Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, une dette publique qui a atteint près de 2000 milliards d’euros à la fin de l’année 2013, soit 93,5 % du PIB ; un besoin de financement qui s’élèvera à 230 milliards d’euros dès 2015, dont un tiers à peine sera couvert par de l’épargne...
…ces quelques chiffres suffisent à démontrer que notre souveraineté budgétaire est aujourd’hui menacée. Et le gendarme n’est ni à Bruxelles, ni à Francfort, ni à Washington ! Comme cela vient d’être dit, c’est avant tout à nous Français, d’être enfin capables de réduire l’écart entre les recettes et les dépenses publiques. Rendez-vous compte ...
On peut nous reprocher de l’avoir proposée trop tard, mais vous, vous vous êtes lourdement trompés en la supprimant.
Je dois dire que la disparition progressive de la contribution sociale de solidarité des sociétés, la C3S, un impôt sur la production qui est malvenu et qui pénalise la compétitivité de nos entreprises, est une bonne mesure. S’agissant des ménages, le fait de baisser les cotisations salariales sur les bas salaires en dessous de 1,3 SMIC et de c...
Monsieur le Premier ministre, je vous mets en garde : les baisses que vous annoncez sont prévues pour 2015, pour 2016, mais à l’automne 2014, c’est un choc fiscal colossal – plus de 4 milliards d’euros ! – que tous les Français vont subir !
Au moment de ce choc fiscal, vous subirez quant à vous, monsieur le Premier ministre, un choc de crédibilité, un choc de confiance, parce que votre parole de cet après-midi sera complètement reniée, complètement démentie !
Le problème de ces 25 milliards d’euros de baisse d’impôt, c’est qu’ils ne sont absolument pas financés. Souvenons-nous en effet que les 50 milliards d’économies ont été annoncés il y a déjà plusieurs mois et qu’ils devaient servir à assurer la trajectoire de réduction progressive des déficits à 3 % en 2015. Ils n’étaient en aucun cas destinés ...
Il vaut pourtant mieux avoir moins de fonctionnaires, correctement payés, que le même nombre de fonctionnaires, paupérisés.
Par ailleurs, le gel des retraites est une mauvaise solution et vous auriez mieux fait de poursuivre la réforme courageuse que nous avions engagée sur les régimes spéciaux et sur les dates de départ en retraite. Mais tout cela a été mis à bas. En fait, monsieur le Premier ministre, vous êtes le champion du rabot
Le manque d’ambition sur la maîtrise des dépenses et toutes ces zones d’ombre nous font courir de grands risques de dérapage par rapport à nos engagements européens, et, surtout, sont susceptibles de compromettre la confiance que nous accordent nos créanciers. Pour conclure, j’espère sincèrement que, malgré vos efforts, vous n’allez pas deveni...