Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier
7 interventions trouvées.
Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, comme l’a très bien dit Marie-Christine Dalloz, le rapport présenté par le Gouvernement est tout à fait indigent. Il ne nous apprend rien. Mais je ne vous en veux pas trop pour autant, car vous aurez la possibilité de passer une session de rattrapage ! Vous aurez en effet l’occasion de vous r...
Mais comment voulez-vous croire à cette nouvelle orientation, à cette volonté de baisser les prélèvements obligatoires, alors qu’elle est constamment remise en cause ? Je prendrai plusieurs exemples. D’abord, le CICE. Il est vrai qu’au moment de sa conception, nous l’avons critiqué, car nous aurions préféré une baisse directe de charges. Mais ...
Mettez-vous, messieurs les ministres, à la place des chefs d’entreprise. Ceux-ci voient bien comment le CICE est traité. Ils voient bien, aussi, ce qui se passe dans la loi de finances rectificatives en matière d’impôt sur les sociétés : aucune baisse d’impôt, au contraire, on prolonge d’un an la surtaxe. Les baisses de charges patronales et sa...
…sont pour l’année 2015, c’est-à-dire l’année prochaine. Nous vous avons pourtant fait des propositions, que Philippe Vigier évoquait il y a un instant. Une chose est certaine : sans confiance, il n’y a pas de redressement possible. Même les macroéconomistes avertis, qui sont nombreux à la commission des finances – je n’ai pas dit : trop nombre...
Après la conférence sociale, au mois de septembre prochain, il faudrait, monsieur le ministre, réunir une grande conférence des finances publiques. Il s’agirait de réunir autour d’une table, sous la plus haute autorité possible, l’ensemble des responsables des finances publiques, c’est-à-dire l’État – vous-même, monsieur le ministre – mais égal...
Toutes ces personnes auraient une vision consolidée des comptes publics, et arrêteraient ainsi de tenir un discours syndical. J’ai lu l’avis du Comité des finances locales présidé par M. Laignel : on ne peut pas continuer comme ça, on ne peut pas continuer à accuser en permanence l’État de tous les maux, tout en lui demandant éternellement des ...
On discutera de tout cela en se centrant sur la dette. Le problème de la dette devient en effet dangereux : nous atteindrons le taux de 100 % d’endettement à la fin de l’année 2015. Cela pose un vrai problème d’équité intergénérationnelle. Je suis plutôt confiant en la nature humaine : je pense qu’un tel exercice pourrait avoir de l’intérêt. L...