Les amendements de Hervé Mariton pour ce dossier
12 interventions trouvées.
La question est simple : combien ça coûte, quelle est la cohérence et quel est le sens ? L’autre jour, avec un certain sens du raccourci, vous avez répondu aux travaux de mon collègue socialiste Marc Goua et de moi-même au titre de la commission des finances en disant que notre travail était farfelu.
Déjà, vous atténuez votre propos, madame le ministre… Encore un effort ! Ce n’est pas ainsi qu’on nous qualifie principalement, en général. Madame le ministre, combien ça coûte ? Ma question reste extrêmement simple. Ce texte comporte deux dispositions importantes extrêmement inquiétantes. Le plafonnement de la production à 63 gigawatts entr...
Madame le ministre, vous allez demander à la représentation nationale de prendre des décisions qui, avant 2017, auront un coût d’opportunité économique d’au moins 4 milliards d’euros. Et sur les autres coûts, nous arrivons à 5 milliards pour la fermeture de deux réacteurs.
Pas du tout, dites-vous, mais donnez des chiffres ! Et en 2025, si je ne peux certifier le chiffre de 60 milliards, le coût se chiffrera de toute façon en dizaines de milliards d’euros. Voilà la responsabilité gravissime que vous prenez devant la représentation nationale et devant le peuple. Vous êtes un peu coûteuse, madame le ministre, vous e...
En effet ! Un député socialiste et un député UMP, au titre de la commission des finances – excusez notre impertinence – ont fait un travail sérieux…
Mais vous ne donnez pas de chiffres, monsieur le président. Vous ne donnez pas de chiffres ! Ma question est extrêmement simple, madame la ministre. Vous pouvez dénigrer autant que vous voudrez, la question que je vous pose est simple : qu’il s’agisse du plafonnement à 63 gigawatts ou de la limitation à 50 % en 2025, quelle somme l’État consac...
Voilà, madame le ministre, une politique coûteuse, ruineuse pour notre pays. Quant au président de la commission spéciale, qui nous a habitués à davantage de clairvoyance et de rigueur intellectuelle, je regrette qu’un esprit à ce point partisan et la volonté de satisfaire des accords électoraux ruineux pour le pays…
… le dispensent de se montrer un peu plus exigeant quand il s’agit de gaspiller des milliards sans justification environnementale, sans justification économique, sans justification sociale et avec – je le redis – un coût ruineux pour les finances publiques. Le jour où ces sommes seront à payer, madame le ministre, vous ne serez peut-être plus ...
Puisque nous abordons un certain nombre de questions, je crois utile de dire qu’un certain nombre d’entre nous considèrent que c’est à bon droit que nous avons inséré il y a quelques années la charte de l’environnement et le principe de précaution dans la Constitution. Le principe de précaution, c’est l’évaluation préalable et la proportionnal...
…autant je n’ai pas voté la loi Jacob. Non monsieur Accoyer, je ne pense pas que le principe de précaution ait été une erreur, pour autant que l’on applique ce qu’il prévoit : évaluation préalable et proportionnalité de la réponse.
C’est important, et je pense qu’il n’est pas indispensable de déchirer aujourd’hui ce que nous avons fait hier. En même temps, la loi Jacob n’était pas une bonne application du principe de précaution car au moment où la loi a été votée, un certain nombre de travaux était en cours. Je pense notamment au travail que menait notre collègue François...
Vous allez à l’encontre de l’avis de la commission du Conseil national de la protection de la nature ! Vous ne tenez pas compte des avis que vous recevez !