 contribuables vont recevoir 650 millions d'euros. Comme vous êtes habile, vous allez faire en sorte que ces contribuables ne soient pas remboursés par chèque après avoir payé. D'ailleurs, je vous le conseille, monsieur le ministre, parce qu'en général, la photocopie du chèque se retrouve dans Le Canard ...
Vous avez été habile : on ne paiera pas l'ISF mais on procédera par voie de compensation. Vous aurez donné aux nécessiteux un tout petit avantage : ils ne feront pas la trésorerie de l'État pendant quelques semaines ou quelques mois. Monsieur Eckert, ce serait bien que vous attendiez deux minutes avant de nous quitter parce que je voudrais m'a...
C'était sur votre blog et je trouve assez extraordinaire que vous écriviez dans le secret ce que vous n'avez pas voulu nous dire en commission des finances. Oui, ce budget est celui de tous les reniements. Si on arrivait à taxer le reniement, on pourrait lutter contre le déficit budgétaire. Deuxième caractéristique : ce budget est inadapté au...
Monsieur le ministre, l'héritage n'est pas que dettes et déficits, mais il comporte aussi des réformes de fond qui ont permis de contenir le déficit public à 5,2 % du PIB en 2011 alors qu'il devait dépasser les 6 % et à 4,5 % du PIB en 2012 alors qu'il devait atteindre 5,5 %. Voilà la réalité.
Dans le présent projet de budget, que proposez-vous comme réforme structurelle afin de poursuivre cet indispensable travail de fond ? Votre première réforme consiste à revenir sur une politique de réduction du nombre d'emplois publics. Oh, vous n'êtes pas le premier à le faire : M. Jospin, entre 1997 et 2002, alors que les marges budgétaires lu...
que personne avant lui n'acceptait de mettre en oeuvre. Il a eu le courage, lui, de faire une réforme de la carte judiciaire que personne n'acceptait d'entreprendre.
Vous ne faites pas ces réformes et vous nous proposez le recrutement d'une dizaine de milliers de fonctionnaires supplémentaires, ce qui représente une dépense de 385 millions d'euros, soit une augmentation de 0,25 % en valeur. Vous revenez sur une bonne politique qui avait été menée par votre prédécesseur, sous l'autorité de François Fillon. ...