Les amendements de Gilles Savary pour ce dossier

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Avant toutes choses, je tiens à dire qu’il n’est ni péjoratif ni médiocre qu’un ministre de l’économie s’intéresse aux secteurs de l’onglerie ou de la coiffure, et à l’artisanat en général. Au contraire, c’est très important.

C’est la vie concrète des Français, et cela représente des moyens d’accéder à l’emploi pour des gens souvent très modestes. Ce sont des métiers en tout cas extrêmement utiles pour la société. Néanmoins, je n’aurais pas voté le présent article en l’état, et ce pour deux raisons. D’abord, ce n’est pas parce qu’un métier est manuel que l’on peut ...

Ne nous leurrons pas. Nous vivons dans un pays de protection corporatiste. La droite protège ses corporations et la gauche les siennes – on voit bien ce qui se passe aujourd’hui dans la rue. Il faut sortir de ce vieux monde corporatiste, qui est celui du repli français chaque fois que des crises ou des difficultés surgissent dans le pays.

L’amendement no 722 a le même objet. Il ne s’agit pas de ne pas ratifier l’ordonnance, dont nous comprenons la nécessité juridique telle que vous l’avez exposée, monsieur le ministre, mais de l’amender en précisant que les offres sont appréciées lot par lot. Nous avons l’occasion de trouver dans notre assemblée une très large majorité sur ce po...

En outre, monsieur le président, le programme de la plupart de ceux qui ont été élus lors des régionales, qu’ils soient de droite ou de gauche, comportait la promesse de recourir chaque fois que cela était possible à l’allotissement pour faire vivre les tissus industriels locaux. Enfin, les grandes entreprises sont celles qui emploient le plus...

Je ferai modestement remarquer à M. le ministre que l’on inverse l’ordre des facteurs européen. Selon l’Europe l’allotissement doit être la règle et le recours aux marchés globaux doit être motivé, alors que l’ordonnance consacre la prééminence de fait des marchés globaux, tout en concédant que l’on peut faire du « lot par lot ». Je pense très ...

Monsieur le président,je me suis levé tout à l’heure pour défendre l’amendement no 854 et vous avez appelé l’amendement no 722. J’ai donc défendu le no 722 et maintenant je ne m’y retrouve plus : où est l’amendement no 722 par rapport à l’amendement no 854 ?

Je regrette, monsieur le président, mais l’amendement no 722 était spécifique, original, et n’était recoupé par aucun autre.

Je le défends, monsieur le président. Mais pardonnez-moi : le no 722 n’était pas identique aux autres amendements.

Cet amendement, qui a été repris par tous les groupes politiques, vise à rectifier l’erreur malencontreuse de l’ordonnance du 17 décembre 2015, qui fait disparaître purement et simplement la profession de courtier en vins. Elle en gomme en effet les critères déontologiques et en supprime tant la formation que les exigences au regard du casier j...