Les amendements de François de Rugy pour ce dossier
49 interventions trouvées.
Comme la présidente, je ne vois pas non plus le lien – mais il peut y en avoir, ne soyons pas trop naïfs – avec la délégation parlementaire au renseignement. Toutefois, je voterai cet amendement : même si M. Fromion a usé de moult précautions oratoires pour le distinguer de celui que j’ai défendu tout à l’heure, il va dans le même sens, celui d...
J’aurais pu saluer la volonté de Lionel Tardy de se prémunir contre toute dérive dans l’utilisation des fichiers, mais je ne partage pas sa volonté de supprimer cet article. La commission d’enquête sur les dysfonctionnements autour de l’affaire Merah, présidée par M. Cavard, a mis en lumière les problèmes de la traçabilité des déplacements int...
Cet amendement vise à réintroduire dans le texte une disposition d’accompagnement médical et psychologique pour tous nos soldats ayant participé à des Opex. Chacun sait, en effet, que la participation à certaines opérations peut provoquer des séquelles, et pas simplement physiques. Nous n’oublions évidemment pas nos morts, non plus que nos bles...
J’ai l’impression que nous sommes un peu à front renversé avec M. Fromion, pour reprendre une expression de M. Meunier, dont je serais d’ailleurs curieux d’entendre le point de vue sur cet amendement.
On m’a objecté tout à l’heure que je faisais une confusion entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, lorsqu’il a été question du contrôle des exportations d’armement, un sujet qui n’est pas anodin et qui ne relève pas de la gestion interne du ministère de la défense et des troupes françaises. On m’a également objecté que la commission...
…où il est très présent et répond avec beaucoup de précision à toutes nos questions, mais aussi les gens que nous auditionnons. Il a même été dit que nous pourrions demander aux industriels comment ils gèrent leurs exportations d’armes, ce qui ne semblait pas tout à fait adapté… Mais s’agissant du moral des troupes et des armées, je me souviens...
L’objet de cet amendement est de faire la transparence sur le coût du démantèlement de la dissuasion nucléaire. Il ne s’agit pas d’être dans une position uniquement de principe. Chacun peut avoir son sentiment sur la dissuasion nucléaire. Mais il s’agit d’être concret et précis. C’est pourquoi la transparence en ce domaine est indispensable.
…selon lequel ces éléments sont classifiés alors que d’autres sont fournis au rapporteur du budget. C’est pour le moins contradictoire. La question du coût de démantèlement ne touche pas à ce que l’on pourrait assimiler à un élément stratégique vis-à-vis d’éventuels adversaires. Par ailleurs, je remercie M. Dhuicq d’avoir salué notre constance...
Même si j’ai la plus grande bienveillance et même de l’amitié à l’égard des collègues qui ont signé l’amendement no 39, je ne l’aurais pas voté. Je comprends l’idée qui l’inspire, mais laisser entendre que des dérogations aux règles budgétaires européennes de déficit pourraient exister pour des dépenses de défense, mais pas des dépenses consacr...
Une fois n’est pas coutume, j’emploierai la même formule que M. Fromion : étant déjà intervenu à maintes reprises dans la discussion générale sur la question de la dissuasion nucléaire, je pense que nous avons déjà échangé les arguments. Les amendements n’ont pas d’autre but que d’ouvrir un espace de débat. J’ai entendu la présidente de la comm...
Je voterai l’amendement de M. Candelier. J’en profite pour m’étonner des propos que M. Guilloteau a tenus tout à l’heure. Je pourrais lui demander ce qu’il pense de la comparaison que vient de faire M. Dhuicq entre la dissuasion nucléaire et son éventuel renouvellement et les armées romaine et macédonienne. Mais cela risquerait de nous emmener ...
Pour aller dans le même sens, je ne partage pas pleinement l’objectif de M. Candelier, qui peut donner l’impression de viser sans le dire à la constitution de sections syndicales ou de syndicats au sein des armées. Pour autant, la question qui se pose en filigrane est celle du dialogue social, de la représentation permettant de faire remonter c...
Monsieur le président, je ne partage pas tout à fait ce que vous avez dit. Il ne s’agit pas d’un accord de la Conférence des présidents, mais d’un accord avec le groupe UMP, portant sur le fait de rallonger la discussion générale…
Oui, j’étais présent et j’ai émis pour ma part un avis défavorable. Ce n’était pas dans le but de squeezer les débats sur les amendements ! Par ailleurs, je pense que la séance est très bien conduite et je n’ai pas d’autre remarque à faire ! Mon amendement porte sur la question des effectifs. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler en commission, ...
Je suis en complet désaccord avec l’amendement de M. Tardy. Notre Parlement ne souffre pas d’un trop-plein de débats sur les questions de politique étrangère et de défense !
On a tendance à négliger, une fois passée l’actualité, que nous sommes présents sur de nombreux territoires extérieurs. Il est intéressant de ménager des moments de débat à ce sujet. Je ne partage d’ailleurs pas du tout votre avis, cher collègue, sur le débat portant sur la Syrie. Il est vrai que l’opposition UMP a pour le moins eu du mal à arr...
Il n’en aborde pas moins des sujets sérieux. Ce qu’il vient de dire sur l’Afghanistan, par exemple, est-ce la position de l’ensemble du groupe UMP ? Je n’en sais rien. En tout cas, ce sont des sujets qui me semblent intéressants.
M. Fillon a dit hier un certain nombre de choses, je l’ai invité à débattre. J’ai dû échanger de nouveau avec lui par la suite pour mieux comprendre sa position sur la Russie par exemple. Voilà de nombreux sujets de débat. Mais si cet amendement était adopté, ce serait autant d’occasions en moins de débattre de la politique étrangère et de défe...
Je vous ai écouté avec attention, monsieur Fillon, et j’ai été surpris. Que l’on s’envoie des chiffres à la figure sur la période passée, la période à venir, est peut-être de bonne guerre. Mais ce n’est pas très intéressant, surtout lorsque les comparaisons sont un peu baroques. Certaines méritent d’être soulignées. Vous avez ainsi comparé les...
Vous avez employé une expression qui nous a tous frappés : la « misère opérationnelle ». J’ai cru que vous instruisiez le procès de votre propre bilan !