Les amendements de François de Mazières pour ce dossier
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Nous sommes là face à une sorte de paradoxe. Le Gouvernement prétend faire du retour au plein emploi sa priorité. Or la mesure que nous proposons, quoique bénéfique pour l’emploi, et ce à un coût bien moindre que les emplois d’avenir, n’est pas acceptée, alors même que la commission des affaires sociales, dans sa sagesse, y a vu un levier intér...
Le désintérêt que vous manifestez, chers collègues socialistes, à l’égard de l’élaboration d’un rapport sur l’impact d’une mesure est assez curieux.
Quand on refuse un rapport comme celui que propose le Sénat, c’est qu’on a peur que les choses soient dites clairement, en l’espèce qu’il sera très difficile à un père de prendre un congé parental de douze mois à l’issue de celui de vingt-quatre mois pris par la mère. Au final, les familles se tourneront vers les crèches. Moi qui suis maire, je...
Pardon, mais c’est le débat de ce jour ! Je parle de la création de crèches. Aujourd’hui, les communes n’en sont plus capables. Le chef de l’État s’est engagé à créer 100 000 places de crèche,…
…mais, pour les communes, c’est impossible ! Or, typiquement, la réforme proposée rendra encore plus difficile le travail des parents. Soyons réalistes : prévoir un congé parental de douze mois pour le père après celui de vingt-quatre mois pris par la mère, quand on connaît la situation du marché du travail, ce n’est vraiment pas sérieux !
Nous venons d’entendre à l’instant les promesses formulées par le Président de la République. Je rappelle l’engagement no 16 de François Hollande : « Je maintiendrai toutes les ressources affectées à la politique familiale ». Or la mesure que l’on nous propose ici remet en cause un principe fondamental de la politique familiale française, et ce...
En outre, une telle mesure a des conséquences négatives sur le pouvoir d’achat et la natalité, qui est tout de même l’un des points forts de notre pays. Peut-être aurait-il fallu chercher ailleurs les économies à réaliser, par exemple sur la sous-consommation des crédits du Fonds national d’action sociale de la CNAF. Tout était possible, mais n...