Les amendements de Frédéric Reiss pour ce dossier

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Votre ton agressif envers l’opposition montre la gêne du Gouvernement et de la majorité à l’égard de cette réforme des rythmes scolaires, dont la très grande majorité des Français ne veut pas.

À peine étiez-vous installé rue de Grenelle que vous avez annoncé cette réforme, malheureusement confirmée par votre funeste décret du 24 janvier 2013. Votre pseudo-concertation n’a trompé ni les enseignants, ni les parents d’élèves, ni les maires.

Après un rapport parlementaire consensuel présenté par nos collègues Xavier Breton et Yves Durand, on ne peut que déplorer votre méthode inadaptée au bon fonctionnement de l’école d’aujourd’hui, une méthode totalement déconnectée de la réalité du terrain. Dans ma circonscription s’est déroulée, samedi dernier – c’était une première – une manif...

 « Touche pas à mon mercredi ! », pouvait-on lire sur certaines pancartes brandies par les enseignants du SNUIPP et par les parents d’élèves de la FCPE et de la PEEP

Quand les parents et les syndicats enseignants soulignent la confusion entre les temps scolaire et périscolaire, et les risques d’augmentation des impôts locaux en affirmant que « l’État crée la dislocation de l’école publique », il y a de quoi être inquiet.

Les maires et les élus locaux sont totalement désorientés face au flou de l’organisation de la journée scolaire, de la semaine scolaire et surtout de l’année scolaire (« Eh oui, le problème est là ! » sur les bancs du groupe UMP.) Et quand il y a du flou... Bref, les objectifs de votre réforme ne pourront être atteints. Monsieur le ministre,...

En réalité, sur les 3 852 communes concernées, seules 1 100 ont répondu à l’enquête – et encore : un tiers n’ont même pas renseigné la rubrique sur le coût de la mise en oeuvre de cette réforme.

…je voudrais retourner l’argument et rappeler, monsieur le ministre, que vous avez affirmé : « l’école doit être préservée de toute échéance électorale ». Or, qu’avez-vous fait ? Dans le cadre de la loi de refondation de l’école, notre assemblée a voté un fonds d’amorçage de 50 euros par élève – 90 euros dans certains cas –, ce qui est dérisoir...

Sentant le vent de la contestation se lever avant le congrès des maires, vous avez décidé de reconduire le fonds d’amorçage pour la rentrée 2014. Si ce n’est pas de l’électoralisme, cela y ressemble fortement ! Les 103 millions d’euros votés dans le cadre du PLF 2014 sont un leurre.

En effet, sur les 250 millions d’euros du fonds d’amorçage que nous avions voté lors de la loi de refondation de l’école, 160 millions d’euros ont été utilisés à la rentrée 2013 – pour 20 % des élèves, comme vous l’avez dit vous-même tout à l’heure. C’est donc 800 millions d’euros qu’il faudrait à la rentrée 2014. Où est la vérité des chiffres ?

De nombreux conseils municipaux ont adopté des motions allant dans le sens de la proposition de loi présentée par Xavier Bertrand. Le libre choix donné aux maires dans l’organisation du temps scolaire, des consultations préalables à toute modification des rythmes scolaires, et surtout la compensation par l’État des charges supportées par les co...

C’est regrettable, car cette proposition de loi est inspirée par le bon sens, et nous voterons évidemment en sa faveur avec enthousiasme.