Les amendements de François de Rugy pour ce dossier
8 interventions trouvées.
Cela vous reprend ! Monsieur le Président, je mesure la difficulté que vous pouvez avoir à rester neutre dans ce débat, comme l’exige votre fonction, mais vous le faites très bien, alors que chacun connaît votre engagement sur le sujet. Tout d’abord, je tiens à saluer non pas le discours de M. Guaino mais l’initiative de Jean-Jacques Urvoas :...
…et sur l’ordre juridique et politique que vous voudriez construire, fonder sur de telles valeurs. Cela pourrait nous mener assez loin ; sans doute y aurait-il débat sur ce que pourrait être le contenu de ces valeurs. D’aucuns brandiraient peut-être certains textes, comme ils l’ont déjà fait lors d’autres débats. Je voudrais m’appuyer sur un a...
La vôtre ! Elle peut parfaitement se défendre, y compris à travers l’histoire. Vous avez fait référence à l’État unificateur, mais ainsi que vous l’avez dit, cet État n’est pas propre à la République.
Ce processus a commencé avec le régime capétien. On pourrait objecter que les régimes napoléoniens du Premier et du Second Empires ont fait beaucoup plus en la matière.
Ce sont des régimes autoritaires qui, en effet, ont tenté d’imposer des choses, dont la destruction de la diversité linguistique régionale. Vous avez qualifié l’idéal défendu par cette proposition de « moyenâgeux » ; il fallait y penser ! Mais il est vrai que votre mentor politique, votre ancien employeur, avait commenté la sortie du nucléaire...
Monsieur Guaino, est-ce parce que des nationalistes d’extrême droite utilisent l’idée de la nation française en la dévoyant que nous devons la disqualifier ? Je ne le crois pas.
On peut parfaitement chérir la nation française, ce qui est mon cas, sans être d’extrême droite.
On peut chérir tout à la fois sa région, sa nation, l’Europe et le monde, on peut avoir un sentiment d’appartenance régionale et parler une langue régionale, se sentir citoyen de l’Europe et du monde et, malgré tout, être aussi français que vous.